Anchaing,
a écrit :Que les bourgeoisies européennes souffrent de leur handicap de vielles bourgeoisies aux territoires nationaux minuscules, ettouffant leurs forces productives, et qu'elles se voient de ce fait obligées de s'entendre entre elles pour tenter de créer un marché à l'échelle européenne plus important que le leur national, c'est un fait.
Content de constater que tu reconnaisse que cadre national n'est pas forcemment synonyme de bourgeoisie. Toi, au moins, tu ne me traiteras pas primairement de sale nationaliste.
a écrit : ces vieilleries que sont les frontières et l'Etat national devraient-elles pour autant en représenter (des perspectives, ou des remparts) pour la classe ouvrière ?
Non. Ai-je parler de frontières? Je suis internationaliste. Et dans ce mot, n'en déplaise à certains révisioniste, il y à le mot nation.
a écrit :Le vieil outil de l'histoire que tu considères que la bourgeoisie lâche pour s'emparer de quelquechose de plus efficace (l'Union Européenne), le prolétariat devrait-il s'en saisir et au nom de quoi ?
L'égalité de traitement au sein de la république et l'unité des droits ouvriers de part le territoire, je ne crois pas que ces notions soient moins modernes que celles d'atomisation régionale et européenne du prolétariat.
a écrit :Bien sûr, ce vieil outil, c'est seulement dans ton imagination que la bourgeoisie l'abandonne car en fait, elle reste incapable de se passer son propre état, qui reste son principal outil de domination sur sa classe ouvrière, et le principal défenseur de ses privilèges face aux bourgeoisies concurrentes, européennes ou autres.
Oui est c'est pourquoi le combat passe par la dénonciation du gouvernement français et par celle de la commission de Bruxelles. Je ne focalise pas tout sur l'UE mais s'abstenir de la dénoncer c'est ne rien comprendre à ce qu'il se passe.
canard,
a écrit :c'est état, cette forme d'organisation politique est irrécupérable par le prolétariat qui devra creer ses propres organes de pouvoir et detruire ceux de la bourgeoisie...
ll ne s'agit pas de la récuperer mais de la sauvegarder! La république une et indivisible n'est pas encore morte! Dieu merci. Cela ne saurait tarder je te l'accorde. Surtout quand des organisations ouvrieres militent pour son remplacement par le cadre de l'UE.
a écrit :or des que j'entend un discours du genre "marxiste et republicain", je vois pour le moins une formidable ambiguité qui rejoint les vieilles lunes de la social democratie sur la possibilité pour les travailleurs de s'approprier cet appareil d'état sous pretexte que la forme politique de la dictature de la bourgeoisie est une république.....
Encore une fois essayes de comprendre. Il ne s'agit pas de défendre la République pour la République. Mais un modèle de République contre un autre. Une république dans laquelle les droits ouvriers sont les mêmes pour tous et non pas atomisé en 22 (régions).
Personnellement je ne dit pas que l'avenir ultime c'est la république. Le but c'est le socialisme, l'organisation en soviets. Mais, quand on nous casse le peu qu'on a, quand on détruit le cadre dans lequel on obtient des acquis pour tous, là il faut agir et se reveiller.
On est pas en 1789,1848,1917... la France n'est malheuresement pas au bord de la révolution, donc accpeter sans rien dire la merde qu'on nous propose (région et UE) au nom "des etats socialistes d'europe" c'est du rêve et c'est contreproductif.