Canicule et rejets des centrales nucléaires

[j1v3]

Sur le problème des déchets lire par exemple => Encore et toujours le nuclèaire... bien que n'étant pas expert ça à l'air un peu plus construit comme raisonnement.

Le sujet semble d'ailleurs avoir été longuement abordé sous pas mal d'aspect mais peut-être faut il crée un nouveau fil scientifique sur le nucléaire ca m'éviteras de fouiller les archives :wub:

[mael.monnier]

bon mael, si tu as des travaux scientifiques montrant que l'eau des circuits de refroidissement des réacteurs nucléaire est radioactive tu les cites, mais si ça releve de tes phantasmes comme dieu tu nous épargnes tes commentaires...

J'avais dit cela de manière instinctive ("au nez") et cela se confirme : l'eau rejetée par les centrales est plus radioactive que l'eau entrante :

Dans la Seine en aval du CNPE de Nogent-sur-Seine, des radioéléments artificiels sont occasionnellement détectés dans les sédiments (60Co et 110mAg) et dans les mousses aquatiques (58 et 60Co et 131I) à des concentrations respectivement inférieures ou égales à 3 et 12 Bq/kg sec. Ce faible marquage des compartiments étudiés par des radioéléments caractéristiques des effluents liquides de la centrale nucléaire souligne l'influence de cette dernière sur le milieu aquatique, tout au moins jusqu'à la Varenne-sur-Seine (environ 40 km en aval).

Pour cette centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, sur la page 90, un histogramme illustre la différence de teneur en césium 137 de l'eau entre l'amont et l'aval (centre-ville) :

[mael.monnier]

ce n'est pas la teneur en cesium c'est la radioactivité de l'eau qui est mesurée...

C'est la teneur en césium radioactif, donc en césium de l'isotope 137.

Le césium-137 est un élément radioactif à durée de vie moyenne. Sa période est de 30,15 ans. Il est émetteur bêta. Il est produit avec une relative abondance dans les réactions de fission. L'attention prêtée au césium-137 tient au fait qu'à l'échelle d'une centaine d'années, il est la principale source de radioactivité des déchets des réacteurs nucléaires avec le strontium-90 et les isotopes du plutonium.

Les deux principaux produits de fission à vie moyenne sont en effet le césium-137 et le strontium-90. Ces deux noyaux sont produits à raison de 24 et 10 kg par an dans le combustible usé d'un réacteur REP à eau pressurisée conventionnel.

(Source : http://www.laradioactivite.com/pages/00_ph...e/02_cesium.htm)

Qu’est-ce que le césium 137 ?

Il s’agit d’un élément radioactif (radionucléide) issu de la fission de l’uranium et dont la demi-vie (période radioactive) est de trente ans. Il faudra donc attendre trois siècles pour que la quantité de césium 137 ait diminué d’un facteur 1000.
Comme toute substance radioactive, le césium 137 émet un rayonnement au cours de sa désintégration. Dans son cas précis, il s’agit d’un rayonnement relativement énergétique pouvant endommager les tissus situés à proximité.

(Source : http://www.acro.eu.org/enfantcherno.html)

Selon la teneur en césium 137, c'est-à-dire selon le nombre d'atomes de césium radioactif dans un volume ou une masse donnée, on a donc plus ou moins d'atomes qui se désintègrent dans ce volume ou cette masse. Plus la teneur en césium 137 est importante (les autres facteurs étant constants), et plus l'intensité radioactive (le nombre de désintégrations d'atomes par seconde, qui s'exprime en becquerel comme tu l'as souligné) est forte.

Le césium 137 qui provient de la désintégration du xénon 137 (qui provient lui-même de la désintégration de l'iode 137), se désintègre en baryum 137m puis en baryum 137 stable. A chaque désintégration, un rayonnement bêta est dégagé (rayonnement radioactif).

la radioactivité naturelle de l'eau est de deux becquerels par litre et passe entre 10 et 5 apres la centrale.

On parle ici de becquerels par kilo sec (sédiments de l'eau) et non pas par kilo frais (eau)...

donc ces doses sont tellement minimes qu'elles ne présentent aucun danger pour l'environnement et la santé humaine.

Oui parce que c'est dilué par l'eau de la Seine. Mais si tu prends de l'eau qui sort de la centrale (de l'eau chaude), comme à Moscou selon Nadia, cela m'étonnerait que les concentrations en éléments radioactifs (tels que le césium 137) soient négligeables pour la santé. Et donc mieux vaut ne pas se laver ou employer de l'eau chaude à Moscou...

Sinon voici le lien du rapport de l'ACRO que j'avais cité dans mon post précédent mais que j'avais oublié de donner : http://www.acro.eu.org/lit9924s.pdf

mael.monnier

 

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[mael.monnier]

[quote=" (canardos @ dimanche 25 juillet 2004 à 10:57"]
ce n'est pas la teneur en cesium 137! le becquerel est une mesure de la radioactivité.

Selon l'histogramme pourtant, on parle bien de la radioactivité (exprimée en Bq/s) due au césium 137... Et plus la radioactivité due au césium 137 est importante, plus la teneur en césium 137 est importante. Il y a une relation de proportionnalité entre les deux, ce qui fait que je pouvais parler de teneur en césium 137 (c'était pas faux)...

A lire à propos de la pollution nucléaire de l'eau :
- [url=http://www.criirad.com/criirad/actualites/Communiques/Cruas/CPeCruasH3.doc]Contamination par le tritium à la centrale nucléaire de CRUAS-MEYSSE - Communiqué de presse CRIIRAD du 9 mars 2004 (format Word, 154 Ko)[/url]
- [url=http://www.criirad.com/criirad/actualites/etudeslabo/SYNTHBLAYAIS.doc]Etude critique de l’évaluation de l’impact radioécologique du CNPE du Blayais - Synthèse / octobre 2002 - CRIIRAD (format Word, 3350 Ko)[/url]
- [url=http://www.codem-gie.fr/interventions/stel.htm]CODEM - STEL: Station de Traitement des Effluents Liquides - traitement des rejets des installations nucléaires du site de Marcoule (format HTML)[/url]

Il y a un manque d'études sérieuses sur le sujet...

[mael.monnier]

Si on tient à chipoter oui. Je vais donc dire teneur de radiation due au césium 137 par kilogramme d'extrait sec d'eau. Mais comme la teneur en césium 137 est strictement proportionnelle (un atome de césium 137 qui se désintègre dégage toujours la même quantité de radioactivité), je dis teneur de césium 137, c'est juste un changement d'échelle de l'histogramme, qu'il faudrait effectuer.