Changement de nom, ce que ça recouvre.

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Leonid » 04 Jan 2007, 15:29

Je tiens à préciser que je fais partie de la majorité de la LCR. Une sensibilité/courant à l'intérieur de cette majorité certes mais bien que je peux me désolidariser de certaines positions et décisions ici et la et les critiquer ouvertement - tant au sein de l'orga qu'à l'extérieur comme sur ce forum - je suis à la LCR et j'adhère à sa politique.

a écrit :En fin, moi, c'est ça qui me gêne grave à la Ligue COMMUNISTE REVOLUTIONNAIRE ... elle devrait être à 100% avec Lutte Ouvrière, voire légèrement sur la gauche ... et non ... elle néglige l'Héritage Trotskyste, il y en a qui voudrait changer de Nom ... c'est un fardeau trop lourd à porter ... je parle de la Ligue en générale, pas de ta tendance, pas de toi personnellement ...


Je ne vois pas en quoi on "néglige" cette héritage sous prétexte qu'on aurait abandonné la référence à la dictature du prolétariat pour la remplacer par pouvoir des travailleurs par exemple. Tout cet héritage marxiste, léniniste, trotskyste, on l'a soit à la librarie La Brèche où nos passionantes et immensément riches archives, dans nos pensées, dans nos discussions, dans notre facon de voir les choses et de les analyser, dans toute notre politique! L'emballage est franchement secondaire : ce qui compte, c'est bien le cadeau qui se trouve à l'intérieur. Et si l'emballage donne encore plus envie de se procurer le cadeau, et bien tant mieux! Je ne crois pas que les vieux auraient dit le contraire!

a écrit :Hey !!! 2007 ... les 90 ans de 1917 !!!


En effet, j'espère qu'on pourrait organiser un truc en commun pour fêter ca en novembre ...
Leonid
 
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Message par Sterd » 04 Jan 2007, 18:58

[quote=" (AxelPersson @ jeudi 4 janvier 2007 à 15:29"]
Je ne vois pas en quoi on "néglige" cette héritage sous prétexte qu'on aurait abandonné la référence à la dictature du prolétariat pour la remplacer par pouvoir des travailleurs par exemple.
Sincèrement, je me souviens bien de l'abandon par la LCR de la dictature du prolétariat (fondement du marxisme, dois-je le rappeler ?) Mais en revanche je ne me souviens pas du tout de son remplacement pas "pouvoir de travailleurs" ni par quoi que ce soit d'autre.

Abandonner la dictature du prolétariat, ce n'est pas un petit problème de vocabulaire, c'est abandonner l'idée même que la Classe Ouvrière soit la classe à qui il revient de régler les problèmes de l'humanité. C'est tourner le dos au marxisme et au communisme.
Sterd
 
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Message par Leonid » 04 Jan 2007, 20:05

a écrit :Sincèrement, je me souviens bien de l'abandon par la LCR de la dictature du prolétariat (fondement du marxisme, dois-je le rappeler ?) Mais en revanche je ne me souviens pas du tout de son remplacement pas "pouvoir de travailleurs" ni par quoi que ce soit d'autre.


Je ne sais pas ce que la délégation de Lutte Ouvrière qui était présente au XV congrès en 2003 a rapporté, mais voila les nouveaux statuts adoptés et ce qu'il s'est passé. Tout le monde convenait de la nécessité d'actualiser les statuts qui n'avait pas bougé depuis la fondation de la LCR en 1973. Certains voulaient aussi remplacer le terme "communiste" par autre chose et ont déposés une motion en ce sens ( qui a été rejetée parce qu'elle n'a pas atteint les 66 % nécessaires ) mais après discussions globales entre les délégués du Congrès, 82 % ont approuvés les nouveaux statuts. Ceux-ci remplacent "dictature du prolétariat" par "pouvoir des travailleurs". Ensuite a été prise en parallèle la décision de remplacer "Comité central" par "Direction nationale" sans oublier l'appel du Congrès à la fondation d'un nouveau parti anticapitaliste de masse combattant pour une société socialiste démocratique, estimant que les conditions étant réunies pour entamer cette construction.


a écrit :1. But et programme

1.1. La Ligue communiste révolutionnaire lutte pour la révolution socialiste et le pouvoir des travailleurs. Elle associe des militant-e-s qui, adhérant à ses principes et son programme, débattent librement dans le respect des règles de la démocratie et agissent en commun sur les grandes questions politiques. Elle vise à favoriser la prise de conscience politique et l'organisation du prolétariat et de tous les opprimé-e-s. Elle agit pour la construction d'un parti anticapitaliste de masse, féministe, écologiste combattant pour une société socialiste démocratique, fondée sur le principe que l'émancipation de la classe ouvrière et de tous les opprimé-e-s et exploité-e-s "sera l'oeuvre des travailleurs et travailleuses eux-mêmes", première étape vers une société future sans classe.


Le rapport par la Direction nationale fraichement reconduite a été le suivant :

a écrit :Autre moment fort du congrès : l'adoption de nouveaux statuts. Les anciens, rédigés au début années soixante-dix, n'avaient connu depuis que des modifications secondaires et portaient l'empreinte de cette période. Loin de toute adaptation au réformisme, il s'agissait surtout de reformuler nos objectifs fondamentaux la lutte révolutionnaire pour une société socialiste, la démocratie du plus grand nombre pour en finir avec la dictature des marchés financiers et des actionnaires, la construction d'une organisation anticapitaliste, féministe et écologiste dans un langage qui "parle" à ceux et à celles qui se tournent aujourd'hui vers nous.


Ainsi que ce point de vue ci :

a écrit :Par-delà les différentes plates-formes qui se sont constituées dans le cadre du congrès de la LCR, si la grande majorité des camarades convenait de la nécessité de modifier les statuts de l'organisation, les modifications apportées, en particulier l'abandon de la formule "dictature du prolétariat", n'ont pas pour tous la même signification. L'expression est lourde d'un contresens tragique, du fait de la contre-révolution stalinienne. Si cette évidence nous a conduits à l'abandonner, ce n'est pas pour autant qu'à nos yeux le contenu de la notion de "dictature du prolétariat" ne garde pas toute sa pertinence. C'est ce point qui est en débat.
Les formules ne font pas l'histoire, elles permettent, bien plus modestement, de se définir au regard d'une tradition politique, d'un camp social, d'une perspective historique. La formule de "dictature du prolétariat" scelle une dramatique ambiguïté. Elle définissait la révolution comme la prise du pouvoir en vue de l'expropriation politique et sociale des vieilles classes dominantes par les travailleurs eux-mêmes. Elle a, du fait de l'histoire, pris le sens de la dictature des usurpateurs staliniens comme des multiples dictatures qui se sont approprié l'étiquette du communisme ou du socialisme pour mieux se soumettre les masses.

Un contenu

Quand, en 1976, Marchais décide que le PCF abandonne la notion de "dictature du prolétariat", il s'agit pour lui de signifier la volonté de rupture du PCF avec son passé de parti stalinien, pour mieux s'intégrer dans le jeu politique des institutions bourgeoises. Pendant longtemps, le PCF a été partagé entre sa soumission à Moscou et ses aspirations à devenir un parti de gauche, susceptible de participer au jeu de l'alternance politique. Il y avait belle lurette que, lui comme ses maîtres du Kremlin, avaient liquidé la notion de "dictature du prolétariat" en liquidant physiquement la fraction révolutionnaire qui continuait de se battre pour la démocratie soviétique et la défense du marxisme révolutionnaire. La contre-révolution stalinienne ne se revendiquait de la notion de "dictature du prolétariat" que pour mieux tromper et soumettre les masses. Les révolutionnaires l'invoquaient, dans son authenticité, pour mieux révéler la caricature sanglante qu'en avaient faite Staline et ses sbires.

Il nous a semblé possible aujourd'hui d'abandonner la formule tout en préservant son contenu. C'est de cette façon du moins que de nombreux militants ont compris les préambules des statuts : notre organisation milite pour la révolution socialiste, le pouvoir des travailleuses et des travailleurs. Et il ne nous semble pas juste d'expliquer cette reformulation en invoquant les erreurs, réelles ou supposées, de Lénine et de ses camarades.

Les mêmes arguments pourraient être appliqués à la Commune de Paris. Toutes les erreurs des communards, aux conséquences dramatiques - "un excès de modération qui confine à la faiblesse", disait Marx -, justifient-elles un seul instant que nous puissions nous désolidariser d'eux, comme de la formule à laquelle, les premiers, ils ont donné un contenu concret, dynamique et vivant ? Car c'est bien la Commune de Paris qui lui a donné son contenu. En effet, Marx et Engels n'étaient nullement des dogmatiques. Ils pensaient à partir de l'expérience des luttes de classes, qui a donné un contenu à la notion de "dictature révolutionnaire du prolétariat", c'est-à-dire à "la constitution du prolétariat en classe dominante, la conquête de la démocratie".

Engels écrivait, dans la préface de 1891 à La Guerre civile en France, contre ceux qui étaient "saisis d'une terreur salutaire en entendant prononcer le mot dictature du prolétariat" : "Eh bien, Messieurs, voulez-vous savoir de quoi cette dictature a l'air ? Regardez la Commune de Paris. C'était la dictature du prolétariat." Ce qui n'était jusqu'alors qu'une notion abstraite prenait vie à travers la lutte, sous la forme nouvelle d'une démocratie large et directe, rompant avec les privilèges, liquidant le parlementarisme bourgeois, c'est-à-dire la séparation entre le législatif et l'exécutif. La formule générale rencontrait l'activité pratique des masses, s'en enrichissait, devenait une réalité, un point de repère dans l'histoire des luttes d'émancipation.

" Les formes d'Etats bourgeois sont extrêmement variées, écrivait Lénine en août 1917, dans L'Etat et la révolution, mais leur essence est une : en dernière analyse, tous ces Etats sont, d'une manière ou d'une autre, mais nécessairement, une dictature de la bourgeoisie. Le passage du capitalisme au communisme ne peut évidemment manquer de fournir une grande abondance et une large diversité de formes politiques, mais leur essence sera nécessairement une : la dictature du prolétariat."

En 1905 d'abord, puis en 1917, le prolétariat russe écrivit une nouvelle page de l'histoire de cette "forme enfin trouvée" de la "dictature du prolétariat". Octobre internationalisa, pour reprendre l'expression de Trotsky, "l'Etat-commune" sous le nom de soviet, le parlement ouvrier. Par-delà leurs forces et leurs faiblesses, les révolutionnaires du début du siècle ont été les continuateurs de la Commune de Paris.

Démocratie révolutionnaire

Pour Marx et Engels, comme ensuite pour Lénine et Trotsky, la dictature du prolétariat, c'est la conquête par les masses de la démocratie, du pouvoir politique, afin de révolutionner le monde. Ils ne croient pas à ce que Lénine appelait "le miracle de la démocratie", mais ils pensent que la démocratie ne peut s'épanouir pleinement qu'avec la désorganisation, la destruction de l'Etat bourgeois. Et c'est bien l'essentiel de cette notion, que nous ne saurions gommer. Elle souligne la nécessaire rupture révolutionnaire.

Le raisonnement se poursuit avec l'idée du dépérissement de l'Etat, de son extinction. L'Etat dépérit lorsqu'il cesse d'être un instrument d'oppression d'une classe, devenant l'instrument du plus grand nombre pour organiser la production : "L'administration des Hommes fait place à l'administration des choses."

L'Etat devient superflu au fur et à mesure que le développement de la production dans le cadre de rapports, de propriété collectifs, efface les différences de classes. Ce raisonnement, ainsi rapidement résumé, est partie intégrante du programme socialiste et communiste. Nous ne saurions l'abandonner, même si nous avons voulu lui donner une formulation dégagée des caricatures et des crimes du stalinisme.

Un paradoxe était au coeur de notre congrès. Dans nombre de débats antérieurs, le projet de modifier les statuts était associé à l'idée du changement de nom. Nous avons gardé notre nom, "communiste révolutionnaire", tout en modifiant les statuts. Ces modifications prennent alors un autre sens, celui d'une volonté militante de s'ouvrir sur l'avenir, le monde du travail, de construire une Ligue ouvrière et populaire, instrument de la construction d'un nouveau parti de lutte de classe.

Quelle forme prendra demain la dictature révolutionnaire du prolétariat ? La question est ouverte, mais il est clair qu'en allant jusqu'au bout de la démocratie, elle détruira le vieil appareil d'Etat pour ouvrir la voie à son dépérissement et à l'abolition des classes...
Leonid
 
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Message par Sterd » 04 Jan 2007, 20:21

Le point de vue n'a aucune valeur. Les opportunistes trouvent toujours des emballages plaisants pour leurs capitulations. L'abandon de la dictature du prolétariat. n'est encore une fois pas un problème de vocabulaire. C'est une notion fondamentale.
La dictature du prolétariat, ce n'est pas d'ailleurs la "dictature du plus grand nombre". Le prolétariat, même minoritaire doit exercer sa dictature sur la société.

Les commentaires de l'époque ne s'y trompaient d'ailleurs pas. Ce fut l'information principale sortie de ce congrès : L'abandon par la LCR d'un des fondements du communisme et du marxisme.
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Message par Leonid » 04 Jan 2007, 23:34

Nous, on utilise un emballage plaisant pour la chose. Le pouvoir des travailleurs est un synonyme de la dictature du prolétariat et c'est la même chose. Lénine lui même employait. Tu ne peux donc pas nous accuser d'avoir "capitulé" devant quiquonque de facon opportuniste. Pour moi, s'accrocher à un mot sous pretexte de preservation d'un héritage n'a aucun sens. Tu sais, "Comité central"/"Direction nationale" ou "Dictature du prolétariat/pouvoir des travailleurs" ce sont des synonymes. Pas la peine de faire un caca nerveux pour ca.
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Message par quijote » 05 Jan 2007, 00:12

ceux que les mots efraient sont aussi effrayés par la chose . D 'ailleurs , beaucoup de gens se disent des "travailleurs " , y compris certains patrons

Et si c 'est la " même chose ( dictature et pouvoir des travailleurs ) pourquoi avoir changé

N 'est -ce pas quelque part que l ' héritage vous gêne . Eh ! bien pas moi ...
quijote
 
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Message par Gaby » 05 Jan 2007, 01:10

(quijote @ vendredi 5 janvier 2007 à 00:12 a écrit : ceux que les mots efraient sont aussi effrayés par la chose . D 'ailleurs , beaucoup de gens se disent des "travailleurs " , y compris certains patrons

Plus j'y pense, cet argument me convainc de moins en moins. Autant reprocher à Arlette Laguiller de ne pas appeller les prolétaires par leur nom savant pour lui préférer "travailleurs, travailleuses".

Ou encore reprocher à LO d'avoir employé récemment dans un texte de congrès l'expression "dictature démocratique du prolétariat" (le "démocratique" s'y invitant). Les fétichistes dogmatiques en font peut-être des gorges chaudes... Mais dans le fond, il s'agit d'expliquer que la révolution se devra de construire un appareil d'Etat qui offre aux classes laborieuses bien plus de libertés politiques et économiques qu'elle n'en a sous la plus démocratique des républiques du capitalisme.

On ne comprend rien à certains textes de Marx si on ne sait pas que par moments "race" signifie "nation", ou à certains textes de Trotsky avec "nègre" au lieu de "noir". Les définitions évoluent, les représentations que se font les hommes des lexiques changent. En fait, d'une langue à une autre, il existe des nuances qui n'apparaissent pas forcément partout. La philosophie allemande connait mille mots pour l'aliénation (j'exagère un peu...). En anglais, "working-class" englobe facilement les cols bleus ET les jobs mcdo, mais ce n'est pas aussi évident avec le français "classe ouvrière" qui ne rappelle que les producteurs industriels et moins les employés prolétarisés. C'est la vie qui tranche, quand les professeurs font la grève de façon de moins en moins corporatiste, quand les caissières et autres petits employés sont amenés à se battre comme la classe ouvrière l'a fait...

Le vrai problème avec la décision de la LCR, ca a été la conséquence directement pratique de leur décision : ce qui en est resorti à travers les médias. La LCR reconnait avoir eu tort depuis toujours, la LCR abandonne le communisme. Et la LCR pouvait s'en défendre tant que faire se peut par d'autres déclarations, ca ne servait à rien !

C'est là que réside la vraie bêtise commise par la LCR, pas dans un changement de formulation à vertus internes, mais dans ce qui peut être compris par le "grand public", à travers le prisme des médias. C'est faire la propagande des illusions réformistes, de l'échec final du communisme en 1991... Autant d'idées très certainement partagées par une partie de la Ligue, celle qui n'en fait partie que tant qu'il n'existe pas de parti type PSU antilibéral.
Gaby
 
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Message par Puig Antich » 05 Jan 2007, 01:20

Complètement d'accord Gaby.

Aprés, il est sûr que notre fil rouge, c'est la nécessité de la dictature de classe.

Mais la formule "le pouvoir aux travailleurs" me semble une bonne formule d'agitation.

La LCR, c'est une autre discussion....
Puig Antich
 
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Message par Puig Antich » 05 Jan 2007, 01:21

D'ailleurs les bolcheviks n'ont pas pris le pouvoir avec des pancartes "dictature du prolétariat", mais "tout le pouvoir aux soviets". Aprés avoir fait de l'agitation pour la "dictature démocratique des ouvriers et des paysans".
Puig Antich
 
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Message par quijote » 05 Jan 2007, 01:26

Gaby , tu as raison en partie , mais là il s 'agissait de débats internes à la LCR et non pas de discuter de la manière avec laquelle on doit s 'adresser aux larges masses: bien sûr qu' on ne peut dire " prolétaires" comme on dit " travailleurs n travailleuses" ...

"Dictature du prolétariat ( même si la terminolgie évolue et varie chez Marx ,) a acquis une signification précise pour déterminer ce qui est marxiste ou pas ; et la justesse d' une politique révolutionnaire communiste .

Je dirai que c 'est la pierre de touche .

On aurait pu espérer que pour les camarades de la Ligue , ces choses étaient acquises .

Mais non , en fait

Et puis beaucoup de choses avaient été discutées , dont l ' une qui m' interpelle à savoir les réticences à continuer à s 'appeller " communiste" ... pour un bon nombr de camarades dela Ligue...
quijote
 
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