(tovarich1917 @ jeudi 3 juin 2004 à 11:56 a écrit :a écrit :Pourquoi devrait-on cacher des choses aux masses laborieuses ? Pourquoi ne peut-on pas rendre public toute la diplomatie et toutes les questions relatives à l'Armée ?
Réfléchis : ces informations confidentielles seraient alors aisément accessibles aux contre-révolutionnaires...
Et alors ? Il se poserait pour quoi le problème ? Qu'est-ce qui serait confidentiel par exemple ? Les stocks d'armes ? Il faudrait les détruire de toute façon puisqu'on n'en a pas besoin. Alors quoi ?(Tovarich1917 a écrit :a écrit :Je m'en doute Tovarich qu'on ne prend des mesures d'exception qu'en cas d'exception et en dernier recours, sinon ce ne serait pas des mesures d'exception à ce que je sache. Donc là tu ne réponds pas à la question, tu tournes autour du pôt. Ensuite, pourquoi le Soviet qui a délégué un commissaire serait-il inapte à le contrôler sans la Tcheka ?
Le problème qui peut se poser, est que le commissaire en question arrive à manipuler/tromper son soviet en lui dissimulant des informations par exemple. Le rôle de la Tcheka est de démasquer ce genre d'abus, grâce à ses agents qui y sont entraînés.
Mais bien sûr comme je l'ai déjà dit dans mon esprit le contrôle direct par les soviets reste le contre-pouvoir premier et essentiel.
Et pourquoi la Tcheka serait capable d'accéder à ces infos dissimulées et pas le soviet qui a nommé le commissaire en question ? Ce commissaire sera censé rendre des rapports sur son mandat, non ? Ce commissaire agira localement, non ? Donc les masses sauront exactement ce qu'il fait, non ?(Tovarich1917 a écrit :a écrit :Le meilleur moyen de répandre ce "syndrôme Staline", c'est justement de mettre en place une police politique professionnelle, alors que la police devrait être exercée à tour de rôle par les citoyen-ne-s volontaires possédant leurs droits civiques (en cas de délit grave ou de crime, ces droits civiques seraient retirés par ses concitoyen-ne-s au Tribunal populaire en application des lois publiées).
CA c'est une idée intéressante. Merci !
Mais dans mon esprit la Tchéka n'est pas véritablement formée par des "policiers professionnels" : ses agents gardent leur place dans la société (ouvriers, soldats, fonctionnaires...)
Ben dans ce cas-là, à côté de ton tribunal populaire, tu as une police populaire, c'est aussi simple que cela.