je reprends le texte précédent, avec la bonne mise en forme :
a écrit : (piemme @ samedi 20 mai 2006 à 06:33 a écrit :Quelques éléments en quatrième vitesse :
J'ai tendance à pencher pour l'égoïsme de l'homme
La nature humaine n'existe pas ; l'homme n'est ni bon, ni mauvais, ni égoïste en soi. Pas plus qu'il n'existe de fatalité... Il est tout au plus des arguments pour se justifier ou convaincre de ne rien faire.
Si on regarde l'exemple de la nature, des abeilles ou des fourmis, les animaux faisant partir d'une organisation n'agisse pas à titre individuel, mais seulement pour l'ensemble de la communauté. L'homme me semble plutôt agir en suivant son intérêt personnel.
a écrit : a écrit :"l'homme est-il bon ?"...
Il faudrait préciser, au passage, que l'homme non plus n'existe pas : il y a des travailleurs, des exploiteurs, des profiteurs, des intellectuels, des militaires, des affamés, ici au Soudan, là à Sydney, etc. brefs des hommes (en général) qui n'ont pour seul point commun que d'être nés quelque part. Un truc pour s'y retrouver : la division de la société en classes sociales.
Alors là je hurle ! je préfère parler de l'espèce humaine, des hommes, de l'Homme avec un grand H (incluant hommes, femmes, enfants) que de le ramener à son métier ou sa fonction ou sa représentation sociale. Je trouve que c'est plus large.
De l'autre côté de la terre, quand j'étais dans des endroits où je perdais tous mes repères sociaux-économiques, où il ne me restait plus que mon propre corps et mon vécu, je me suis retrouvée face à ce qui était le plus important, le plus rémanent, le plus persistant : juste des êtres humains en face de moi, et leur sourire... Qu'importait de comprendre leur langue ou non, de connaître leur statut ou leur nom... Ce qui restait, c'était la communication entre êtres humains, et par ce qu'il y a de plus humain. Qu'ils soient à ce moment-là paysan, notable ou je ne sais n'était pas important. Juste des être humains qui se rencontrent et se reconnaissent en tant que tels.
Alors quand tu dis que l'homme n'exsite pas, je ne suis pas d'accord. J'ai ressenti le contraire, à l'état brut...
a écrit : a écrit :Le secret du bonheur est de se contenter de ce qu'on a
Ce point de vue, en général charié par les curés, n'est pas acceptable. Comme, du reste, tous les discours préconisant la soumission et la résignation.
C'est un discours avancé aussi par le boudhisme, qui n'est pas, je le rappelle, une religion, mais une philosophie, puisqu'elle ne parle pas d'un dieu mais d'un être humain, comme toi et moi.
Personnellemnt, j'entends cela (se contenter de ce qu'on a) non pas comme une soumission (c'est notre karma... c'est le péché originel...etc..) mais plutôt comme regarder le verre comme à moitié plein, voir le positif, avoir assez d'optimisme pour continuer à vivre...
Après, il s'agit de conviction personnelle, c'est tout.
Pour revenir à la question de zeanticipe.... Est-ce que l'homme changerait dans une société complètement différente, offrant tout le nécessaire, sans exploités ni exploiteurs ?
Mais avant même de savoir si l'homme changerait, encore faudrait-il s'enttendre sur ce qu'il est actuellement.
Or, il semble très difficile de globaliser sous des étiquettes, et ceci dès le premier mot ("l'homme") ...