a écrit :Pour l'histoire de la viande halal, il me semble que la collecte de la taxe a été un échec. Ensuite, je ne vois pas en quoi cela poserait problème pour les autres élèves. Pour les athées, en quoi est-ce gênant que la bête ait été égorgée et vidée de son sang puis bénie ? Les sapins de Noël ne provoquent pas de crises d'urticaires, et le poisson le vendredi ne cause aucune crise à ce que je sache. Sinon, d'après ce que j'ai lu, il apparaître que pour les musulmans, viande Hallal et viande Casher, c'est pareil puisqu'ils ont le même Dieu que les juifs... Il suffirait donc de n'employer que de la viande casher ou hallal, et il n'y aurait plus de problème...
a écrit :Hallal" dans les cantines
Les nourritures « rituelles » n'ont pas leur place dans le service public de restauration scolaire
Les diverses attaques islamistes pour faire reculer la République ont pour cible préférentielle les enfants et adolescents. Quoi de plus émouvant -médiatiquement- qu'un enfant présenté comme victime ?
Après l'enfermement des fillettes dans le voile islamique pour leur atrophier le cerveau et les empêcher de raisonner, puis, pendant le ramadan, l'interdiction d'entrée au restaurant scolaire contrôlée par la « communauté des croyants » ou la rupture du jeûne pendant les cours, voici l'exigence de viande « licite » dite halal ou celle de repas sans viande.
Que des enfants ou des adolescents ne déjeunent pas ou ont des repas non équilibrés ne semblent pas gêner les compassionnels communautaristes. Respecter les obligations religieuses serait prioritaire par rapport aux apprentissages scolaires ou à la liberté de conscience.
Depuis quelques temps, les pressions exercées vis à vis d'élus, avec menaces de médiatisation, se multiplient. Lors des séjours de vacances de 5 jours organisés par les communes, certaines, pour avoir la paix, n'inscrivent plus la viande dans les menus, pour
tous ! La minorité vociférante prend en otage la majorité silencieuse. Aujourd'hui, Villefranche en Beaujolais est la cible des islamistes.
Comme d'habitude, le MRAP est du côté des communautaristes. Plus étonnant, le PS local serait sur les mêmes positions, d'après Le Progrès de Lyon (6/01/05), alors qu'un grand nombre de communes de gauche dans le Rhône ont fait l'objet des mêmes attaques obscurantistes sans céder.
1- Ne pas tolérer les demandes de repas rituels est indispensable pour les enfants.
Le contrôle de la nourriture rituelle, l'intérêt du halal -ou du casher- au delà de la manne financière considérable ( estimation de la redevance halal sur les 400 000 tonnes de viande abattue annuellement, 6 à 15 centimes d'euros par kilo), correspond à une forme concrète de contrôle social et familial. Il pénètre la vie quotidienne jusque dans la cuisine et dans l'assiette. La domination intégriste suppose que, dans tous les actes quotidiens, le croyant dominé vive la peur au ventre, la bouche inquiète, la fourchette soupçonneuse.
La liste des produits certifiés halal (boissons, eau, médicaments...) est en constante augmentation, directement proportionnelle aux sommes récoltées. Cela vise à une séparation « communautariste » distinguant les « religieux » des mécréants.
Ainsi, dans les restaurants scolaires, avec la demande de repas sans porc, puis sans viande, certains parents veulent que leurs enfants ne soient pas assis à côté de ceux qui mangent des nourritures impies.
Nous sommes bien dans la ségrégation des enfants en fonction de la religion de leurs parents. C'est la négation des principes fondamentaux républicains qui considèrent les enfants, adultes en devenir, indépendamment de leur origine, sexe ou religion.
2 - L'achat de repas rituels par les collectivités publiques est illégal. Une part importante des repas pris par les élèves dans les restaurants scolaires est réglée par le budget communal, donc les contribuables. La ligne budgétaire est très souvent supérieure à celle concernant les achats des livres et autres fournitures scolaires !
L'achat de repas ou les produits d'approvisionnement de la restauration collective doivent faire l'objet de marchés publics, sauf infraction administrative ou pénale de ceux qui les concluent (les responsables de collectivités et les Commissions d'Appel d'Offres), les vérifient dans certains cas (le Préfet), les règlent (le comptable public).
Une administration publique ne peut viser d'autres objectifs que des objectifs d'intérêt public. L'achat de produits à label religieux, halal ou casher, par une administration publique est un délit pénal, l'octroi d'avantage injustifié ainsi qu'une faute administrative puisqu'une administration publique ne peut subventionner aucun culte, ni directement, ni indirectement.
Le paiement d'une taxe, redevance ou dîme subventionnerait une organisation religieuse et constituerait une infraction ; Tout contribuable d'une commune pourrait alors saisir le tribunal administratif s'il apprend que les élus piétinent le droit public financier.
3- Quelques précisions sur les produits "hallal"
Le produit « à label religieux » ne se distingue pas d'un autre produit, sauf par un « rite » de traitement (technique d'abattoir, en général rustique) et surtout par une taxe, redevance ou dîme prélevée par une association « rituelle ». Trois mosquées ont l'autorisation de la certification du Ministère de l'Intérieur, en charge des cultes : Paris, Evry, Lyon.
Ces trois mosquées revendent le droit à la certification religieuse et des cartes de sacrificateurs, sacrificateurs permanents ou intermittents (pour la journée de l'Aïd). Donc il y a des associations qui se partagent le marché avec les mosquées, aussi bien au niveau des abattoirs que des boucheries. Principalement l'association AVS, filiale de l'UOIF, association loi de 1901, dont le but est « la satisfaction d'Allah le très haut » !
A la question d'évidence, comment obtient-on la carte de sacrificateur, l'absence de réponse est surprenante. Les services du Ministère de l'Agriculture, sensés être informés de la liste des sacrificateurs agréés, réclament les noms aux mosquées, sans succès. Il n'y a, à leur avis, aucune formation demandée. Evidemment, les services de l'Etat ne peuvent intervenir sur les critères religieux : pas d'anesthésie, bêtes tournées vers la Mecque, aucun contact avec des bêtes non licites.
Leurs contrôles, a posteriori, concernent l'hygiène et la protection animale, s'ils sont avisés que les sacrificateurs ont des couteaux qui ne coupent pas et qu'ils doivent s'y reprendre à plusieurs fois pour tuer la bête. Les recettes des associations percevant des redevances formidables sont-elles soumises à l'impôt ? Silence. La liste des agréments est- elle publique pour protéger les consommateurs des fraudes ? Cherchez-la. Bon courage !
Aussi, en réunion publique lorsque ce problème est soulevé, le résultat est certain : vociférations, menaces des membres des associations percevant cette manne. Il s'agit bien du nerf de la guerre menée par les intégristes contre la République.
Preuve en a encore été donnée aujourd'hui à 13 heures, dans le journal d'Antenne 2, lors du débat organisé entre Jean-Yves Vayssière de l'Ufal et Mouloud Aounit du MRAP sur la demande de repas hallal dans les restaurants scolaires.
Les hurlements, éructations suivis de menaces d'ouverture d'école coranique du président du MRAP, utilisant le discours communautaro-religieux habituel de l'UOIF, ont été immédiats dès qu'il a entendu les mots de laïcité et de République.
Michèle Vianes
(Valiere @ mardi 18 janvier 2005 à 22:34 a écrit : Parce qu'il y a séparation entre les églises et le service public et que je vois pas pourquoi un athée mangerait de la viande béni
Parce que la taxe existe bien sur les produits hallal et sur les contrôles d'hallalité même s'il y a quelque problème
Parce que les coûts d'abattage sont plus élevés
Parce que le contrôle sanitaire montre qu'elle est de plus mauvaise qualité
L'égalité veut aussi que l'on permette toutes les pratiques ou aucune.
Bon, ben dans ce cas là, on vire leurs sapins et décorations de Noël des lieux publics, leurs aumoneries & Cie, on ne fait plus de repas de Noël, et on sert du poisson n'importe quel jour de la semaine !
J'essayais juste de voir s'il était possible de faire cette concession afin de résoudre le problème autrement.
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