slt Louis P :smile:
Ca n'a pas manqué : la réunion du 7 est encore reportée au 18 avril (le lendemain du 17, qui est la date ultimatum posée par les syndicats pour le retrait du CPE).
Bon, sinon, il ne s'agit pas de rendre les syndicats responsables de tout. Et surtout, il faut distinguer d'une part les militants de la base (peu nombreux et qui rament beaucoup) et d'autre part les bureaucrates qui décident de poser les préavis et appellent au nom des fédé et confédérations.
Tu dis :
a écrit :La fede dit n'avoir pas pu poser un preavis de greve pour des raisons de droit qui m'echapent un peu,
En fait, la journée était prévue depuis au moins une semaine. Et dans le privé, les préavis ne sont pas obligatoires. Bien souvent, les dirigeants avancent ces raisons de droits pour dissimuler leur peu d'envie de pousser à la grève.
a écrit : ce qui n'a pas empeche les structures qui le voulaient de faire greve.
Oui mais en ce moment, le problèmes des intermittents, comme de tous les travailleurs, c'est de faire grève tous ensemble !
Rien n'empèche personne de faire grève, sauf que vu le moral ambiant, pour que la grève marche, il faut frapper le même jour tous ensemble !
C'est pour ça que je trouve que c'était une drôle de stratégie de la part de la fédération CGT du spectacle de laisser faire grève qui voulait le 28 (alors que des transports étaient en grève, qu'il y avait plein de monde dans la rue) et ensuite, pour le 30, alors que tout autour marchait normalement, de dire aux intermittents "allez-y c'est le moment !".
Comme il est très bien expliqué dans
le dernier article paru dans LO sur le sujet, les intermittents sont isolés à avoir ce type de contrats spéciaux dans des boites aussi grandes que Dysneyland (des dizaines de milliers de salariés) ou l'opéra de Paris (des milliers de salariés). Ca veut dire qu'il est d'autant plus nécessaire pour eux comme pour tous les précaires de faire converger autant que possible leurs luttes avec celles de l'ensemble des salariés.