(pelon @ mardi 5 octobre 2004 à 15:46 a écrit : (gipsy @ mardi 5 octobre 2004 à 14:55 a écrit : Je suis assez d'accord avec Alex,
LA situation lors de Maastrich et celle actuelle sont sensiblement similiaire:
Ca n'intéresse pas la classe ouvrière et ça la détourne des vrais combats qu'il y auriat à mener.
Tout ce que disent rojo et Pelon aurait pu faire figure d'argumentaire pour le non à Maastrich dans ce cas là.
Ou encore inversement les raisonnement qui ont été ceux de Lo pour appeler à l'abstention à Maastrich pourraient être les seuls à être mis en avant.
Et du coup ce qui est ennuyeux, c'est de voir Lo, si toutefois Lo appelle au non, dans une situation identique donner une consigne de vote différente.
Situation indentique ... sauf peut être le rapport de force électoral entre LO et la LCr...
Je me méfie de ce genre de raisonnement. Ce référendum, c'est pareil que Maastricht alors :
1) pour gipsy (ou Alex, je ne suis pas sûr), il faut s'abstenir puisque l'abstention pour Maastricht était la bonne consigne de vote.
2) pour ceux qui étaient pour le NON à Maastricht, cela prouve LO a eu tort, la la la lalère.
Bon, chacun sa méthode mais ce n'est pas la mienne. Nous avons à décider de notre consigne de vote. Nous le ferons en fonction d'un certain nombre de données et déciderons de ce qui est le moins mauvais choix. Cela ne remet en rien en cause ce que nous pensons de l'UE et des arguments de ceux qui la pourfendent.
Mais ceux qui nous cherchent des poux dans la tête quoi que nous décidions, il faudra qu'ils attendent un peu.
Mais relisez ce qu'a dit Caupo sur la question, il a fait, lui, un raisonnement tout à fait intéressant et ... politique, excusez-le. :hinhin:
Disons quand même que les raisonnements de Lo pour donner la consigne de vote de l'abstention étaient eux aussi politique. Par conséquent ce n'est pas en agitant le foudroyant argument , lui il fait de la politique( sous entendu les autres non) que l'on va convaincre quiconque dans cette situation là.
Alors J'ai bien lu le raisonnement politique de Caupo et je crois même l'avoir compris. Et je pense qu'il pourrait être juste dans une certaine situation, justement celle qu'il évoque, c'est à dire qu'il y ait une certaine fermentation politique dans la classe ouvrière, des signes, des manifestations d'une volonté de sa part de bagarrer afin de ne plus subir les attaques tout azimut du gouvernement. Et du coup évidement pour ne pas se couper de cette frange la plus politisée de la classe ouvrière et bien mieux vaut prendre la direction des luttes et les poointer en direction des vrais ennemis : les bourgeois françaisCe que je conteste c'est justement qu'il y ait ,
en l'état actuelle des choses, une partie conséquente du monde du travail prête à bagarrer.
Il me semble que dans la LDCou dans la LO, LO avait analysé les résultats des régionales et européennes non pas comme une victoire de la gauche puisque la gauche avait récolter tout juste autant de voix que lors des présidentielles qui s'étaient conclues par une cinglante défaite.
Je propose donc de discuter du point suivant: Qu'est ce qui permet aujourd'hui de affirmer qu' une partie du monde du travail exprime plus son mécontentement qu'autrefois?