Etre révolutionnaire aujourd'hui?

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par pelon » 26 Mai 2006, 08:01

[quote=" (Ottokar @ mardi 23 mai 2006 à 18:08"]


Et le taux de mortalité infantile dont on parlait est donné par l'ONU à 6 pour mille... contre 7 pour mille aux USA !

Voici le lien pour ceux qui sont curieux : Programme des Nations Unies pour le Développement
Oui, ce sont les chiffres que j'avais et qui me, semble-t-il, avaient été repris dans le CLT sur les Etats-UNis après les inondations de la Nouvelle Orléans.
pelon
 
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Message par Koceila » 26 Mai 2006, 08:25

a écrit :est révolutionnaire celui qui veut changer les choses par des moyens radicaux, non légaux.


Ca ne me choque pas
Koceila
 
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Message par jedi69 » 13 Juin 2006, 20:13

wesh les amis !!!

Bien ou bien ?



c'est trés intéressant ce sujet : "être révolutionnaire aujourd'hui ?"


Danton et Robespierre étaient des révolutionnaires bourgeois qui se battaient contre l'ordre féodale des nobles et des religieux. Les Activités bourgeoises se développant en France et dans toutes l'Europe, le système Féodale devenait trop étroit...d'où l'avènement, l'accouchement de la sociète bourgeoise, du système capitaliste, de l'industrie progressivement fin du 18ème siècle début du 19ème siècle...bon, ça c'est pas aujourd'hui....


En fait, la bourgeoisie et son système capitaliste n'a cessé de détruire l'ordre féodale...mais aussi tous les autres... les organisations tribales ... et autres à la surface du globe terrestre... mais aussi, elle s'en est arrangé, un peu comme en Angleterre avant la révolution Française ... et donc, à travers le 19éme siècle époque de nos grands révolutionnaires...Marx et Engels... la bourgeoisie en Russie, en Asie, en Afrique, en Amérique s'est développée et a dominé en utilisant le système féodale, elle le tolérait encore ... certes évolué, vieux et céniles....


En 1917, la révolution Russe... c'est la révolution Bourgeoise d'abords et la révolution prolétarienne en suite.... et la tâche locale, nationale du prolétariat en "attendant ", en préparant la révolution mondiale, c'est ni plus ni moins une société bourgeoise dirigé, encadré, contrôlé par la classe ouvrière allièes à la paysannerie.... C'est la contradiction fondamentale de l'Etat Ouvrier Russe.... fallait être révolutionnaire pour voir ça....La dictature du prolétariat "pure et dure" à cette époque là n'était possible que dans les vieux pays Industrialisés..d'Europe Occidentale, aux Etats Unis, au Japon.... seuls les révolutionnaires communistes voyaient tout ça... et ça, c'est pas encore les révolutionnaires d'aujourd'hui...


Les contradictions fondamentales de L'Etat ouvrier Russe nous montre que la société bourgeoise avait encore de l'avenir avec ou sans la bourgeoisie.... Mais l'Histoire du 19ème nous montre que les structures féodales étaient des outils encore nécessaire à la bourgeoisie...c'est avec ces outils qu'elle s'est battis des Empires coloniaux....la petite bourgeoisie et la bourgeoisie des Empires coloniauX étaient plus ou moins écartaient du pouvoir en Afrique,, Asie, Amérique....Le Racisme, La domination Blanche était quasiment sans partage... dans ces régions du monde, en l'absence de prolétaires, d'hommes et de femmes travaillant dans l'industrie, la bourgeoisie et la petite bourgeoisie luttant contre la colonisation et le rascisme pouvaient être révolutionnaire, sans être forcément communiste...



"Mais la Bourgeoisie s'étant emparée de toute la planète", l'avènement des guerres impérialistes pour le repartage de la terre mettaient fin aux structures féodales, même dans les colonies, le rascisme, la domination blanche devenait insupportable...dans les pays les plus industrialisé c'était aux prolétaires de prendre le pouvoir....et dans les pays coloniaux aux bourgeois et petits bourgeois de traiter d'égale à égale avec la bourgeoisie impérialiste ou avec le prolétariat révolutionnaire..... L'histoire à pris d'autres chemins... A l'époque du CHE, c'était la révolution prolétarienne qui était à l'ordre du jour même s'il y avait encore des tâches bourgeoise à effectuer sur la planète... on peut noter que la production de masse, les transports ferroviaires, l'aviation, le communication par téléphone, télévision se développaient de plus en plus déjà partout dans le monde...


Aujourd'hui, la bourgeoisie et la petite bourgeoisie des ex-pays coloniaux peut parler "d'égale à égale" avec la bourgeoisie des grandes puissances Impérialistes(On a un petit aperçu dans le film : Lord Of War) ... et le prolétariat n'a cessé de se développer dans tous les pays du monde....la majorité des pays du monde sont urbanisés à plus de 50%...ça veut pas dire qu'il y a 50% de prolétaires, loin de là, pas mal de lumpen, d'artians, de petits commerçants, il faudrait des statistiques plus précises....



Wé, un révolutionnaire aujourd'hui est forcémment communiste... les solutions pour plus de 6 milliards d'êtres humains ne peuvent venir que de l'appropriation de l'industrie mondiale par la classe ouvrière, par la collectivisation de la plus part des terres, par la planification de l'économie, par la gestion des finances par l'ensemble des travailleurs...et ça seul des révolutionnaires en sont conscient aujourd'hui...

c'est pourquoi on veut que les travailleurs reprennent confiance en eux à travers leurs luttes aussi petites soient-elles(par exemple : Grêve anti CPE) et qu'on leurs propose un programme de transition, ce qui est loin d'être la révolution en soit, mais c'est révolutionnaire... HA!!! et l'essentiel, c'est qu'on construise UN PARTI COMMUNISTE digne de ce nom conscient des intérêts de sa classe!!!





Voilà, ce qu'est un révolutionnaire aujourd'huic'est passionnant, il y a plein, plein de choses à faire, intelligemment, tranquillement, scientifiquement avant les GRANDS SOUBRESAUTS de l'Histoire...




A+
jedi69
 
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Message par zeanticpe » 13 Juin 2006, 21:01

=D>
oui tu as raison jedi.
moi je souscris.
et puis, j'ajouterai, ce problème me tiens à coeur, fo aussi convaincre autour de soi pour le construire ce putain de parti dont on a besoin.
Bon, moi, j'ai envie, mais je le fais pas, mais je pense que avec ce forum, peut-etre je vais changer.
En tout cas ce que tu dis c'est vrai.
zeanticpe
 
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Message par eruditrotsk » 19 Juin 2006, 18:31

J'aimerai faire remarquer au camarade Youri que dans un numéro d'il y a une vingtaine d'années (je peux retrouver la référence précise si on me la demande) d' Inprecor, revue de son cher secrétariat unifié, il y a un texte d'Angel Fanjul qui raconte les (més)aventures des trotskystes du SU (à l'époque SI) débarqués à Cuba. C'est d'ailleurs très intéressant. Mais cela ne montre pas une grande sympathie des nationalistes castristes pour les révolutionnaires trotskystes. Heureusement pour leur peau, les trotskystes étaient un groupe minuscule (Fanjul était, et est toujours, un trotskyste argentin de l'espèce "SU").

D'autre part, j'aimerai demander à Youri ce qu'il pense du texte qu'il a inscrit en devise (un texte à mes yeux tout à fait nationaliste, et pas marxiste pour un sou : on y parle du peuple mais pas de la classe, et de la patrie pour laquelle il faudrait mourrir, mais qui n'est pas la patrie... socialiste, sauf pour Youri qui, comme les camarades de son courant, adore certainement peindre en rouge ce qui ne l'est pas).

Enfin, pour en revenir au Che marxiste, cela doit être une plaisanterie. Un marxiste défend les intérêts de la classe prolétarienne, celle-ci vit dans les villes, c'est même ce qui lui permet de contester le pouvoir à la bouregoisie (quand elle en a conscience), mais en tout cas, un marxiste ne va pas à la campagne organiser une guerilla paysanne, guerilla qui n'a d'ailleurs pas su attirer les paysans boliviens, ce qui a finalement coûté sa peau au Che. En Europe, ces temps-ci, on peut plaisanter avec le marxisme, en Amérique latine on pouvait y laisser sa peau.

A la rigueur des marxistes ayant quelque influence sur le prolétariat pourrait tenter de s'allier avec des guerilleros ayant quelque influence sur la paysannerie pauvre. Mais de tout cela il n'est jamais question chez ces camarades.

Pour les camarades comme ceux du courant de Youri, on prend les mots pour argent comptant ("le socialisme et l'homme" de Che Guevara), mais on ne cherche pas derrière les mots la réalité sociale. Or un certain Lénine expliquait que celui qui en politique se fie aux étiquettes est perdu (ou stupide).
eruditrotsk
 
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Message par othar » 19 Juin 2006, 20:23

(eruditrotsk @ lundi 19 juin 2006 à 20:31 a écrit : Enfin, pour en revenir au Che marxiste, cela doit être une plaisanterie. Un marxiste défend les intérêts de la classe prolétarienne, celle-ci vit dans les villes, c'est même ce qui lui permet de contester le pouvoir à la bouregoisie (quand elle en a conscience), mais en tout cas, un marxiste ne va pas à la campagne organiser une guerilla paysanne, guerilla qui n'a d'ailleurs pas su attirer les paysans boliviens, ce qui a finalement coûté sa peau au Che. En Europe, ces temps-ci, on peut plaisanter avec le marxisme, en Amérique latine on pouvait y laisser sa peau.

Je suis bien évidemment d'accord avec toi sur la caractérisation politique du Che, à savoir qu'il n'avait qu'il avait une conception du communisme et du marxisme assez éloignées de celles de Lutte ouvrière !

En ce sens qu'il ne croyait pas à la nécessité de l'organisation politique de la classe ouvrière.

On peut résumer cela en disant que le Che n'était ni marxiste ni communiste, ainsi que tous ceux qui se sont réclamés ou se réclament de lui politiquement.

Malheureusementi, cela ne convainc que soi-même car l'Histoire a fait qu'il y a aujourd'hui des dizaines de conceptions du communisme et du marxisme.
Tout simplement parce que le stalinisme et ses variantes ont depuis longtemps coupé
le fil des idées et des principes communistes.
On aurait envie de croire que le trotskysme permet de conserver cet héritage.
Mais il y a aussi des dizaines de conceptions différentes du trotskysme....

bref, on est mal !!

Je n'ai pas de remède, mais j'ai quand même un conseil, pour Youri et l'ensemble des camarades (je m'y inclus ainsi que LO d'ailleurs):

De temps en temps, chacun devrait se consacrer à relire certains des textes écrits dans les périodes historiques les plus "critiques", notamment par l'organisation dont il se sent le plus proch.

Avec le recul, il est en effet plus facile de juger de la pertinence ou pas de telle ou telle analyse politique.

Par exemple, les camarades (surtout s'ils sont proches de la LCR) pourraient relire les analyses des théoriciens du "Focco" au sein de la 4ème internationale.
( le Che a lui-même théorisé le Focco, d'une manière moins "trotskyste" que les dirigeants de la LCR, mais en révolutionnaire conséquent, lui l'a mis en pratique...)

NB: je sais que des camarades sont allé en Amérique du Sud mettre en pratique le "foquisme", certains en sont morts, mais je ne crois pas que c'est eux qui avaient décidé cette politique
Je remercierais les camarades de me corriger, si je fais erreur.


Bien sur, ce que je dis la ne vaut que pour ceux qui attachent de l'importance aux idées, et aux pratiques qui en découlent.
Car la pensée, pour abstraite qu'elle soit, peux être une pensée agissante.
Du moins c'est ce que l'on est en droit d'attendre des idées révolutionnaires.

(je n'ai pas écrit cette tartine en donneur de leçon, j'ignore si dans les mêmes circonstances, j'aurais eu le même courage que ceux qui se sont lancer dans l'aventure (au sens politique) de la lutte armée)
othar
 
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Message par redspirit » 29 Août 2006, 23:30

Bon je vais essayer de relancer cette discussion......

J'en étais plus ou moins resté à "les marxistes sont les seuls à être revolutionnaire sur le plan des moyens et des buts"....sur le but, je n'en doute pas.....en revanche sur les moyens......je parle des moyens pratiques bien sur pas theoriques. Aujourd'hui c'est quoi être militant "revolutionnaire" : faire de la propagande et puis c'est tout.....la situation n'a plus été revolutionnaire en france depuis 1968 à une echelle nationale. Or le role d'un parti dit revolutionnaire est aussi de faire emerger une situation revolutionnaire, non? Alors certes, on peut mettre en cause le cycle des luttes actuelles mais ne faudrait-il pas non plus s'interoger sur des methodes de luttes des partis revolutionnaires devant l'immobilisme de la situation? Aujourd'hui c'est quoi la lutte des classes? On me parle de manifs contre le patronat, de magouilles entre syndicats, de rapports de force entre partis.....mais qu'est-ce que ces pratiques organisationnelles ont a voir avec la lutte des classes? Le proletariait s'en branle royalement des manoeuvres du PCF, des trahisons de la CGT......les methodes des partis revolutionnaires sont-elles reelement revolutionnaires? Le mouvement revolutionnaire l'est-il reelement? Est-il vraiment une contestation de l'ordre etabli ou plutot un monde s'en accomodant avec ses codes et ses normes? Le militantisme (j'entends dans ces memes partis revolutionnaires) ne doit-il pas être modifier de maniere radical et redevenir reelement revolutionnaire (c'est-à-dire action directe illegales) ?

Bref 2 questions pour resumer :

que doit faire un militant revolutionnaire aujourd'hui?
que doit faire une organisation revolutionnaire aujourd'hui?

Sur ce bonne nuit.
redspirit
 
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Message par Inna » 30 Août 2006, 00:13

a écrit :Aujourd'hui c'est quoi être militant "revolutionnaire" : faire de la propagande et puis c'est tout.....


Oui, enfin c'est surtout la contradiction d'être révolutionnaire dans un pays développé capitalistebourgeois industrialisé moderne en temps de paix.


a écrit :la situation n'a plus été revolutionnaire en france depuis 1968 à une echelle nationale.


Oui, au sens d'ébranlement du pouvoir.

On peut ajouter à tout hasard qu'il y a peut-être des forces qui se préparent en France, dont la révolte des banlieues était un avant-goût. Malheureusement ces forces ne sont pas politisées et là est tout le problèmes. Parce qu'au fond, c'est bien un mouvement qui a fait trembler le pouvoir et la classe dominante jusque dans ses fondements, précisément parce qu'il était non contrôlé et sauvage. (attention je ne fais pas l'apologie de ce genre de mouvement pour une révolution ! je ne fais ici que souligner son caractère agitateur). Et on ne peut pas comparer ça avec les mouvements comme ceux du CPE pour prendre un exemple récent n'ont au plus que fait trembler les gouvernements en place. (mouvements qui ont d'ailleurs leurs avantages propres, comme justement la politisation de la jeunesse).


a écrit :Or le role d'un parti dit revolutionnaire est aussi de faire emerger une situation revolutionnaire, non?


Pas forcément.
Par contre le parti doit nécessairement être là dans la lutte, ce le plus tôt possible. Et surtout il doit orienter la situation et être à la tête des luttes...


a écrit :Alors certes, on peut mettre en cause le cycle des luttes actuelles mais ne faudrait-il pas non plus s'interoger sur des methodes de luttes des partis revolutionnaires devant l'immobilisme de la situation?


Immobilisme mouais. Je pense que la mobilité est difficile et rare à notre époque dans le type de pays où l'on est, et vu le développement extraordinaire de l'impérialisme culutrel, de la pub, de toutes les méthodes d'anesthésie des masses, et vu le recul de la conscience de classe, notamment depuis l'effondrement de l'URSS.


a écrit :Aujourd'hui c'est quoi la lutte des classes?


Des plans sociaux le harcèlement à la productivité des rationalisations de production des concentrations un taux de chômage brillant, des profits records, des problèmes de racisme, de logement, des guerres impérialistes etc etc etc
La lutte de classe semble s'estomper avec la hausse du niveau de vie depuis les Trentes Glorieuses et tous les discours sur les classes moyennes, mais elle est toujours là, même si ses formes ne sont pas nécessairement celles qu'elle avait quand écrivait Marx.
Sinon oui il y a toujours le patronat, des syndicats bureaucratiques qui magouillent et trahissent, des partis qui s'affrontent électoralistement. Et non, tout ça n'est pas révolutionnaire :hinhin: .


a écrit : Le proletariait s'en branle royalement des manoeuvres du PCF, des trahisons de la CGT......

Je pense que le prolétariat se fout peut-être des manoeuvres du PCF (ça vaut sûrement mieux d'ailleurs), mais je ne crois pas qu'il se foute des trahisons de la CGT non


a écrit :les methodes des partis revolutionnaires sont-elles reelement revolutionnaires? Le mouvement revolutionnaire l'est-il reelement?

Oui ni LO ni la LCR (ni le PT ! :wub: ! ) n'ont encore préparé les stocks d'armes je crois :sygus: .

a écrit :
Le militantisme (j'entends dans ces memes partis revolutionnaires) ne doit-il pas être modifier de maniere radical et redevenir reelement revolutionnaire (c'est-à-dire action directe illegales) ?

Possible, mais fait attention de ne pas tomber dans l'anarchisme (type propagande par le fait) ou dans le toto-ïsme :w00t: .

Pourtant, ton raisonnement ne vaut pas je pense pour la France en 2006. Les actions directes illégales ne mèneront à rien, menées par un petit groupe d'illuminés.

a écrit :

que doit faire un militant revolutionnaire aujourd'hui?
que doit faire une organisation revolutionnaire aujourd'hui?

Militer; constuire le Parti des Travailleurs; mobiliser,...
La seule révolution communiste c'est un renversement opéré par la masse et de facon internationale (merci d'enfoncer des portes ouvertes), or tu vois qu'actuellement les masses n'en sont pas à prendre le fusil. Tu peux considérer que c'est le but, mais pour ça il faut déciller les yeux, mobiliser dans ton pays pour contrer les attaques de la bourgeoisie et de ses gouvernements, défendre les travailleurs et les oppressés, répandre la conscience de classe, organiser la solidarité internationale, ...
Tu vois il y a beaucoup à faire :rtfm: .
Inna
 
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Message par Combat » 30 Août 2006, 01:42

Un revolutionnaire aujourd'hui, c'est a dire un communiste et donc un trotskyste, doit lutter de toutes ses forces pour proteger l'heritage ideologique de notre tendance contre toute deviation opportuniste, s'engager dans les luttes economiques et politiques sur la base du programme de transition et se preparer a mener le proletariat a la prise du pouvoir et l'edification d'un regime socialiste. Personnellement je suis convaincu que l'imperialisme connaitra une crise majeure dans un laps de temps qui sera comparable ou pire que celles de 14 et 39. Comme d'habitude une partie non negligeable des revolutionnaires risque de passer de l'autre cote. Resister, nager a contre courant, seul contre tous les politiciens mais dans le sens de l'histoire, c'est cela qui definit un revolutionnaire dans la periode qui vient. Cela est tres important pour la France qui possede le mouvement Trotskyste le plus puissant au monde, comparable en termes relatifs a ce que fut le parti Bolchevique quelques annees avant la revolution russe. Tout est donc possible a condition de se battre bec et ongles sur une base marxiste revolutionnaire et contre l'opportunisme.
Combat
 
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Message par com_71 » 30 Août 2006, 07:20

(Combat @ mercredi 30 août 2006 à 02:42 a écrit : Cela est tres important pour la France qui possede le mouvement Trotskyste le plus puissant au monde, comparable en termes relatifs a ce que fut le parti Bolchevique
:altharion: :altharion: :altharion:
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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