Les lectures de finimore

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par finimore » 08 Juil 2004, 10:54

:-P voici quelques livres sur l'histoire des Marxistes-Léninistes :
:t3xla: - Le printemps révolutionnaire de 1968 (essai d'analyse marxiste-léniniste) - Jacques Jurquet -1968 éditions gît-le-coeur -Paris-
:t3xla: - Arracher la classe ouvrière au révisionnisme - Recueil de textes de 1965 à 1971- Jacques Jurquet- 1976 -Préface et présentation de Camille Granot -Editions du Centenaire
:t3xla: - Le mouvement "maoïste" en France -Tome 1- par Patrick Kessel -1978 UGE 10/18
Textes et Documents 1963 – 1968
:t3xla: - Le mouvement "maoïste" en France -Tome 2- Patrick Kessel -1978 UGE 10/18
Textes et Documents 1968 - 1969
:t3xla: - À Contre-courant 1963-1986 -Jacques Jurquet- 2001 -Préface de Jean-Luc Einaudi-
Le Temps des Cerises

:t3xla: -LA RÉVOLUTION NATIONALE ALGÉRIENNE ET LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS -tome 1 (1850-1920) -par Jacques Jurquet- - Éditions du Centenaire / E100- 1ère édition 1973 et 2ème édition augmentée 1979

:t3xla: -LA RÉVOLUTION NATIONALE ALGÉRIENNE ET LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS -tome 2 (1920-1939) - par Jacques Jurquet- - Éditions du Centenaire / E100- -1974-

:t3xla: -LA RÉVOLUTION NATIONALE ALGÉRIENNE ET LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS -tome 3 (1939-1945) - par Jacques Jurquet- Éditions du Centenaire / E100- 1979-

:t3xla: -LA RÉVOLUTION NATIONALE ALGÉRIENNE ET LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS - ALGÉRIE 1945-1954 : DES ÉLECTIONS A LA LUTTE ARMÉE - tome 4 de La Révolution Nationale Algérienne et le Parti Communiste Français - par Jacques Jurquet- co-édité par: Le Monde en Marche et les Éditions du Centenaire / E100

:t3xla: - ANNÉE DE FEU Algérie 1954-1956 - par Jacques Jurquet- collection Mémoires du XXe siècle -1997-
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Message par Nadia » 08 Juil 2004, 13:08

C'est qui ce Jacques Jurquet ? :dry: Le fondateur du jurquetisme ? :dry:
Nadia
 
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Message par finimore » 08 Juil 2004, 13:50

:t3xla: Jacques Jurquet est un vieux militant communiste qui après avoir été exclu du PCF en 1964 est à l'origine de la création de la Fédération des Cercles Marxistes-Léninistes en juillet 1964 qui devint en juin 1966 lors d'un Congrès, le Mouvement Communiste Français (marxiste-léniniste), et en décembre 1967 le PCMLF (Parti Communiste Marxiste-Léniniste de France. Le PCMLF fut interdit par la bourgeoisie le 12 juin 1968.
Jacques Jurquet fut pendant 20 ans le secrétaire général du PCMLF.
Il est membre d'honneur du MRAP sur Marseille.
Il fut le camarade et l'ami de François Marty.
:t3xla: Son dernier livre "A contre courant -1963-1986" retrace sa période "Maoïste".
La vie de Jacques Jurquet est celle d'un militant dont on peut ne pas partager toutes les positions mais dont tous ceux qui le connaissent reconnaissent la fidélité envers ses engagements anti-racistes, anti-fascistes et internationalistes.

Dés les années trente, il baigne dans l'ambiance des luttes contre la montée du fascisme. Pendant la guerre, il tombe amoureux d'une jeune fille juive (qui deviendra la mère de ses enfants); il entre dans la Résistance et, en 1941,
adhère au Parti communiste. Après-guerre, il participa aux luttes de cette époque, connut la prison et eut sa "période stalinienne". En 1956, il désaprouva le vote des pouvoirs spéciaux à Guy Mollet. Il rencontra aussi Baya, communiste algérienne expulsée d'Algérie, et participa à l'action de solidarité avec le peuple algérien. Au moment du grand désaccord entre communistes chinois et soviétiques, il refuse de suivre la direction du PCF dans la condamnation des Chinois.

Il va devenir l'un des fondateurs du PCMLF et l'un des principaux dirigeants du courant "maoïste" en France.
Aujourd'hui dans sa quatre-vingtième année, il continue de militer contre le racisme...

Ce volume de son autobiographie porte sur la période "mao". C'est un livre précieux pour qui veut comprendre les enjeux de cette époque et le parcours de nombreux militants, jeunes ou chevronnés, enthousiasmés par la révolution chinoise, qui ont voulu travailler à des changements révolutionnaires dans leur propre pays, lutter contre l'impérialisme et promouvoir la solidarité entre les peuples.

:t3xla: Plus d'infos sur Jacques Jurquet sur le site des Editions Prolétariennes
Communiqué de Jacques Jurquet après le décès de Christian Maillet
Documents sur la lutte idéologique au sein du PCML de 1985 à 1986
Sur François MARTY
voir également la page Livres du site des EP
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Message par logan » 08 Juil 2004, 17:39

De Jurquet j'ai lu il y a un bout de temps le bouquin de Mai 68.

Jurquet arrivait à placer l'apologie de Mao et du "grand peuple chinois" à longueur de pages dans un bouquin parlant de Mai 68. :blink:

Caupo> On peut savoir ou t'as milité ou et combien de temps?
Qu'est ce qui a fait que tu a renié le maoisme?
logan
 
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Message par othar » 08 Juil 2004, 19:04

J'avais écrit ceci
sur les maoistes

Toi qui en as été Caupo, qu'est-ce-t'en penses?
othar
 
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Message par othar » 08 Juil 2004, 20:51

(Caupo @ jeudi 8 juillet 2004 à 20:20 a écrit :
(othar @ jeudi  8 juillet 2004 à 20:04 a écrit : J'avais écrit ceci
sur les maoistes

Toi, qu'est-ce-t'en penses?

C'est assez juste. bien sur, mon problème est que je n'ai pas connu la variété d'ici, particulièrement épouvantable selon on m'a racconté.

La plupart des militants gagnés après les scisions des PC officiels ( ce sont des cadres des Pc qui étaient à la tête des PC M-L, mais qui évolutionaient vers la gauche) rentraient chez les M-L parce que dégoutés avec les trahisons à repetititon des PC et par la nullité monumentale des trostkards.

C'était simple: les "révisionnistes" nous raccontaient qu'on pouvait prendre le pouvoir par "la voie pacifique" (on a vu ce que cela a donné) et les trotskards buvaient le café tout en faisant des "analyses" sur la "révolution mondiale" (ils ne sortaient jamais le cul du café sauf pour faire encore d'autres "analyses").

Ils ne restaient que ceux qui lachaient tout, vie de famille, de couple, argent, "plans de carrière" et tutti quanti (pour ceux qui avaient quelque chose) et partaient dans les bidonvilles, la campagne, les usines etc. Et cela 24 heures sur 24. Ceux-là on pouvait les entendre et les suivre.


Pourtant, il y a un truc que je comprend pas bien: dans les années 60, il devait être assez dangereux en Amérique Latine de se réclamer des idées révolutionnaires.

La situation politique devait donc effectuer une certaine selection sur les militants (par rapport à aujourd'hui).

Donc j'imagine qu'indépendamment des divergences théoriques, les militants dans leur ensemble devait avoir un certain sérieux?
Cela là-dit je connais pas très bien la période là-bas... :emb:
othar
 
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