(Vérié @ jeudi 14 décembre 2006 à 20:16 a écrit :
Il me semble que cette façon de s'exprimer, qui nous semble un peu ronflante, correspondent surtout à des traditions. Les gens qui les emploient ne restent pas forcèment au chaud dans leur baignoire, meme si ces proclamations et appels n'ont en effet pas beaucoup de consèquences...
Là il s'agit de tout autre chose.
C'était une période bien différente.
La guerre était mondiale sur tous les océans et sur trois continents.
Les armées hitlériennes occupaient toute l'Europe jusqu'à la Volga, bataillaient en Afrique du Nord. Le Japon occupait la moitié de la Chine, l'Indonésie et l'Indochine etc...
Des gens se battaient les armes à la main. Certes sous des bannières nationales même ceux qui se réclamaient du communisme mais c'était bien une toute autre période.
La révolution serait-elle au bout?
C'était la perspective de Trotsky et par conséquent de Barta.
Ils se sont trompés?
Oui, mais au bout du compte pas plus que Lénine en 1918 qui voyait en Russie le début de la Révolution mondiale.
Et puis Barta tentait de s'adresser ou plus tôt essayait de former des militants qui pourraient s'adresser à une classe ouvrière dont on pouvait penser qu'elle connaissait bien d' autres choses que celle d'aujourd'hui.
36 n'était pas si loin.
Et même pour LO, le ton n'était pas le même en 68 sans parler de VO en 56.
En plus Vérié tu as du t'enmêler dans ce que j'ai écrit ou d'autres.
Personnellement je ne reproche rien à "L'Internazionale" que je ne connais pas.
J'essayais de répondre à Combat qui invoquait la 8ème condition d'admission à l'Inter. communiste.