(rojo @ dimanche 13 mars 2005 à 20:31 a écrit : (mael.monnier @ dimanche 13 mars 2005 à 17:10 a écrit : En un mot, cette société m'avait rendu complètement malade, la vie n'avait plus de sens pour moi. Jusqu'au jour où j'ai découvert la force de l'Amour et du partage... J'étais tellement écoeuré par cette société, que je refusais l'autre, que j'en devenais paranoïaque, que je doutais de moi, de mon existence, que je devenais insensé, que je pétais les plombs, que je perdais toute motivation, etc.
Et ca va mieux ?
Oui, ça va mieux

(accueil assez brutal) ... puis service de psychiatrie adultes (là çà allait bien mieux et le personnel y était vraiment sympa).... où rien n'a été diagnostiqué... Ils me croyaient atteints de schizophrénie (voir définition ci-dessous), ce qui ne serait en fait pas le cas...
Ce soir, je suis enfin "libre" !
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Trésor de la Langue Française Informatisé -
http://atilf.atilf.fr/tlfv3.htmSchizophrénie
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Psychose chronique caractérisée par une dissociation de la personnalité, se manifestant principalement par la perte de contact avec le réel, le ralentissement des activités, l'inertie, le repli sur soi, la stéréotypie de la pensée, le refuge dans un monde intérieur imaginaire, plus ou moins délirant, à thèmes érotiques, mégalomanes, mystiques, pseudo-scientifiques (avec impression de dépersonnalisation, de transformation corporelle et morale sous l'influence de forces étrangères, en rapport avec des hallucinations auditives, kinesthésiques). Le trouble essentiel de la schizophrénie est constitué par la perte de contact vital avec la réalité (...). Un déficit spécifique d'ordre pragmatique en résulte (...). Les troubles de l'idéation, de l'affectivité et des manifestations volitionnelles, dont Bleuler fait les symptômes élémentaires de la schizophrénie et dont le caractère principal est la discordance, se laissent déduire aisément (E. MINKOWSKI, La Schizophrénie, 1927, p. 236):
Bleuler étudia (...) les déments précoces. Il décrivit fort bien ces sujets tout absorbés par eux-mêmes, plongés dans des rêves et des méditations intérieures, retranchés du monde extérieur jusqu'au repli morbide sur soi-même, qui oscillent entre une sensibilité exagérée et une anesthésie totale des sentiments (...). Pour eux Bleuler créa le mot de schizophrénie qui signifie « divisé », « séparé ». Divisés, séparés, les malades le sont (...) dans leur esprit lui-même où s'est produit une véritable fracture mentale.
H. BARUK, Des hommes comme nous, 1976, p. 81.
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