(Valiere @ mercredi 1 décembre 2004 à 18:30 a écrit : Il ne suffit d'avoir un programme ...La straté gie importe et tant que les révolutionnaires ne compredront pas la nécessité de tracer des perspectives crédibles, on en restera à la même situation.
Ceci me paraît parfaitement juste. Vous énoncez ici la clef permettant de sortir de l'apathie dûe à une psychologie de renoncement née de l'absence d'aboutissement en 2003 sur des objectifs globaux.
Pour beaucoup, la crédibilité de l'engagement passe par la révélation qu'un aboutissement sur des objectifs réalistes est possible.
Toute dynamique révolutionnaire est conditionnée par la levée de tels freins psychologiques.
Dans ce sens, je souscris pleinement à votre énoncé : "La stratégie importe et tant que les révolutionnaires ne comprendront pas la nécessité de tracer des perspectives crédibles, on en restera à la même situation." en y ajoutant les terme 'réalistes' et 'assurés', ayant pour effet de restreindre encore l'ambition immédiate qu'il conviendrait d'avoir dans la définition d'objectifs prochains constructifs et révolutionnaires.
Il n'est pas envisagé, ici, de considérer une dynamique spontanéiste mais bien une dynamique créée par la réalisation des objectifs s'inscrivant dans le cadre d'une stratégie calculée.
A titre d'exemple, une action massive, résolue, pour contrer des licenciements me semble pouvoir cristalliser des énergies individuelles impotentes d'individus frustrés.
Mais Rojo ne peut ignorer... ce n'est donc pas dans les perspectives stratégiques actuelles.