3 enfants sur 10 ne partent pas en vacances

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Valiere » 25 Juil 2004, 09:34

Je souhaite lancer un débat sur le départ en vacances, les écoles ouvertes, semi loisir pour pauvres, les centres de loisirs...
Je commence par ce petit texte de la JPA : Jeunesse Au Plein Air...
Quand la JPA parle de ceux qui partent en vacances, elle y intégre ceux qui partent une semaine chez papi mami....



"3 enfants sur 10 ne partent pas en vacances. Les vacances et les loisirs participent au développement personnel, social et culturel de chaque enfant. Le départ en centre de vacances et de loisirs permet, dans un ambiance de détente et de jeux, de découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles activités, de faire des rencontres, de construire des projets et de partager des temps de vie collectifs"
Valiere
 
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Message par mael.monnier » 25 Juil 2004, 09:44

Il faudrait déjà que tous les enfants vivent correctement le reste du temps. Lorsque l'on sait que "ce système économique [...] laisse plus d’un million d’enfants, rien qu’en France, grandir dans la pauvreté" (comme le rapporte André Chassaigne cité par l'Huma du 17 avril 2004), c'est énorme... En outre, il faudrait déjà penser à améliorer l'habitat et l'environnement urbain puisque c'est le quotidien...

Mais sinon je suis d'accord sur le principe si les priorités budgétaires peuvent le permettre (il faut d'abord penser aux hôpitaux, aux logements, aux établissements scolaires, aux voies ferrées et fluviales, etc.). C'est pas demain la veille qu'on pourra le faire...
mael.monnier
 
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Message par Valiere » 25 Juil 2004, 11:39

Il suffirait de développer les centres de loisirs... Prendre tous les locaux disponibles l'été: les écoles notamment et organiser des mini séjours à la campagne ou à la mer...On pourrait ainsi envoyer des millions d'enfants en vacances même une semaine, c'est mieux que les grandes opérations médiatiques du Secours Populaire : la JOV, la journée oubliée des vacances....
Valiere
 
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Message par Valiere » 25 Juil 2004, 13:10

LE DROIT AUX VACANCES POUR TOUS LES ENFANTS…
OU PASSER DU REVE A LA REALITE

Quand on traverse une cité ou un autre lieu de vie durant le mois de juillet ou d’août, on voit de nombreux enfants seuls ou en groupe dans la rue s’occuper, passer leur temps…
Il y en a de plus égaux que d’autres !
Certains partent en vacances familiales loin de la ville, d’autres en centres de vacances pendant que trois enfants sur 10 restent sur place.
C’est une triste réalité qui ne doit pas devenir fatalité.
Le droit aux vacances est une conquête démocratique à conjuguer au plus vite, au présent !

La Convention Internationale des Droits de l’ Enfant garantit dans son article 31 le droit aux loisirs :
« Article 31
1. Les États parties reconnaissent à l'enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge, et de participer librement à la vie culturelle et artistique.
2. Les États parties respectent et favorisent le droit de l'enfant de participer pleinement à la vie culturelle et artistique, et encouragent l'organisation à son intention de moyens appropriés de loisirs et d'activités récréatives, artistiques et culturelles, dans des conditions d'égalité. »
Ce droit aux loisirs est loin d’être une réalité pour des millions d’enfants de ce pays qui bien souvent n’ont comme espace éducatif tout l’été que la rue ou le bas d’immeuble…
La Confédération des œuvres laiques la Jeunesse Au Plein Air a tiré depuis longtemps la sonnette d’alarme…
Pour que ce droit aux loisirs et aux vacances devienne une réalité pour tous les enfants, il est indispensable que des fonds publics relativement importants soient dégagés afin de développer les lieux de vie et d’activités, à la campagne, au bord de la mer, à la montagne et de garantir l’ accessibilité financière à toutes les familles.
L’engagement financier est indispensable mais il ne suffit pas…
L’expérience et la vie montrent qu’il existe aussi d’autres freins au départ en vacances, ils sont sociaux, voire culturels :
Le Secours Populaire qui mène une action au quotidien en faveur du départ en vacances des plus démunis constate régulièrement que des enfants qui ont leurs séjours payés ne partent pas :
hésitation de dernière minute, peur du saut dans l’inconnu…

Pour permettre le départ en vacances de tous les enfants il est nécessaire de s’appuyer sur l’existant, c’est à dire les centres de loisirs sans hébergement, structures de proximité bien identifiés par les familles…
Ces entités éducatives contribuent à favoriser la socialisation des enfants et à développer leurs compétences par la découverte et la pratique d’activités… Avec des animateurs et animatrices connu(e), l’enfant et sa famille préparent des vacances en internat pouvant prendre la forme de mini séjours…
Des expériences fort intéressantes sont menées par des municipalités…
Les élus et techniciens ayant constaté la baisse du nombre d’enfants fréquentant les centres de vacances et les réticences ou difficultés de nombreuses familles ont ainsi pris appui sur les centres de loisirs, structures proches, mieux connus…
Le mini séjour, c’est déjà le pied dans l’étrier, un départ préparé, voulu, organisé.

Mais les centres de loisirs ne peuvent pas accueillir tous les enfants ?
Certes … Oui… Mais durant l’été toutes les structures scolaires peuvent être utilisées ainsi que les équipements sportifs et culturels de la ville, c’est une question de choix politique et de priorité…

De nombreux moyens financiers doivent être dégagés… C’est une donnée incontournable mais il faut aussi réfléchir et mener une politique qui s’appuie sur une volonté, un diagnostic et des moyens adaptés…
Le droit aux vacances pour tous les enfants…C’est un enjeu ambitieux qui mérite notre attention et notre mobilisation
Valiere
 
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Message par zarta » 25 Juil 2004, 16:34

le droit aux loisirs est intégrés dans les "programmes" réformistes des chevènementistes et autres ps : la caf a créer des bons-loisirs et des bons-vacances.
le problème est que ces "bons" sont largement insuffisants en valeur et pour le coup ils deviennent inutilisables. Dans mon cas, j'ai droit aux deux sortes de bons et je dois dire que le bon-vacances suffit en valeur pour envoyer mon fils en colo (c même pil poil le prix de la colo vu mon quotient familial). Reste encore à acheter des fringues (car pour la colo, il en faut un certain nombre et tout le monde n'a pas ça dans ses tiroirs), faut encore acheter une valise etc. et surtout à avoir une place!
pour les loisirs durant l'année, c'est largement pire parce que les bons ne correspondent pas au prix réel de certaines activités, ne prennent pas en considération le prix de l'équipement ni celui des transports...
du coup la caf dit que 70% des bons ne sont pas utilisés et je veux bien les croire.
pour ce qui est des loisirs en centre municipal, franchement j'ai une expérience qui me fait dire que ce n'est pas là-bas que mon fils s'épanouira : les animateurs lancent aux gosses un ballon en leur disant :" allez maintenant c'est foot!!!" le problème est que c'est tous les jours foot...
Valère, tu me répondras que c'est pas très politique, certes mais c'est l'expérience quotidienne et qui dure depuis plusieurs années :mon fils à 10 ans; il n'est parti que deux fois en colo et n'a jamais été inscrit dans une activité extrascolaire dont les prix tournent autour de 3000 f/an dans ma ville parce qu'elles sont quasiment toutes organisées par des assoc et non par la mairie (ps) ; les assoc ne prennent pas en compte le quotien familial pour le prix... et notre maire (ps) se vante que notre ville fait partie de celle qui propose le plus d'activité extrascolaire de toute la région :D
zarta
 
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Message par Valiere » 25 Juil 2004, 21:36

Zarta, je ne te dirais pas que ton intervention est peu politique parce que efffectivement tu as raison sur la question des bons CAF...D'ailleurs il y a peu d'accompagnement et les parents ne savent pas s'en servir...Ce sont là des arguments supplémentaires.
Sur la question des centres de loisirs, il y a de nombreuses avancées... Peut être pas dans ta ville mais des mouvements d'éducation populaire comme les Francas onbt développé un programme appelé place de l'enfant pour que le centre de loisirs évolue... Là je pourrais développer puisque dans le Val de Marne, sans prétention de ma part, je fus le premier rédacteur de la charte de qualité des centres de loisirs...
Je connais très peu la position des différents groupes trotskistes de Bolivie ou de Grande Bretagne mais sur les questions des centres de loisirs j'ai quelques expériences...Je suis prêt à continuer et à expliquer mais je ne veux pas opportuner le forum....
Valiere
 
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Message par pelon » 25 Juil 2004, 23:40

(Valiere @ dimanche 25 juillet 2004 à 22:36 a écrit : Je suis prêt à continuer et à expliquer mais je ne veux pas opportuner le forum....
Je ne vois pas pourquoi si tu continues à développer ce sujet (en n'ouvrant pas 30 autres fils simultanément) cela importunerait le forum.
pelon
 
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Message par Valiere » 26 Juil 2004, 07:22

Je n'avais pas pensé ouvrir trente autres fils mais enfin... Donc je poursuivrai sur l'évolution des centres de loisirs
Valiere
 
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Message par Valiere » 26 Juil 2004, 13:13

Ce texte n'est pas un coupé collé mais une contribution que je viens d'écrire pour ce forum...
Cet avertissement est utile car j'ai écrit beaucoup par ailleurs sur ce sujet

LES CENTRES DE LOISIRS : DES ESPACES EDUCATIFS LUDIQUES INDISPENSABLES
QU’IL FAUT ADAPTER AUX BESOINS DES ENFANTS ET DES FAMILLES

Pendant longtemps les centres de loisirs ont été considérés comme des lieux de gardes, parfois même les parents, voire les enseignants les désignaient sous ce vocable…
Une des fonctions du centre de loisirs sans hébergement est effectivement l’accueil des enfants mais il ne s’agit là que d’une des missions de ces structures, considérées par la Jeunesse et Sports comme des entités éducatives…
En France, 6 à 7 % des enfants scolarisés en maternelle ou en élémentaire fréquentent les centres de loisirs sans hébergement (CLSH). Ce n’est qu’une moyenne recouvrant de nombreuses disparités : des communes sans lieux d’accueils et d’autres « intégrant » plus de 20 % d’une classe d’âge, notamment les villes étant dirigées par une municipalité communiste ou socialiste….
Les diagnostics locaux fins montrent qu’à partir de neuf- dix ans les enfants « désertent » les CLSH…

Cette désaffection a plusieurs cause :

-le coût relativement élevé pour les parents ;
- l’option prise pare certaines familles d’inscrire leurs petits dans des clubs spécialisés;
- le choix des familles préférant que l’enfant reste à la maison ou dans la rue…

Les grandes fédérations d’éducation populaire réfléchissent depuis une vingtaine d’années à la problématique des loisirs des enfants et des jeunes, à l’évolution nécessaire des structures et à la formation des intervenants, de plus en plus professionnalisés.
Les CEMEA, centres d’entraînement aux méthodes actives mènent depuis longtemps une réflexion sur la notion du temps libre, sur la qualification des acteurs étant considérés comme de réels éducateurs.
Les FRANCAS agissent pour que chaque enfant ou jeune puisse disposer d’un espace éducatif de qualité de proximité en relation à la famille et à l’école…

Toutes les grandes fédérations s’inscrivent dans une conception ouverte et moderne des centres de loisirs, la référence constante à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant n’est pas un effet de manche…
L’enfant doit devenir auteur et acteur de ses loisirs…

Naturellement il existe encore ça et là beaucoup de réelles garderies mais personne ne peut nier que de nombreux progrès ont été effectués…

L’enjeu est double :

- l’enfant doit avoir envie de venir au centre de loisirs car il y trouve un espace de découverte, de pratiques d’activités et de réalisation de ses propres projets.
- la mixité sociale doit être effective.

Tous les militants d’éducation populaire ont considéré comme une grande avancée l’arrêté de mars 1984 instituant l’obligation pour les équipes d’animation d’établir un projet pédagogique…
Ce projet n’est pas le passage obligé, l’écrit formel, c’est l’aboutissement d’une réflexion collective des animateurs pour répondre aux besoins des familles ….
Il y a encore beaucoup de pain sur la planche aujourd’hui, de nombreux obstacles doivent être levés mais la mobilisation des parents, des animateurs et des décideurs doit permettre d’engranger de nouveaux progrès.

Dès maintenant un certain nombre de priorités doit être dégagé :

- L’existence de locaux adaptés et modulables…ce qui suppose des constructions ou des aménagements dans les écoles, lieux d’accueil ;

- La mise en place de véritables quotients familiaux favorisant l’accessibilité ;

- La mise en œuvre d’un véritable plan de formation professionnelle, les animateurs sont des éducateurs comme les enseignants seule leur fonction est spécifique puisqu’ils se situent dans le champ du temps libre ;

- Le développement d’un réel partenariat avec toutes les structures culturelles et sportives de la ville afin que les enfants aient accès à des activités diverses

- Le respect du rythme de l’enfant et de sa place au cœur des projets pédagogiques.
Quand on interroge les « publics » ils répondent massivement que leur souhait principal, essentiel est de se retrouver entre copains…Il est indispensable que l’activisme forcené soit combattu…L’enfant a besoin de temps pour se poser, se reposer…

Le centre de loisirs est un espace éducatif ludique devant permettre à l’enfant de développer ses propres capacités, de pouvoir avoir accès à toutes les activités sportives ou culturelles présentes sur la ville et de prendre en charge avec l’aide d’animateurs …
Un pari pour l’avenir ? Non…une réalité à construire.
Le temps libre est un espace éducatif indispensable pour tout un chacun…pour les adultes mais aussi pour les enfants.
Valiere
 
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Message par zarta » 27 Juil 2004, 21:27

grosso modo je suis assez d'accord avec ce qui me semble rester des belles phrases parce que la réalité des faits est très éloignée;
je ne doute pas de ta bonne volonté, mais je m'interroge sur les conséquences de ces belles phrases.
le ps aussi a voulu prendre en compte le rythme de l'enfant, le fait que l'enfant soit décideur de son activité...
résultat à l'école : l'enfant passe tellement de temps à faire des "loisirs" qu'il n'apprend plus à écrire correctement.
je ne veux pas critiquer simplement parce que c'est le ps, mais l'aggravation du niveau scolaire me semble aller à contre-sens d'une émancipation de la classe ouvrière, sous prétexte d'ouvrir les horizons de l'enfant, de le laisser diriger son activité etc. et aussi sous prétexte d'élaborer un projet pédagogique.
le projet pédagogique prend souvent des formes d'obligation pour faire plaisir au ministère, n'a qu'un contenu creux, qui n'apporte pas grand-chose aux enfants en question, si ce n'est de leur faire perdre leur temps.
Dans l'école de mon fils, par ex., ce projet se résume à tenir une chorale depuis la maternelle. Mon fils qui entre en CM2 a maintenant une sainte horreur de tout ce qui peut chanter...., même moi :ohmy: (le salaud, quand je chante, il me dis " tu peux pas te taire!). Et en attendant, c'est moi qui dois lui apprendre ses règles de grammaire... parce qu'au delà de la chorale, il a sport deux fois par semaine, anglais, art plastique, ateliers décloisonnés (art mais pas spécialement avec son instit)...

quant au centre de loisirs, puisque c'est davantage le sujet, je crois que le manque d'inscription au delà des 10 ans de l'enfant vient plus justement du manque de loisirs organisés. Peut-être n'est-ce qu'une impression, mais je constate tout de même qu'en maternelle, on proposait bien plus de chose aux gosses. Alors qu'en primaire on les lache plus dans la nature, on se dit puisqu'ils sont "grands", ils savent ce qu'ils veulent, donc ils peuvent proposer eux-mêmes. Ce qui est totalement faux, parce qu'ils n'ont que 10 ans et ne sont tout de même pas des ados. En leur demandant de proposer eux-même ou de faire tout seul, je pense qu'on leur en demande trop et que les gosses aiment assez non pas être dirigés comme des automates mais être guidés, voire un peu poussés. Des fois, quand tu proposes un truc à un gosse de 10 ans, il va te dire : non j'ai pas envie. En fait, il n'a pas envie de bouger. Mais l'activité par elle-même le passionnera, si du moins à la base tu lui as dis et "ben fais-le quand même". c'est peut être de la flegme, peut être aussi une certaine peur de l'inconnu etc. En tous les cas, pour moi, ce n'est pas bon de les laisser seuls décider.

pour revenir sur l'exemple de mon fils (sans égocentrisme, juste pour un exemple concret) : en maternelle, il adorait le centre qui proposait différents styles d'activités (travaux manuels sur place, sport sur place ou extérieur, visite de musée, de chateau ou cinéma, spectacle) et où les gosses étaient poussés à s'inscrire dans au moins une activité.
A six ans, premier centre "primaire" : il se retrouve parmi les plus "petits" des "grands" : on ne l'invite plus à s'inscrire nul par , résultat = il ne fait plus rien du tout. résultat : fin du centre de loisirs.
A 8/9 ans : comme il est plus grand, il cogite plus sur la nécessité de s'inscrire, et du coup a quelques activités.
10 ans : aucune activité précise proposée, sport à gogo pour qui veut se "défouler"... résultat : fin du centre, et fin définitive provoquant jusqu'au dégout des colonies de vacances tenues par les mêmes "animateurs" qui proposent boom à gogo dans les colo... ce qui, vous l'avez compris, débecte mon fils qui doit déjà chanter toute l'année...

Autre exemple, dans une autre ville où j'ai travaillé et où les activités extra-scolaires en générale me paraissaient fort sympa : donc je vais voir comment ça se passe : danse pour les filles, avec idée de brassage culturel qui me semblait positif. Résultat : des petites nanas de 7/8 ans qui se tortillent le derrière à moitié à poils. Je veux pas paraître ringarde, mais quand même, on ne va pas me dire que c'est du culturel, que c'est pour l'épanouissement de l'enfant ! on aurait cru des futures poupées barbies de toutes le couleurs...

L'idée d'une "éducation populaire" dans les centres de loisirs a fait effectivement des progrès, mais les résultats positifs ne se sont fait ressentir que dans les années ... 1970, peut être 1980. Maintenant, c'est de la démagogie à 100% tant qu'on aura pas dit ouvertement que la base de l'éducation c'est avant tout l'écriture et le calcul (désolée de revenir à des notions d'avant-guerre, mais comme elles ne sont même plus d'actualité, il faut bien les rappeler).
J'ai moi-même fait des colos dans les années 70, en tant qu'enfant, et je pense qu'il y avait bcp plus de "vivre ensemble" que maintenant parce qu'on était vraiment "ensemble" et pas simplement mis les uns à coté des autres. L'esprit individualiste, qui vient des parents, de la tv, de l'école et de la société en général, fait qu'on est plus vraiment "ensemble". c'est pas le centre de loisirs ou les colos qui vont changer ça. parce que rien que lorsqu'un enfant à des Nike tandis que l'autre n'a que des baskets fait qu'on n'est déjà plus "ensemble".

Je m'arrête là pour l'instant sinon je vais y rester toute la nuit tant il y aurait à dire...
zarta
 
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