1er février : manif retraites

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par pelon » 29 Jan 2003, 18:36

(emman @ mardi 28 janvier 2003 à 17:18 a écrit :Moi je le rouve pas mal ce tract et je pense que si j'avais pu l'avoir pour le montrer pendant la réunion que l'on a fait dans ma boite, on aurait peut-être pu faire un truct dans le même genre.

Juste un truct, et là, je suis un peu confu vu que c'est moi qu'ai mis ces chiffres en ligne :emb: : 9200 milliars pour le PIB, apparemment ce serait en franc et en fait c'est 1400 milliards d'euros. Du coup c'est pas 8.3 milliards, mais 1.3 milliard d'euros.
Désolé, j'avais vérifié certains des chiffres quand on me les avait envoyé, mais pas celui-ci...

Si ça se trouve pour les 37.5, le montant est peut-être en franc aussi vu que d'après ce qu'avait dit le militant du PT, c'est tiré du même document de FO.

On vient de s'en apercevoir. Désolé... :emb:

Au niveau de la mobilisation, les syndiqués (de la CGT) ont l'air d'être motivés pour y aller, pour les autres salariés de la boite, ils ont l'air plutôt loin d'être décidés, mais ça commence à en parler (un peu).

Au niveau des médias, c'est vrai que la CGT est complètement absente, on entend plus que l'autre crétin de Chérèque qui donne vraiment pas envie d'aller manifester...

Peux-tu me redonner les chiffres sûrs si tu les as. Je suis largué;
pelon
 
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Message par zejarda » 29 Jan 2003, 20:49

Dans ma boite (une societeé de service informatique), j'ai demandé a la DP CGT si on affichait des tracts pour un appel a la manif. Elle a envoyé des mails a la CGT pour avoir un peu de matériel, et a ce jour rien. Pas de réponse. Alors le tract de Pelon est le bien venu, surtout qu'il est un peu plus offensif que ce que l'on aurait pu avoir de la CGT.
Tout cela pour dire que la CGT ne jette pas toutes ses forces dans la batailles, voir ne fais absoluement rien pour la mobilisation. Cela était normal lorsque nous avions la Gauche Plurielle, mais là c'est a ni rien comprendre. Le vote Chirac qui dure ??? Soutient a la politique UMP ? En tout cas rien n'est fait pour gener le gouvernement.
zejarda
 
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Message par Screw » 29 Jan 2003, 20:55

J'espère que ce n'est pas partout comme cela parce que là on est mal...
Screw
 
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Message par emman » 30 Jan 2003, 09:40

Bon voila, ceux qu'il y a sur le tract de la CGT de ma boite. J'ai demandé au camarade de la CGT, si cette fois c'était bon, il m'a dit oui.


Pour maintenir les retraites
jusqu’à 2040, il suffirait d’y consacrer
chaque année + 0,09 % des richesses
produites, soit actuellement
+ 1,26 milliard d’euros,
sur les 1 400 milliards du PIB.

Revenir aux 37,5 ans de cotisations
pour tous ne coûterait que
4,2 milliards d’euros par an.

Alors que
l’exonération des charges
patronales s’élève à
18,2 milliards d’euros par an.

Et programmation militaire de :
6 sous-marins = 10 milliards d’euros
1 porte-avions = 3 milliards d’euros
68 hélicoptères = 5,5 milliards d’euros
350 chars = 5,9 milliards d’euros
48 avions Rafale = 2,7 milliards d’euros
BUDGET MILITAIRE POUR 2003 =
40 MILLIARDS D’EUROS (+ 6,1 %)

En revanche :
1 million d’emplois créés
apporterait 80 milliards d’euros
Taxer les revenus financiers à 7 % :
40 milliards d’euros

Elargir l’assiette
des cotisations patronales :
25 milliards d’euros
emman
 
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Message par pelon » 30 Jan 2003, 10:47

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Message par stef » 30 Jan 2003, 11:13

Appel signé par 22 agents présents sur 23 dans un centre du trésor

a écrit :
ADRESSE AUX DIRIGEANTS SYNDICAUX

Le gouvernement Chirac-Raffarin dévoile peu à peu son dispositif pour engager la « réforme » des retraites.
Ses objectifs sont connus :
- faire passer les fonctionnaires à 40 annuités, détruire le code des pensions et les régimes particuliers ;
- introduire les fonds de pension ;
- préparer de nouveaux reculs pour le régime général et les retraites complémentaires.

La méthode que le gouvernement entend utiliser  a elle aussi été exposée : le gouvernement entend engager sur la base de ses objectifs une vaste concertation avec l'ensemble des organisations syndicales. D'ores et déjà l'ensemble des confédérations ont participé au Conseil d'Orientation des Retraites. L'objectif d'une telle concertation est clairement expliqué par Francis Mer : « Au plus tard en juillet prochain, le gouvernement aura présenté devant l'Assemblée Nationale sa politique de retraite et la fera passer. ». Il s'agit pour le gouvernement d'associer étroitement les directions syndicales et de leur faire prendre en charge sa politique comme on l'a vu à EDF(à l'exception de la fédération FO qui a boycotté les négociations), où la résistance des salariés a empêché que la CGT signe le relevé de conclusion.

Alors dirigeants syndicaux nous nous adressons à vous :
Nous n'accepterons pas aujourd'hui ce que nous avons massivement rejeté en décembre 1995. Il n'y a aucune base de discussion avec le gouvernement Chirac-Raffarin.
Accepter le cadre de la concertation, c'est faire le jeu du gouvernement au lieu de préparer le combat.

La première mesure à prendre en défense de nos retraites
C'est que vous preniez clairement position :
-37,5 annuités pour tous, public ou privé ;
- maintien intégral du code des pensions et des régimes particuliers.
Que vous déclariez solennellement :
- qu'en conséquence vous refusez toute discussion avec le gouvernement sur cette question.


Et si Rojo y voit une "supplique" qu'il aille parler au responsable FO de ce secteur... parce que, visiblement, lui ne 'a pas vu ainsi ! Mais alors, pas du tout du tout....
stef
 
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Message par emman » 30 Jan 2003, 11:43

La confédération CGT a jugé bon de faire une petite precision sur la déclaration commune. On peut donc penser que la grogne des adhérents est remonté au sommet...
Evidemment elle se garde bien d'expliquer en quoi le fait qu'il y est comme seul chiffre 40 annuitées n'avaliserait pas l'abandon des 37.5 pour tous, elle essaye juste de noyer le poisson...


a écrit :

Note " Retraite "
22 janvier 2003

Précisions à propos de la revendication d'un " droit de départ à taux plein avant 60 ans, dès 40 ans de cotisations, pour les salariés ayant, aujourd'hui, commencé à travailler très tôt'.

Ce point 5 de la déclaration commune n'est pas toujours correctement interprété. Cela risque de nous faire passer à côté de deux enjeux importants. Il est donc impératif d'apporter des éléments de réflexion, de préciser notre approche de cette question.

1. La justification d'une revendication importante qui concerne plus de 800 000 salariés.

Il faut revenir sur la rédaction précise. Dans la phrase " Obtenir un droit de départ à taux plein, avant 60 ans, dès 40 ans de cotisations, pour les salariés ayant, aujourd'hui, commencé à travailler très tôt ", il y a une exigence et une condition.

L'exigence, c'est la possibilité de partir à la retraite avant 60 ans, c'est-à-dire avant l'âge " légal " de la retraite. La condition, c'est d'avoir la possibilité d'anticiper son départ avec une retraite à taux plein. Cette possibilité est offerte aux salariés qui ont commencé à travailler très tôt puisque la condition exigée est de totaliser 40 années de cotisations (de travail). L'élément principal qui a guidé l'ensemble des organisations est la prise en compte d'une exigence particulièrement forte des salariés de prendre leur retraite plus tôt en reconnaissance de réalités particulières d'un environnement du travail dans les années soixante et soixante-dix :
- semaine de 48 heures ;
- congés payés limités à 2 ou 3 semaines ;
- travail physiquement très astreignant pour les catégories ouvriers.

Si ces salariés ont leurs 40 années de travail avant 59 ans, cela veut dire qu'ils ont commencé à travailler avant l'âge de 20 ans. Certains ont même commencé à 14, 15 ou 16 ans.

Cette exigence est la reconnaissance d'une situation particulière au regard des conséquences de l'ensemble de ces éléments et d'une vie au travail plus dure, se traduisant par une espérance de vie plus courte donc d'un temps en retraite inégal.

Notre volonté de faire aboutir cette revendication est d'autant plus grande que les dispositifs de gestion de l'emploi antérieurs qui permettaient des départs anticipés ont été supprimés, l'ARPE pour les salariés du privé et le CFA pour les salariés du public.

Toutes les organisations syndicales ont signé ou ont demandé le maintien de ces dispositifs. Des luttes, actions, pétitions importantes ont été soutenues par des milliers de salariés. Mais sans succès. Il s'agit de reprendre la revendication dans un autre contexte.

Quelles étaient les conditions pour bénéficier de l'ARPE ou du CFA ?

Dispositif ARPE

1er accord : le 6 septembre 1995.
- Totaliser avant 60 ans 160 trimestres (40 annuités) de cotisations (tous les régimes de base confondus).
- Justifier de 12 ans d'affiliation au régime d'assurance chômage.

Le volume d'emploi était maintenu dans l'ensemble de l'entreprise (un départ = une embauche). C'est pour cette dernière raison que ce dispositif était géré par l'UNEDIC, servi par le fonds paritaire d'intervention en faveur de l'emploi.

Cet accord n'était pas pérenne. Il a été renouvelé par voix d'accords ou d'avenants introduisant des conditions d'accès plus restrictives pour prendre définitivement fin au 1er janvier 2003 par l'avenant daté du 1e juillet 2000.

Conditions d'accès
Être âgé de 58 ans et totaliser 160 trimestres
Être âgé de 57 ou 58 ans avec un début d'activité avant 15 ou 16 ans et totaliser 168 trimestres
Être âgé de 55 ans avec un débat d'activité avant 15 ans et totaliser 172 trimestres.


Dispositif CFA

Bénéficiaires : fonctionnaires et agents des trois fonctions publiques.

Jusqu'à fin 2002 :
-Âge : 58 ans
- soit 150 trimestres de cotisation et 25 années de services publics,
- 160 trimestres de cotisations et 15 années de services publics.
- Sans condition d'âge mais 172 trimestres validés et 15 ans de services publics.

À compter du 1er janvier 2003
Justifier au 31 décembre 2002 de 172 trimestres et 15 ans de services publics
- ou être né avant le 31 décembre 1946 et justifier de 160 trimestres et 15 ans de services publics
- ou être nés avant le 31 décembre 1944 et justifier de 150 trimestres et de 25 ans de services publics.

2. Pour autant, nous ne voulons pas substituer au droit à la retraite à 60 ans un droit général au départ en fonction de la durée de cotisation.

Le droit à la retraite s'articule autour de deux notions. L'âge minimum auquel les salariés peuvent faire valoir leurs droits (60 ans) et la durée de cotisation pour toucher une retraite à taux plein (150 trimestres hier, bientôt 160 trimestres, dans le privé).

L'ARPE offert aux salariés du privé et le CFA offert aux salariés du public, quelle que soit la branche industrielle ou la taille de l'entreprise, permettaient des départs anticipés avec des conditions de nombre de trimestres et/ou de conditions d'âge qui ne sont pas ou plus ceux ou celles demandés pour la retraite à taux plein à 60 ans. Pour rappel, en 1996, au moment de la mise en place de l'ARPE, les salariés du privé devaient justifier de 160 trimestres afin de bénéficier de ce dispositif et de 153 trimestres afin d'avoir la retraite à taux plein.

Les propositions de la CGT, reprises dans le texte commun, affirment les 60 ans comme point de repère collectif, pilier fondamental autour duquel doit se construire la reconnaissance de particularités pour un départ anticipé, tels les travaux pénibles ou une carrière longue au-delà du nombre d'annuités exigées pour la retraite à taux plein à 60 ans.

La CGT considère que cette affirmation est essentielle pour renforcer l'égalité de tous dans les droits à la retraite à taux plein à 60 ans mais pour cela les périodes d'inactivités forcées tels le chômage, les années d'étude et de formation doivent être validées.

Le risque engendré par la demande de départ à la retraite sous la seule condition d'une durée de cotisation (même de 37,5 annuités), serait la remise en cause de ce repère collectif, d'une retraite à taux plein à un âge donné (60 ans) ; le départ et le montant de la retraite seraient alors dans ce cas déterminés par le nombre de trimestres. C'est tout notre système qui serait remis en cause.

Au-delà de l'analyse et de l'orientation de la CGT pour une retraite à haut niveau pour tous au plus tard à 60 ans, tous les sondages d'opinion confirment le choix de l'opinion publique sur cette orientation.

L'obtention du point n°5 dans la réforme serait un progrès social important en améliorant l'ARPE dans ses conditions d'accès et surtout dans son montant.

emman
 
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Message par clavez » 30 Jan 2003, 12:21

pour mon expérience de diff de rue dans le X°, le tract, LO, que nous avons concocté sur le sujet part moins bien que celui sur le logement ou celui sur la grève arcade et les sans papier. Il est surtout bien pris par les travailleurs de couleur, peu par les jeunes et pas par les BOBOs.
Pour le reste j'ai déjà des commandes de la brochure du CLT à venir.
travaillant dans l'hotellerie la grève Arcade me préoccupe plus....
clavez
 
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