Victor Hugo

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Matrok » 26 Fév 2006, 01:36

Pas mal l'éphéméride d'aujourd'hui, pas mal l'essai de Lafargue sur Hugo qui nous rappelle que ce type a d'abord été un fieffé réactionnaire... mais c'est un peu trop simple. Victor Hugo, contrairement à ce qu'affirmais Lafargue, a évolué politiquement au cours de sa vie, en particulier après que Blanqui l'eut poussé à descendre dans les caves de Lille pour qu'il voit de lui même dans quelles conditions travaillaient les ouvriers, souvent des femmes et des enfants dans des conditions qu'on a du mal à s'imaginer. A ce sujet, "Joyeuse vie (les caves de Lille)" dans Les Chatiments :

a écrit :Millions ! millions ! châteaux ! liste civile !
Un jour je descendis dans les caves de Lille
Je vis ce morne enfer.
Des fantômes sont là sous terre dans des chambres,
Blêmes, courbés, ployés ; le rachis tord leurs membres
Dans son poignet de fer.

Sous ces voûtes on souffre, et l'air semble un toxique
L'aveugle en tâtonnant donne à boire au phtisique
L'eau coule à longs ruisseaux ;
Presque enfant à vingt ans, déjà vieillard à trente,
Le vivant chaque jour sent la mort pénétrante
S'infiltrer dans ses os.

Jamais de feu ; la pluie inonde la lucarne ;
L'oeil en ces souterrains où le malheur s'acharne
Sur vous, ô travailleurs,
Près du rouet qui tourne et du fil qu'on dévide,
Voit des larves errer dans la lueur livide
Du soupirail en pleurs.

Misère ! l'homme songe en regardant la femme.
Le père, autour de lui sentant l'angoisse infâme
Etreindre la vertu,
Voit sa fille rentrer sinistre sous la porte,
Et n'ose, l'oeil fixé sur le pain qu'elle apporte,
Lui dire : D'où viens-tu ?

Là dort le désespoir sur son haillon sordide ;
Là, l'avril de la vie, ailleurs tiède et splendide,
Ressemble au sombre hiver ;
La vierge, rose au jour, dans l'ombre est violette ;
Là, rampent dans l'horreur la maigreur du squelette,
La nudité du ver ;

Là frissonnent, plus bas que les égouts des rues,
Familles de la vie et du jour disparues,
Des groupes grelottants ;
Là, quand j'entrai, farouche, aux méduses pareille,
Une petite fille à figure vieille
Me dit : J'ai dix-huit ans !

Là, n'ayant pas de lit, la mère malheureuse
Met ses petits enfants dans un trou qu'elle creuse,
Tremblants comme l'oiseau ;
Hélas ! ces innocents aux regards de colombe
Trouvent en arrivant sur la terre une tombe
En place d'un berceau !

Caves de Lille ! ou meurt sous vos plafonds de pierre !
J'ai vu, vu de ces yeux pleurant sous ma paupière,
Râler l'aïeul flétri,
La fille aux yeux hagards de ses cheveux vêtue,
Et l'enfant spectre au sein de la mère statue !
Ô Dante Alighieri !

C'est de ces douleurs-là que sortent vos richesses,
Princes ! ces dénûments nourrissent vos largesses,
Ô vainqueurs ! conquérants !
Votre budget ruisselle et suinte à larges gouttes
Des murs de ces caveaux, des pierres de ces voûtes,
Du coeur de ces mourants.

Sous ce rouage affreux qu'on nomme tyrannie,
Sous cette vis que meut le fisc, hideux génie,
De l'aube jusqu'au soir,
Sans trêve, nuit et jour, dans le siècle où nous sommes
Ainsi que des raisins on écrase des hommes,
Et l'or sort du pressoir.

C'est de cette détresse et de ces agonies,
De cette ombre, où jamais, dans les âmes ternies,
Espoir, tu ne vibras,
C'est de ces bouges noirs pleins d'angoisses amères,
C'est de ce sombre amas de pères et de mères
Qui se tordent les bras,

Oui, c'est de ce monceau d'indigences terribles
Que les lourds millions, étincelants, horribles,
Semant l'or en chemin,
Rampant vers les palais et les apothéoses,
Sortent, monstres joyeux et couronnés de roses,
Et teints de sang humain !


Il fut aussi un opposant résolu à la peine de mort et il a laissé certains des plus beaux textes abolitionistes. Voici par exemple un extrait de son intervention lors d'un procès que son fils dû subir pour avoir "manqué de respect à la loi", en fait pour avoir écrit un article qui relatait une execution mouvementée :

a écrit :Quoi ! un homme, un condamné, un misérable homme, est traîné un matin sur une de nos places publiques ; là, il trouve l’échafaud. Il se révolte, il se débat, il refuse de mourir. Il est tout jeune encore, il a vingt-neuf ans à peine... – Mon Dieu ! je sais bien qu’on va me dire C’est un assassin ! Mais écoutez !... – Deux exécuteurs le saisissent, il a les mains liées, les pieds liés, il repousse les deux exécuteurs. Une lutte affreuse s’engage. Le condamné embarrasse ses pieds garrottés dans l’échelle patibulaire, il se sert de l’échafaud contre l’échafaud. La lutte se prolonge, l’horreur parcourt la foule. Les exécuteurs, la sueur et la honte au front, pâles, haletants, terrifiés, désespérés, – désespérés de je ne sais quel horrible désespoir, – courbés sous cette réprobation publique qui devrait se borner à condamner la peine de mort et qui a tort d’écraser l’instrument passif, le bourreau (mouvement), les exécuteurs font des efforts sauvages. Il faut que force reste à la loi, c’est la maxime. L’homme se cramponne à l’échafaud et demande grâce. Ses vêtements sont arrachés, ses épaules nues sont en sang ; il résiste toujours. Enfin, après trois quarts d’heure, trois quarts d’heure !... (Mouvement. M. l’avocat général fait un signe de dénégation. M. Victor Hugo reprend.) – On nous chicane sur les minutes : trente-cinq minutes, si vous voulez ! – de cet effort monstrueux, de ce spectacle sans nom, de cette agonie, agonie pour tout le monde, entendez-vous bien ? agonie pour le peuple qui est là autant que pour le condamné, après ce siècle d’angoisse, messieurs les jurés, on ramène le misérable à la prison. Le peuple respire. Le peuple, qui a des préjugés de vieille humanité, et qui est clément parce qu’il se sent souverain, le peuple croit l’homme épargné. Point. La guillotine est vaincue, mais elle reste debout. Elle reste debout tout le jour, au milieu d’une population consternée. Et, le soir, on prend un renfort de bourreaux, on garrotte l’homme de telle sorte qu’il ne soit plus qu’une chose inerte, et, à la nuit tombante, on le rapporte sur la place publique, pleurant, hurlant, hagard ; tout ensanglanté, demandant la vie, appelant Dieu, appelant son père et sa mère, car devant la mort cet homme était redevenu un enfant. (Sensation.) On le hisse sur l’échafaud, et sa tête tombe ! – Et alors un frémissement sort de toutes les consciences. Jamais le meurtre légal n’avait apparu avec plus de cynisme et d’abomination. Chacun se sent, pour ainsi dire, solidaire de cette chose lugubre qui vient de s’accomplir, chacun sent au fond de soi ce qu’on éprouverait si l’on voyait en pleine France, en plein soleil, la civilisation insultée par la barbarie. C’est dans ce moment-là qu’un cri échappe à la poitrine d’un jeune homme, à ses entrailles, à son coeur, à son âme, un cri de pitié, un cri d’angoisse, un cri d’horreur, un cri d’humanité ; et ce cri, vous le puniriez ! Et, en présence des épouvantables faits que je viens de remettre sous vos yeux, vous diriez à la guillotine : Tu as raison ! et vous, diriez à la pitié, à la sainte pitié : Tu as tort !

      Cela n’est pas possible, messieurs les jurés. (Frémissement d’émotion dans l’auditoire.)


Après l'écrasement de la commune, il fait savoir qu'il offre l'asile sous son toit à Bruxelles aux proscrits. Le résultat ne tarde pas : il est lui-même expulsé de Belgique ! et c'est au Luxembourg qu'il rédige "L'Année Terrible", dont voici un extrait :

a écrit :Sur une barricade, au milieu des pavés
Souillés d'un sang coupable et d'un sang pur lavés,
Un enfant de douze ans est pris avec des hommes.
– Es-tu de ceux-là, toi ? – L'enfant dit : Nous en sommes.
– C'est bon, dit l'officier, on va te fusiller.
Attends ton tour. – L'enfant voit des éclairs briller,
Et tous ses compagnons tomber sous la muraille.
Il dit à l'officier : Permettez-vous que j'aille
Rapporter cette montre à ma mère chez nous ?
– Tu veux t'enfuir ? – Je vais revenir. – Ces voyous
Ont peur ! Où loges-tu ? – Là, près de la fontaine.
Et je vais revenir, monsieur le capitaine.
– Va-t'en, drôle ! – L'enfant s'en va. – Piège grossier !
Et les soldats riaient avec leur officier,
Et les mourants mêlaient à ce rire leur râle ;
Mais le rire cessa, car soudain l'enfant pâle,
Brusquement reparu, fier comme Viala,
Vint s'adosser au mur et leur dit : Me voilà.

La mort stupide eut honte, et l'officier fit grâce.

 
Enfant, je ne sais point, dans l'ouragan qui passe
Et confond tout, le bien, le mal, héros, bandits,
Ce qui dans ce combat te poussait, mais je dis
Que ton âme ignorante est une âme sublime.
Bon et brave, tu fais, dans le fond de l'abîme,
Deux pas, l'un vers ta mère et l'autre vers la mort ;
L'enfant a la candeur et l'homme a le remords,
Et tu ne réponds point de ce qu'on te fit faire ;
Mais l'enfant est superbe et vaillant qui préfère
À la fuite, à la vie, à l'aube, aux jours permis,
Au printemps, le mur sombre où sont morts ses amis.
La gloire au front te baise, ô toi si jeune encore !
Doux ami, dans la Grèce antique, Stésichore
T'eût chargé de défendre une porte d'Argos ;
Cinégyre t'eût dit : Nous sommes deux égaux !
Et tu serais admis au rang des purs éphèbes
Par Tyrtée à Messène et par Eschyle à Thèbes.
On graverait ton nom sur des disques d'airain ;
Et tu serais de ceux qui, sous le ciel serein,
S'ils passent près du puits ombragé par le saule,
Font que la jeune fille ayant sur son épaule
L'urne où s'abreuveront les buffles haletants,
Pensive, se retourne et regarde longtemps.


Par la suite, il ne cessa en tant que député de réclamer l'amnistie des communards. On peut voir ici le brouillon d'un de ses discours à ce sujet. L'attitude de Hugo au sujet de la commune n'est certes pas celle d'un révolutionnaire, c'est celle d'un humaniste qui n'admet pas la brutalité de la répression. Mais elle est à opposer à celle des autres écrivains français comme Gustave Flaubert, George Sand ou Jules Verne qui ont écrit des horreurs à ce sujet.
Matrok
 
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Message par Ottokar » 26 Fév 2006, 08:54

(Matrok a écrit :L'attitude de Hugo au sujet de la commune n'est certes pas celle d'un révolutionnaire, c'est celle d'un humaniste qui n'admet pas la brutalité de la répression. Mais elle est à opposer à celle des autres écrivains français comme Gustave Flaubert, George Sand ou Jules Verne qui ont écrit des horreurs à ce sujet.


Certes, certes, mais en matière d'attitude vers les communards, bien des gens hors de France les ont accueillis, ne serait-ce que par humanisme. C'est mieux que de les repousser, mais Lafargue, lui, avait tenté de soulever une Commune à Bordeaux et devant son échec, s'était enfui en Espagne avec sa femme, la fille de Marx, Laura, qui venait d'avoir un enfant. Les conditions de la fuite par les Pyrénées ont été telles qu'ils ont perdu leur bébé qui n'a pas résisté au transport. Puis ce furent les prisons espagnoles... cela pour indiquer le courage relatif des uns et des autres et pour expliquer pourquoi Lafargue n'est pas spécialement à genoux devant Hugo recueillant trois Communards.

De plus, je n'ai pas relu la brochure, mais de mémoire, ce que Laffargue reproche le plus à Hugo, outre son soutien aux gouvernements, c'est son côté cul-béni. Il dit qu'il aime les pauvres résignés et tendant la sébille ou quelque chose comme cela. Les pauvres auquel on fait l'aumône, pas les pauvres insurgés et qui réclament leur part.

Dans les Misérables, cela transparaît de façon parfois odieuse. La période où Jean Valjean élève Cosette, il l'amène donner aux pauvres, tous les dimanches, ce qui n'a jamais supprimé la misère du monde. Brave dame patronnesse. Mais la fin est pire. Il sauve Marius blessé sur les barricades, inconscient, par les égouts, et le ramène chez son grand-père royaliste. Marius pardonné épouse Cosette. Il se range des voitures, oublie ses copains morts et la République, entame un carrière d'avocat et d'homme du monde. Le soir de son mariage, Jean Valjean qui n'est pas venu, vient le voir et lui avoue qu'il est bagnard, et que c'est pour cela qu'il n'est pas venu. Que fait Marius ? Aussitôt il comprend, et d'un commun accord... il écarte Jean Valjean de Cosette ! Il le reçoit à l'office, de plus en plus mal, puis plus du tout. Et Cosette l'oublie ! Rédemption sur le lit de mort de Jean Valjean, Marius comprend enfin que celui qui l'a sauvé et dont il ne savait pas le nom est le même homme que ce bagnard et Jean Valjean meurt dans les larmes et le pathos, en pensant au bon évèque de Digne, saint homme qui lui avait donné les chandeliers du début.

C'est du grand Hugo, comme le coup du gamin de la Commune, mais on comprend que ce côté cul-cul la prâline ait irrité Lafargue, qui lui, ne tendait pas la sébille et savait prendre un fusil !

Chantons plutôt :

"L'insurgé, son vrai nom c'est l'hommme,
qui n'est plus la bête de somme,
etc.
L'insurgé se dresse, le fusil... chargé !"
Ottokar
 
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Message par pelon » 26 Fév 2006, 10:37

Je pense que tout le monde est d'accord. Hugo n'est pas un militant de la classe ouvrière contrairement à Lafargue, seulement un humaniste bourgeois. Ce qui est flatteur en comparaison de salauds comme Flaubert ou Théophile Gautier.
Par contre, quand on lit certains de ses textes, on peut quand même être impressionné par sa capacité à décrire la souffrance humaine, par exemple, des damnés de la terre alors qu'il en est socialement à des années-lumières (le texte que cite Matrok en est un exemple). C'est quand même une bonne chose que de tels génies littéraires aient existé. Comme dans d'autres domaines on ne fait pas la fine bouche devant le libertin insouciant Mozart ou le fieffé récationnaire Pasteur.
Ceci dit, on peut comprendre Lafargue, qui se battait pour l'émancipation de la classe ouvrière et les pauvres, sa haine de ce bourgeois Hugo, égoïste, imbu de lui-même, vexé de ne pas obtenir les hautes charges de l'Etat qu'il réclamait, qu'il pensait mériter.
Surtout, Lafargue remettait les choses au point : les républicains (déjà eux) avaient fait de Victor Hugo une espèce de saint. On n'était pas loin du temps où on se déterminait politiquement entre monarchiste et républicain (avec ou contre 1789). Bien sûr, depuis 1848, les militants ouvriers les plus avancés avaient appris ce qu'étaient les républicains bourgeois mais ce n'était pas encore bien clair pour tout le monde.
Avec cette brochure Lafargue faisait oeuvre de pédagogie, de salubrité. Il disait à la classe ouvrière : cet intellectuel, Hugo, n'est pas des nôtres. Il est du côté de l'ordre bourgeois même s'il a des vapeurs quand on massacre le peuple.
pelon
 
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Message par Sterd » 26 Fév 2006, 10:48

Tu dois parles de "les écrivains contre la Commune" de Paul Lidsky.
Je me souviens surtout des charges contre Sand, Flaubert et Zola. Hugo est assez épargné.

Je vous trouve bien sévères avec Hugo, ses prises de positions au moment de la commune ont été nettement pus courageiuses. Et auraient pu lui faire prendre un risque (sans commune mesure avec celui des communards cependant).

Mais effectivement, c'est pas notre monde.
Sterd
 
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Message par pelon » 26 Fév 2006, 10:52

(Zelda @ dimanche 26 février 2006 à 10:40 a écrit : J'aime pas Victor Hugo, j'aime pas son écriture, c'est verbeux et ampoulé.
Il est opportuniste, et s'il ne pouvait pas piffer Napoléon III, ça n'en fait pas un héros.



(Lafargue citant Marx dans sa brochure a écrit :Dans sa préface du 18 Brumaire, Karl Marx dit à propos de Napoléon le Petit : "Victor Hugo se borne à des invectives amères et spirituelles contre l'éditeur responsable du coup d'Etat. Dans son livre l'événement semble n'être qu'un coup de foudre dans un ciel serein, que l'acte de violence d'un seul individu. Il ne remarque pas qu'il grandit cet individu, au lieu de le rapetisser, en lui attribuant une force d'initiative propre, telle qu'elle serait sans exemple dans l'histoire du monde." Mais en magnifiant, sans s'en douter, Napoléon le Petit en Napoléon le Grand, en empilant sur sa tête les crimes de la classe bourgeoise, Hugo disculpe les républicains bourgeois qui préparèrent l'empire et innocente les institutions sociales qui créent l´antagonisme des classes, fomentent la guerre civile, nécessitent les coups de force contre les socialistes et permettent les coups d'Etat contre la bourgeoisie parlementaire. En accumulant les colères sur les individus, sur Napoléon et ses acolytes, il détourne l'attention populaire de la recherche des causes de la misère sociale, qui sont l'accaparement des richesses sociales par la classe capitaliste ; il détourne l'action populaire de son but révolutionnaire, qui est l'expropriation de la classe capitaliste et la socialisation des moyens de production. — Peu de livres ont été plus utiles à la classe possédante que Napoléon le Petit et Les Châtiments.


la brochure de Lafargue

edit : J'ai écrit en même temps que toi Pelon, et non, on n'est pas tous d'accord. ;)

Je voulais dire que l'on était tous d'accord qu'Hugo n'était pas des nôtres.
Après, les goûts et les couleurs en littérature... Ceci dit, même ceux qui ne l'aimaient pas n'ont jamais nié son importance dans la littérature. Je crois que c'est Gide qui répondait à la question "quel est la plus grand écrivain français ?", "Victor Hugo, hélas".
Pas obligé d'être sensible à Victo Hugo, oui. Nier son génie littéraire, c'est autre chose.
pelon
 
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