PC-LO-LCR-PT?

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par DocStarrduck » 17 Jan 2005, 22:01

Cher camarades donnez vite des réponses a ces jeunes qui s'interesse à l'extreme gauche !!!

http://www.assassin-productions.fr/phpBB2/...opic.php?t=1065

a écrit :Loin d etre un défenseur des partis communistes étatistes, je voudrai juste savoir les similitudes, les divergences aussi bien théoriques qu empiriques sur ces différents partis se réclamant du marxisme.


a écrit :salut hot sauce,
ça va pas être facile à expliquer en quelques lignes et en plus je ne sais pas quelles notions historiques tu as...enfin allons-y, on verra par la suite:

PC: Parti communiste (français c'est celui que je connais...) c'était un parti puissant après 1945 et pendant l'époque Georges Marchais...le problème c'est que ce sont des "staliniens" et qu'ils croyent au socialisme dans un seul pays, de plus ils sont désormais contre-révolutionnaires, y a qu'à voir ce qu'à fait le ministre Gayssot dans le gouvernement précédent... http://www.pcf.fr

LO: lutte ouvrière dirigé par notre Arlette nationale! ils se réclament du trotskysme mais ils en ont que l'apparence... http://www.lutte-ouvriere.org
LCR: ligue communiste révolutionnaire avec à la tête des Krivine et autre Besancenot ils se réclament aussi du trotskysme et de la 4ème internationale, ce parti a été crée à l'issu de la scission au sein du PCI en 1952 entre les lambertistes(OCI) et les pablistes (LCI) ces derniers ont formé la LCR actuelle... http://www.lcr-rouge.org

le point commun entre PC, LO et LCR c'est qu'ils ont l'apparence d'organisation ouvrière et qu'ils se réclament de la lutte de classe, le problème c'est qu'ils reçoivent des subventions de l'état (bourgeois biensûr) et qu'ils en profitent bien alors comment peut-on combattre son ennemi en acceptant de lui du fric???
et le point commun entre LO et LCR c'est qu'ils se disent trotskystes mais ils n'appliquent pas le programme de transition écrit par Trotsky en 1938, ils ne sont pas d'accord avec le fait que les forces productrices ont cessé de croitre...

j'en viens donc au PT (Parti des Travailleurs créé en 1991) issu de l'OCI (organisation communiste internationaliste) puis du MPPT (mouvement pour un parti des travailleurs), seul parti en france rassemblant des vrais bolchéviques, il fait parti de "l'entente internationale des peuples et des travailleurs" présidé par Daniel Gluckstein. Ils existent 4 courants dans ce parti: communiste, socialiste, anarcho-syndicaliste et trotskyste(4ème internationale). C'est aussi le seul parti politique en france qui est autofinancé et qui refuse les subventions de l'état. http://www.meltl.com/index.html


http://www.assassin-productions.fr/phpBB2/...opic.php?t=1065
DocStarrduck
 
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Message par Bonnissel » 17 Jan 2005, 22:12

Autrement dit : tout ce qui n'est pas d'accord avec nous n'est pas trotskyste, mais des traîtres.
Mouarf, c'est rafraîchissant comme truc ! :sygus:
Bonnissel
 
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Message par Puig Antich » 17 Jan 2005, 22:13

Ha ces éternelles forces productives ; ca évite de parler de l'impérialisme français en Afrique...
Puig Antich
 
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Message par Valiere » 18 Jan 2005, 00:32

a écrit :le point commun entre PC, LO et LCR c'est qu'ils ont l'apparence d'organisation ouvrière et qu'ils se réclament de la lutte de classe, le problème c'est qu'ils reçoivent des subventions de l'état (bourgeois biensûr) et qu'ils en profitent bien alors comment peut-on combattre son ennemi en acceptant de lui du fric???
et le point commun entre LO et LCR c'est qu'ils se disent trotskystes mais ils n'appliquent pas le programme de transition écrit par Trotsky en 1938, ils ne sont pas d'accord avec le fait que les forces productrices ont cessé de croitre...


Voici une vision bien partielle et un peu sectaire des orgas... On oublie de signaler que le CCI PT a abandonné la stratégie, voire la tactique de front unique!
Mais commre le dit Bonnissel, il n'y a pas que des trotskistes sur le champ politique se réclamant de la transformation sociale et du socialisme.
Valiere
 
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Message par DocStarrduck » 18 Jan 2005, 22:58

a écrit :A PROPOS DU PT, DE BLONDEL, DE LAMBERT ET DE L’ANARCHO-SYNDICALISME ...

L’ENTRISME TROTSKISTE EN MILIEU ANARCHISTE
samedi 10 mai 2003



Christophe Bourseiller, Cet étrange monsieur Blondel. Enquête sur le syndicat Force ouvrière, Éditions Bartillat, 1997.

par Ariane

Voici un livre savoureux qui mérite d’être dégusté à petites doses, tant certaines des informations qu’il contient ouvrent des perspectives sur d’autres recherches qui restent à faire. Christophe Bourseiller, connu autant comme acteur que comme écrivain, continue de nous surprendre par ses enquêtes pointues sur certains courants politiques qui préfèrent la discrétion et l’obscurité à la lumière du jour.


Comme son titre l’indique, ce livre est consacré à Marc Blondel, le dirigeant du syndicat français Force Ouvrière (FO), mais c’est le chapitre central, qui occupe plus de la moitié des pages de l’ouvrage qui est à nos yeux le plus intéressant. Il s’intitule : Le lambertisme : histoire d’un réseau d’influence.

Le lambertisme ?
Pour ceux qui s’intéressent à la politique, il s’agit de l’un des courants qui, en France, mais aussi dans d’autres pays, se revendique de la quatrième internationale de Léon Trotski. En Suisse, les militants de ce courant se regroupent notamment dans l’Union des cercles pour une politique ouvrière (UCPO) et en France dans le Parti des travailleurs (PT). Leur grand leader, qui fut candidat à la présidence française en 1988, se nomme Pierre Boussel, mais il se fait appeler Lambert, d’où le nom de lambertisme.

Fidèles en cela à la pensée de Léon Trotski, les lambertistes pratiquent l’entrisme dans les organisations du mouvement ouvrier (partis, syndicats, etc.). Certains d’entre eux semblent avoir une prédilection pour les organisations anarchistes et anarcho-syndicalistes. Dans l’après-franquisme, la CNT et la FAI d’Espagne ont été victimes d’interventions de ce type - notamment dans la région de Valence - ayant comme résultat un affaiblissement durable de ces organisations. Ici même, nous avons été assez directement concernés par ce problème lorsque la correspondante helvétique du périodique Le Monde libertaire, s’est avérée être une militante lambertiste (voir Le Monde libertaire et la Suisse, dans L’Affranchi n° 3, été 1992).

Le livre de Bourseiller donne donc d’importantes indications sur cette pratique en France. Il nous explique entre autres - et ce n’est pas là le moindre des paradoxes - que l’on peut être lambertiste sans être obligatoirement trotskiste, du fait que nous avons affaire à une sorte de secte qui tourne autour du leader fondateur et où tout le monde n’a pas accès à la même information.

L’organigramme du lambertisme français est constitué de quatre cercles concentriques. Au centre il y a l’organisation politique, le Parti ; ensuite on trouve les proches camarades de Pierre Lambert qui n’adhèrent pas nécessairement au parti, mais sont associés à la direction du réseau ; le troisième cercle est constitué des responsables politiques et syndicaux qui acceptent d’aider Lambert ou d’être aidés par lui et qui ne sont généralement pas trotskistes ; enfin on trouve les simples compagnons de route qui signent les innombrables pétitions (une spécialité lambertiste que l’on retrouve aussi en Suisse) et qui s’intègrent ponctuellement à des comités contrôlés par le parti.

Comme nous l’avons déjà signalé, les militants lambertistes pratiquent l’entrisme, ils pénètrent différentes organisations pour s’emparer des postes importants. En France, cette tactique a remporté des succès significatifs dans la Franc-maçonnerie, à la Libre Pensée... et bien sûr dans le syndicat Force Ouvrière où l’opération fut particulièrement délicate.

FO est un produit de la guerre froide qui a vu le jour grâce au soutien financier des syndicats américains, donc, indirectement de la CIA. La centrale regroupe en son sein des anticommunistes de droite et de gauche. Que des trotskistes, c’est-à-dire des marxistes-léninistes soient parvenus à y faire leur trou est donc a priori surprenant. Bourseiller nous explique qu’un tel exploit fut en partie redevable à l’action de quelques « anarchistes ». C’est grâce à une telle casquette que des proches de Lambert ont pu déjouer la méfiance de leurs camarades, parvenant ainsi à monter les marches de la bureaucratie de FO. Pendant que d’autres, anarchistes patentés, ne ménageaient pas leur soutien aux membres du parti.

Quelque part entre le troisième et le quatrième cercle lambertiste on trouvait, par exemple, Maurice Joyeux qui apparaît comme un « copain » de Pierre Lambert. A la fin des années quarante et au début des années cinquante, les deux hommes se côtoient dans un groupe de syndicalistes qui prétend réaliser l’unité entre la CGT et FO. Dès lors, «  Maurice Joyeux, on le verra souvent parrainer des réunions lambertistes, ou joindre son nom à la litanie des multiples pétitions trotskistes. Il devient un compagnon de route occasionnel...  » (p. 109). Ce célèbre pilier de la Fédération anarchiste fut-il conscient du rôle que lui faisaient jouer les lambertistes ou était-il un idiot utile ? Nous laissons aux historiens du futur le soin de trancher. En tout cas, selon d’anciens trotskistes, «  l’infiltration lambertiste dans le mouvement anarchiste (...) a été profonde et fructueuse » (p. 127).

Dans cette entreprise, deux bureaucrates de FO ont joué un rôle important, il s’agit de Joachim Salamero et d’Alexandre Hébert. Ici, nous avons affaire à d’authentiques lambertistes qui n’ont d’anarchiste ou d’anarcho-syndicaliste, comme ils aiment s’appeler, que la plume sur le chapeau. Outre le fait qu’il est permanent syndical de FO en Gironde (Bordeaux), Joachim Salamero est président de la Fédération nationale de la Libre Pensée, une organisation qui, en France, est désormais « totalement passée sous contrôle lambertiste  » (p. 224).

Quant à Alexandre Hébert, l’inamovible secrétaire départemental de FO en Loire-Atlantique (Nantes), il n’hésite pas à se présenter, sous la plume de son biographe, comme «  le dernier des libertaires » [1] de l’Hexagone. Mais d’une part, Hébert serait depuis 1969 membre du bureau politique du parti lambertiste, de l’autre il a tissé des liens pour le moins étranges avec des politiciens de droite et d’extrême droite. En 1965, Alexandre Hébert appelait à voter pour le député-maire sortant de Nantes, André Morice, un radical, partisan de l’Algérie française, qui s’était illustré, en 1957, comme ministre, en électrifiant la frontière entre l’Algérie et la Tunisie. D’autre part, le biographe que Hébert s’est choisi, Joël Bonnemaison, a milité, dans les années soixante-dix, au Front National. Ce Bonnemaison aurait bénéficié, lors de son premier mariage, de deux témoins de poids : Alexandre Hébert et Jean-Marie Le Pen. Depuis lors « les deux hommes se connaîtraient et s’apprécieraient » (p. 240).

En 1960, Hébert et Salamero sont à l’initiative d’une Union des anarcho-syndicalistes (UAS) à laquelle participent plusieurs militants très actifs de la Fédération anarchiste, Salamero étant alors responsable de son Bulletin interne. L’UAS cessera d’être en odeur de sainteté dans le mouvement libertaire en 1969, suite à des déclarations d’Alexandre Hébert comparant Daniel Cohn-Bendit à Hitler. Dans un premier temps, les lambertistes de l’UAS, tel Salamero, prennent leur distance avec Hébert. En 1970, sous la pression de jeunes recrues issues de mai 1968, une fusion entre l’UAS et l’Alliance syndicaliste (constituée de libertaires adhérents à différents syndicats réformistes) se produit. Marginalisés, des lambertistes quittent le navire et se mettent à publier un bulletin prétendument anarchiste intitulé Pour nous le combat continue. En 1975, l’UAS d’Alexandre Hébert renaît de ses cendres et, en 1996, cette organisation prétendument anarcho-syndicaliste adhère officiellement à l’Entente internationale des travailleurs (l’Internationale lambertiste). On retrouve parmi ses membres actifs Joachim Salamero, Joël Bonnemaison, etc.

D’un autre côté, un autre lambertiste, Serge Mahé, anime une Alliance des syndicalistes anarchistes qui édite La Lettre anarchiste, un bulletin en vente à la librairie Publico de la Fédération anarchiste à Paris. Comme le dit si bien Bourseiller, encore aujourd’hui «  Le mouvement anarchiste continue à subir les démonstrations d’affection des lambertistes » (p. 244).

Les lambertistes sont toujours les premiers à faire de grands appels à l’unité, mais il s’agit de discours de façade. Dans la pratique, ils sont les champions de la scission. Ils n’aiment guère êtres noyés dans la masse et préfèrent avoir affaire à des groupes divisés. Après une scission ou l’échec d’une tentative d’unité, ils s’arrangent pour garder des gens des deux côtés, tant que possible à des postes-clé. On vient de le voir, avec les pseudo-anarcho-syndicalistes, mais de nombreuses affaires du même genre se sont produites avec d’autres organisations. Un exemple : en 1984, certains de leurs militants ont provoqué une scission dans la Fédération de l’éducation nationale (FEN) pour rejoindre le syndicat des enseignants de FO. Le but de cette manœuvre ? Avant tout, d’empêcher un rapprochement prévisible entre les deux syndicats. Une fois l’opération terminée, les lambertistes conservent pourtant un courant organisé au sein de la FEN. Des actions semblables se sont produites vis-à-vis de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), au sein de la Franc-maçonnerie, etc.

Après avoir survolé l’ensemble du panorama, une question se pose : pourquoi tout ça ? Certainement pas pour faire avancer la révolution ! Il existe sans doute des motivations clientélistes. Comme le dit un ancien militant de ce courant : «  le lambertisme, c’est à la fois un idéal qui a échoué, et une PME qui a réussi » (p. 246). Contrôler des institutions disposant de fonds importants, placer ses amis à des postes de bureaucrates syndicaux... peut être intéressant. Un Alexandre Hébert ne s’est d’ailleurs pas contenté d’avoir fait toute sa carrière à FO, il est aussi parvenu à y placer son fils.

Mais on peut également poser une autre hypothèse : un service de renseignement n’aurait-il pas tout intérêt à infiltrer un tel groupe ? Quoi de mieux pour observer et diviser syndicats et autres organisations que de pénétrer un collectif qui justement applique une telle stratégie ? On ferait ainsi d’une pierre deux coups en infiltrant le parti lambertiste et les associations que lui-même infiltre... Nous avons en tout cas intérêt à être attentifs aux tactiques qui ressemblent à celles évoquées ci-dessus, qu’elles soit impulsées ou non par des lambertistes.

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=689
DocStarrduck
 
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Message par artza » 18 Jan 2005, 23:04

Il y a surtout une petite crasse qui laisse entendre que LO, la ligue et le PC sont payés par la bourgeoisie.
Bien plus simplement ces formations politiques touchent des subventions de l'état en proportion de leurs résultats électoraux comme toutes les formations qui se présentent aux élections législatives. Le PT en reçoit aussi.
Pour LO je préciserais qu'elle n'a jamais sollicité cet argent et qu'elle est contre le financement des partis politiques par l'état.
artza
 
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Message par othar » 19 Jan 2005, 00:09

de plus quand le PT dit qu'il ne touche aucun subside de l'Etat, contrairement à LO et à la LCR(pour les mieux assassiner :hinhin: ) car il donne cet argent à une association de défense des militants ouvriers, il oublie bien sur de préciser que cette association est contrôlée...
...par le PT!
Evidemment.
Finalement aucune organisation politique ne refuse l'argent de l'Etat, à part celles qui n'ont pas la possibilité d'en avoir.

Le PT prend t'il ses lecteurs pour un idiots?
othar
 
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Message par Crockette » 19 Jan 2005, 08:49

J'ai toujours entendu que bcp d'adhérents effectivement à FO étaient proche de la droite conservatrice et aussi en bon nombre, proche du FN.

D'ailleurs lorsqu'on voit la position de FO en général , elle est largement plus contradictoire que la CGT.
Ce courrier de Doc, confirme ce que je pensais de FO : il y ades anarchistes, des membres du PT, mais surtout des empêcheurs de l'unité d'un syndicat de résistance.
Regardez ds les négociations de branche, FO une fois se range au côté de la CFDT, une autre fois du côté de la CGT, bref sa position est incernable, c'est vraiment une orga pour diviser les salariés, même plus que la CFDT car elle au moins, elle affiche ses valeurs libérales.

Le PT seule orga politique bolchévik ? Mais c'est une véritable blague. Il y a de nombreuses pers à LO qui doivent sûrement être proche des idées du bolchévisme. Quelle prétention, quelle égocentrisme.


Concernant les anrchistes : je répète ici que ce sont de doux rêveurs, leurs idées ne sont pas mauvaises, mais sur les moyens d'appliquer leur programme (une société sans classe) proche du communisme ils sont vraiment utopistes. Lénine et Marx, Engels l'ont dit à maintes reprises.

Le PCF ? Leur cas est réglé, ils participent à un gvt bourgeois social démocrate, leurs élus pour la plupart s'offusquent de l'insécurité, en demandant des moyens supplémentaires pour lutter contre l'incivisme des jeunes des banlieus.
Le pcf c'est le communisme bureaucratique défenseur des communistes de salon.
Crockette
 

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