a écrit : D'un autre côté notre tendance est aujourd'hui la seule (je crois) à discuter de l'alternative au PT. Une partie de notre tendance c'est engagé vers la création d'un nouveau parti et l'autre continue le travail pour cesser cette politique de merde. Helena qui c fait virer du PT à d'ailleurs été interviewer dans un rouge très récent.
Pas tout à fait exact. DS en tant que telle est opposé à la sortie du PT et la construction du nouveau parti, et dois-je rajouter, le "camarade" Rossetto toujours membre de DS. Il y a une fraction de DS (Liberté Rouge, je crois), qui regroupe à la fois Heloisa Helena et Machado qui se prononce pour le nouveau parti et pour la sorti de Rossetto du gvt Lula. Le mouvement pour le nouveau parti socialiste et démocratique n'est par ailleurs pas animé exclusivement par des militants (même minoritaires) de DS. En fait on y retrouve les "radicaux" exclus en même temps que HH, notamment Baba, Fontes ou Genro qui appartiennent à différents courants issus du morénisme. Par ailleurs, ce mouvement pour un nouveau parti n'est pas la seule forme d'altérnative proposée au PT, il y a aussi le mouvement pour un nouveau parti initié par le PSTU, qui est antérieure d'ailleurs, et qui refuse le coté PTbis de l'initiative de Helena and co. (avec des tendances permanentes comme principe de fonctionnement etc.) et veut construire un parti sur des bases explicitement révolutionnaires.
Quand à l'interview dans rouge elle est en quatrième de couverture et comme telle ne vaut pas prise de position de la lcr (qui interview dans ces pages pleins de gens qui sont assez loin de la ligue).
Quant à la position d'O trabalho (la section de la 4 lambertiste là-bas), sa position ne me semble pas si claire. Il s'agissait en gros de se prononcer pour la rupture de Lula avec l'impérialisme (et donc pour un "gvt PT sans ministres bourgeois"). Mais dans les faits cela revient à mon sens à entretenir encore des illusions sur les possibilité du PT à devenir comme tel réellement l'instrument politique de la classe ouvrière, alors que ce parti à très clairement fait la démonstration qu'il est l'instrument de la défense de la bourgeoisie dans la classe ouvrière. L'autre axe essentiel de la politique du courant lambertiste est de dénoncer le "centrisme liquidateur pabliste, pointe avancée de l'impérialisme dans le mouvement ouvrier etc." mais cela n'est malheureusement pas très nouveau, ni très spécifique au Brésil.