Capello's attitioude

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Sterd » 18 Oct 2006, 09:21

La vache. Y'a pas que des nazes à LO. :huh:
Sterd
 
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Message par canardos » 18 Oct 2006, 09:22

(Zelda @ mercredi 18 octobre 2006 à 10:13 a écrit : Vous me décevez fort, Sterd, mon ami...

Confondre le passé simple, temps trivial s'il en est, avec l'imparfait du subjonctif !

Qui plus est pour le verbe avoir... J'eûs compris pour le verbe moudre ou surseoir...
Mais là...

(Avoir à l'imparfait du subjonctif a écrit :que j'eusse
que tu eusses
qu'il eût
que nous eussions
que vous eussiez
qu'ils eussent


edit : vous fîtes bien de vous rattraper, bien que vous parlâtes un langage fort discourtois en l'occasion.
eh bien, ma chère, si vous aviez dit "j'eusse compris" la réponse eût été parfaite....

mais une cuillerée de goudron gache un tonneau de miel (ou plutôt de fiel)

:hinhin:
canardos
 
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Message par Sterd » 18 Oct 2006, 09:55

(Zelda @ mercredi 18 octobre 2006 à 10:36 a écrit : Dans ce fil par exemple, on fait exprès de passer de l'un à l'autre sans passer par la correction normale, celle du langage simple et correct.
D'autant plus étrange que ma seule intention au départ était de ridiculiser Louis. C'est après que ça a dérapé et qu'on s'est mis à dire n'importe quoi. :hum:
Sterd
 
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Message par pelon » 18 Oct 2006, 10:05

Tiens, une litote haïtienne.
Quand on dit :
- Comment ça va ?
On entend souvent :
- Pas plus mal.
Là, c'est la connaissance des gens qui permet de savoir que c'est une litote. La phrase seule ne le permet pas.
pelon
 
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Message par shadoko » 18 Oct 2006, 10:16

a écrit :
- La litote ne vise pas à minimiser ou à dissimuler: va donc je ne te hais point est une façon pour Chimène de dire je t'aime sans le dire.

Autant l'explication est bonne, autant Chimène n'a jamais dit ça, car elle ne sort pas du café du commerce. Le Cid est en alexandrins. Les deux vers qui suivent sont "Tu le dois." et "Je ne puis."

Si on est dans le fil "Capello", autant y être à fond...
shadoko
 
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Message par Sterd » 18 Oct 2006, 10:20

(shadoko @ mercredi 18 octobre 2006 à 11:16 a écrit :
a écrit :
- La litote ne vise pas à minimiser ou à dissimuler: va donc je ne te hais point est une façon pour Chimène de dire je t'aime sans le dire.

Autant l'explication est bonne, autant Chimène n'a jamais dit ça, car elle ne sort pas du café du commerce. Le Cid est en alexandrins. Les deux vers qui suivent sont "Tu le dois." et "Je ne puis."

Si on est dans le fil "Capello", autant y être à fond...

Acte III, Scène IV

a écrit :DON RODRIGUE
Rigoureux point d'honneur! Hélas! quoi que je fasse,
Ne pourrai-je à la fin obtenir cette grâce?
Au nom d'un père mort, ou de notre amitié,
Punis-moi par vengeance, ou du moins par pitié.
Ton malheureux amant aura bien moins de peine
A mourir par ta main qu'à vivre avec ta haine.

CHIMENE
Va, je ne te hais point.

DON RODRIGUE
Tu le dois.

CHIMENE
Je ne puis.

DON RODRIGUE
Crains-tu si peu le blâme, et si peu les faux bruits?
Quand on saura mon crime, et que ta flamme dure,
Que ne publieront point l'envie et l'imposture!
Force-les au silence, et sans plus discourir,
Sauve ta renommée en me faisant mourir.

CHIMENE
Elle éclate bien mieux en te laissant la vie;
Et je veux que la voix de la plus noire envie
Elève au ciel ma gloire et plaigne mes ennuis,
Sachant que je t'adore et que je te poursuis.
Va-t'en, ne montre plus à ma douleur extrême
Ce qu'il faut que je perde, encore que je l'aime.
Dans l'ombre de la nuit cache bien ton départ:
Si l'on te voit sortir, mon honneur court hasard.
La seule occasion qu'aura la médisance,
C'est de savoir qu'ici j'ai souffert ta présence:
Ne lui donne point lieu d'attaquer ma vertu.

DON RODRIGUE
Que je meure!

CHIMENE
Va t'en.

DON RODRIGUE
A quoi te résous-tu?

CHIMENE
Malgré des feux si beaux, qui troublent ma colère,
Je ferai mon possible à bien venger mon père;
Mais malgré la rigueur d'un si cruel devoir,
Mon unique souhait est de ne rien pouvoir.

DON RODRIGUE
O miracle d'amour!

CHIMENE
O comble de misères!

DON RODRIGUE
Que de maux et de pleurs nous coûteront nos pères!

CHIMENE
Rodrigue, qui l'eût cru?

DON RODRIGUE
Chimène, qui l'eût dit?

CHIMENE
Que notre heur fût si proche et sitôt se perdît?

DON RODRIGUE
Et que si près du port, contre toute apparence,
Un orage si prompt brisât notre espérance?

CHIMENE
Ah! mortelles douleurs!

DON RODRIGUE
Ah! regrets superflus!

CHIMENE
Va-t'en, encore un coup, je ne t'écoute plus.

DON RODRIGUE
Adieu: je vais traîner une mourante vie,
Tant que par ta poursuite elle me soit ravie.

CHIMENE
Si j'en obtiens l'effet, je t'engage ma foi
De ne respirer pas un moment après toi.
Adieu: sors, et surtout garde bien qu'on te voie.

ELVIRE
Madame, quelques maux que le ciel nous envoie...

CHIMENE
Ne m'importune plus, laisse-moi soupirer,
Je cherche le silence et la nuit pour pleurer.


Moi, la Chimène m'a toujours énervé. Allez savoir pourquoi ?
Sterd
 
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Message par Sterd » 18 Oct 2006, 10:23

(Rodrigue a écrit :Ton malheureux amant aura bien moins de peine a mourir par ta main qu'à vivre avec ta haine.

N'importe quoi :altharion:
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