Manifestation de salariés de l'automobile

Message par ravine chien » 28 Oct 2008, 17:53

a écrit :Manifestation de salariés de l'automobile à Strasbourg

Reuters


Cinq à six cents salariés du secteur de l'automobile ont défilé à Strasbourg, à l'appel de la CGT, pour protester contre les mesures de chômage partiel et les menaces de fermetures d'usine qui affectent le secteur. Lire la suite l'article
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LES SALARIÉS DU SECTEUR DE L'AUTOMOBILE MANIFESTENT À STRASBOURG

   

L'usine General Motors de Strasbourg fermera durant 19 jours d'ici à la fin de l'année en attendant d'être probablement mise en vente par la firme américaine. Peugeot Citroën et Renault ont également annoncé des mesures de chômage technique en France.

"GM, plus tu trimes, plus on t'opprime, plus tu déprimes", pouvait-on lire mardi sur la pancarte d'un manifestant.

Une quinzaine de salariés de l'usine PSA de Mulhouse et six salariés CGT de l'usine Ford de Blanquefort, près de Bordeaux, qui est fermée jusqu'au 5 janvier, participaient à la manifestation.

Olivier Besancenot et Arlette Laguiller avaient fait le déplacement.

"Tous les profits des groupes automobiles ne sont pas tombés du ciel. Ils sont venus du travail à la chaîne des salariés et ont été distribués sous forme d'argent de poche aux actionnaires", a estimé le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR).

"C'est les actionnaires qui sont responsables de la crise et c'est à eux de payer", a-t-il dit.

"Qu'on arrête de traiter les travailleurs de variables d'ajustement. Prenons sur les profits, maintenons les salaires, maintenons l'emploi, interdisons les licenciements", a renchéri son homologue de Lutte ouvrière.

Gilbert Reilhac, édité par Sophie Louet
ravine chien
 
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Message par Ottokar » 29 Oct 2008, 10:31

La dépêche Reuters ci-dessus est sur le site de l'Express.
Un autre article sur le même sujet, citant la présence d'AL et OB dans Le Pays BHM - Belfort Héricourt Montbéliard,Franche-Comté,France. Ils sont cités aussi par les DNA, tandis que L'Expansion ne cite que les réactions (négatives) de Besancenot prises sur le lieu de la manif, à propos du plan de Sarko :
a écrit :Crise de l'industrie automobile régionale : entre 350 et 1000 manifestants à Strasbourg
Le 28/10/08 à 18:03 - Michel Arnould

Arlette Laguiller et Olivier Besancenot étaient présents dans le cortège strasbourgeois cet après-midi.
(suit une Photo Dominique Gutekunst)

350 personnes, selon la police, plus de 1000, selon la CGT métallurgie d’Alsace, ont manifesté cet après-midi à Strasbourg pour dénoncer les mesures de chômage technique et le renvoi d’intérimaires dans l’industrie automobile régionale.

« Nous sommes là pour garder notre emploi et pour manifester contre le plan de chômage forcé de 19 jours que la direction veut nous imposer d’ici à la fin de l’année, » témoigne Marylène, agent de production chez Général Motors Strasbourg, qui, avec d’autres femmes de la M ouvraient cet après-midi le cortège strasbourgeois en tenant la banderole « Garantir nos emplois et nos salaires. Pas la fortune des actionnaires ». Un cortège dans lequel on pouvait croiser Olivier Besancenot et Arlette Laguiller, qui avaient fait tous deux le déplacement pour l'occasion.

Pour Marylène et ses amies ce chômage n’a rien de technique. « L’usine tourne. Nous sortons actuellement 1 230 transmissions 5 vitesses par jour mais la direction agit ainsi pour aboutir à son objectif de 41,4 millions d’euros de bénéfice pour 2008. Déjà en 2007 on nous a supprimés la prime de participation, environ 400 €, pour financer l’arrivée des machines pour les transmissions 6 vitesses ».
Concrètement, pour toutes ces femmes, ce chômage annonce 400€ à 500€ de moins au bas de la feuille de paye, soit environ 30 % de salaire en moins. « Le repas de Noël sera plus dur. On ne sait même pas si on pourra payer les factures courantes ». Beaucoup pensent aussi aux enfants, venus nombreux avec leurs parents manifester en cette période de vacances scolaires. « Mon père à 54 ans. Ca risque d’être difficile pour lui de trouver du boulot s’il est au chômage » explique une jeune adolescente de 13 ans qui accompagne son papa pour la première manifestation de sa vie.
La manifestation de Strasbourg constitue également un premier rendez-vous de coordination des salariés de la branche automobile. Une délégation de l’usine Ford de Blanquefort, près de Bordeaux, a fait le voyage. De même, une délégation du Haut-Rhin était présente, derrière une banderole PSA. « Ce n’est pas fin chez Peugeot. Après le renvoi de 300 intérimaires lors de la suppression de l’équipe de nuit et de 160 autres sur la ligne de production de la C4, nous attendons 100 à 200 intérimaires de moins, toujours sur la C4, fin novembre », résume un délégué CGT marchant aux côtés de salariés d’usines sous traitantes THK d’Ensisheim et Pulversheim ou Faurecia de Burnaupth-le-Haut.
Ottokar
 
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Message par Ottokar » 30 Oct 2008, 07:48

Un nouvel article, citant la présence d'Arlette et d'Olivier Besancenot, dans Libé de ce matin, sur internet uniquement pour cause de grève du syndicat du livre.
a écrit :Le désarroi des métallos

Inquiets, les ouvriers de l’automobile ont manifesté à Strasbourg.

La peur et le ras le bol. Tels sont les moteurs qui ont poussé dans la rue, hier à Strasbourg, un demi-millier d’ouvriers des secteurs de l’automobile et de la métallurgie, à l’initiative de la CGT, pour protester contre les mesures de chômage partiel et les suppressions d’emplois qui frappent les sites industriels régionaux. La crise effraie. «Les salariés du secteur sont anxieux pour l’avenir, on lit l’inquiétude sur les visages», note Toussaint Taverny, secrétaire de la CGT métallurgie du Haut-Rhin.

Ces dernières semaines ont allongé la liste des entreprises qui annoncent des mesures de chômage partiel : PSA, General Motors, Lohr Industrie, Liebherr… Dans le secteur automobile alsacien, «16 000 salariés sur 18 000 sont ou seront concernés par des mesures de chômage technique, de congés payés forcés, de baisse du pouvoir d’achat, et 2 000 emplois précaires devraient être supprimés d’ici la fin de l’année», affirme Amar Ladraa, de la CGT métallurgie du Bas-Rhin. La crise a aussi bon dos, selon Toussaint Taverny : «Les patrons en profitent pour dégraisser. Et comme par hasard, ça intervient au moment où on va démarrer les négociations salariales dans les entreprises…»

Arlette et Olivier. Sous un ciel sombre puis sous la pluie, les manifestants entonnent les slogans du moment : «Patrons voyous en prison», «Du pognon pour les salariés, pas pour les banquiers». Arlette Laguiller et Olivier Besancenot sont là «pour épauler la mobilisation». La porte-parole de LO prédit «de plus en plus de manifestations contre la politique des capitalistes» et en appelle à une «explosion sociale». Pour son homologue de la LCR, «c’est aux actionnaires et à personne d’autre» de payer les conséquences de la crise. «Ce n’est pas la fatalité. Nous n’avons pas à porter la responsabilité de leur crise !» renchérit Roland Robert, responsable CGT chez General Motors.

Les 1 200 salariés de cette usine, dont le groupe automobile américain étudie la vente et qui est à l’arrêt cette semaine, constituent le gros des troupes. «On subit. Et à l’avenir, ça ira de pire en pire», s’inquiète Bruno, 39 ans, «en congés forcés» depuis lundi. Luc, 42 ans, «en congés forcés» lui aussi, explique qu’il a «peur» : «Dans l’automobile, il y a des hauts et des bas, mais cette fois, General Motors est à vendre. Et Sarkozy, à Rethel, il n’a encore rien dit pour les ouvriers, rien ! Ce qu’il propose pour les chômeurs avec les emplois aidés, il aurait pu le faire avant. Au lieu de dire : "Travailler plus pour gagner plus", il avait qu’à dire : "Travailler normalement pour qu’on soit plus à travailler".»

«Mesurettes». «On attend quelque chose pour les ouvriers, pour les salariés en production, pour qu’on ne subisse pas de plein fouet les décisions des constructeurs», reprend Abdel, 36 ans, délégué CFDT dans une usine du groupe Faurecia, sous-traitant de PSA : «Ils font suffisamment de profits pour qu’on les oblige par une loi à prendre en charge une partie de nos pertes de salaires, parce que même quand ils sont en bonne santé, ils nous mettent au chômage partiel !» «Sarkozy a annoncé 400 millions d’euros pour la voiture propre au Salon de l’auto. Si c’est pour aider les constructeurs à délocaliser en Pologne, c’est pas la peine. Nous, on ne veut pas de mesurettes par-ci par-là. On veut un véritable Grenelle de l’industrie en France et en Europe», affirme Amar Ladraa. Vincent Duse, responsable CGT chez PSA à Mulhouse, réclame «un plan d’urgence sociale, pour laisser partir à la retraite les anciens qui sont en train de crever sur les chaînes et embaucher des jeunes et des intérimaires».

Pour le moment, les contrats de 300 d’entre eux ne seront pas reconduits sur le site, assure-t-il. «Du coup, le boulot redescend sur nous et les gens n’en peuvent plus», commente Michel, dix-sept ans d’ancienneté chez PSA : «Ce qui me rend fou, c’est que la classe ouvrière a largement voté pour Sarkozy. Maintenant, quand les gens se rendent compte comme il est, à donner de l’argent aux actionnaires mais jamais à nous, je peux vous assurer que ça jase dans l’entreprise. ça me redonne le moral.»
Ottokar
 
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Message par Crockette » 02 Nov 2008, 19:01

LO-LCR ensemble il faut de vrais leader à gauche du PS qui donnent maintenant des solutions concretes comme l'instauration de comités de travailleurs partout tout de suite ds toutes les boites de plus de 500 salariés.

Ces comités s'opposeraient aux entretiens d'évaluation, à la flexibilité des plannings, ils seraint en co gestion avec les patrons en décidant à parité de virer ou non les travailleurs pour cause économique
+ ils bénéficieraient d'une caisse d'ETAT pour renflouer les entreprises qui vont vraiment mal et qui ont décidé de ne plus engraisser les actionnaires et les patrons.
l'argent de cette caisse d'ETAT serait abondée par la création d'euros et par la mise en place d'une ligne de créance remboursable à l'ETAT dès que la crise serait passée...(hmmm) et aussi il faut que les entreprises bénéficiant de ce crédit d'ETAT mettent un certain pourcentage de leurs bénéfices directement ds les investissements et les embauches et les salaires.
écrasons sur el plan idéologique tous ensemble le PS et sa clique de sociaux libéraux car depuis des semaines déjà ils ne proposent rien ils n'ont aucune solutions si ce n'est de continuer à conditionner la classe laborieuse de faire les toutous des capitalistes.

allez Arlette allez Olivier il ne faut plus critiquer mais proposer maintenant, tout le monde s'aperçoit ou va s'apercevoir ds le smois à venir que le capitalisme c'est de la grosse merde. n'enfonçons plus de portes ouvertes.

PROPOSONS des solutions concretes applicables tout de suite meme si elles sont à mi-chemin du trotskisme...ce sera déjà une première étape.
Crockette
 

Message par Maxence » 06 Nov 2008, 07:47

Les bureaucraties syndicales appliquent déjà comme elles peuvent la cogestion: ce qui leur manquent, ce sont des salariès crédules pour avoir plus de poids dans ces organismes de collaboration. Heureusement, les travailleurs ont de la mémoire et sont méfiants des organisations ouvrières: car la cogestion des licenciements depuis la fin des années 70, les gens connaissent. La pression du chomage et de la précarité font que les salariés sont prudents avant de s'engager mais il y a, même dans ces périodes, des moments d'explosion ou les exploités se posent les problèmes de comment mener un conflit au maximum de leurs intérêts et là ce qui leur manque ce n'est une organisation de "négociation, discussion" avec le patron, mais une organisation de combat qui va jusqu'au bout des possiblités de lutte contre le patron: comité de grève par exemple (grève de 1947 à Renault Billancourt). Il n'y a pas de "mi chemin du Trotskisme" surtout quand la solution consiste à appliquer la recette réformiste avec des militants révolutionnaires d'entreprises .
Maxence
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Message par Maxence » 06 Nov 2008, 09:17

Un des objectifs proposables concrètement pour l'ensemble du monde du travail est l'interdiction des licenciements dans toutes les entreprises sous peine de réquisition par les travailleurs de ces dernières.
LIP, dans les années 70, fut l'exemple isolé, d'une telle lutte.
La popularité de cette exemple d'entreprise (déclarée en faillite) gérée par des comités et syndicats, ne pouvait être tolérée par la bougeoisie et son Etat.
La remise en cause de la propriété privé des moyens de production, ne peut se faire que dirigée consciemment par la classe ouvrière.
Pas par la gauche de la gauche, ni par les bureaucraties syndicales, mais par l'organisation des ouvriers (qui rejetaient juste avant l'idée même de s'organiser) qui font l'expérience que les problèmes ne se posent pas à l'échelle d'une entreprise, mais au niveau des Etats qui sont les instruments de pouvoir et de maintient de l'exploitation, donc du système capitaliste.
Ce système peut tolèrer les revendications ouvrières tant que celles ci ne menacent pas son existence.
Mais en pleine période de crise et de chomage massif, toute revendication un peu générale est de nature à entrainer la classe ouvrière dans une explosion sociale.
Les syndicats ne veulent pas d'un mouvement global, pas parce qu'ils n'ont pas le courage ou des intérêts de boutiques qui les bloqueraient.
Ils ne le veulent pas car ce n'est pas leur fonction à l'époque impérialiste, c'est à dire depuis 1 siècle.
Leur rôle est d'encadrer la classe ouvrière et permettre à la bourgeoisie de faire supporter les crises et les guerres en détournant la colère des masses vers des options réformistes.
Les fronts populaires dans les années 30, sont l'exemple même de cette collaboration. Le fascisme n'est même pas un facteur d'inquiétude pour les réformistes qui préfèrent sacrifier la classe ouvrière que de trahir leur idélogie et leur politique de sauvetage du système capitaliste.
Allende au Chili fut un des derniers exemples marquant de ce type de choix qui conduit les ouvriers et la population dans un bain de sang .
L'indépendance totale de la classe ouvrière est plus que jamais d'actualité: c'est la base de la lutte des classes tel qu'en parlait Marx dans son manifeste du Parti Communiste.
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Message par com_71 » 06 Nov 2008, 09:26

(Maxence @ jeudi 6 novembre 2008 à 10:17 a écrit : L'indépendance totale de la classe ouvrière est plus que jamais d'actualité: c'est la base de la lutte des classes tel qu'en parlait Marx dans son manifeste du Parti Communiste.

Lequel Marx disait (je cite de mémoire) que les syndicats devaient être une école de la lutte de classe.
Quant à Trotsky, dont tu te réclames, abusivement semble-t-il, il a toujours mis en garde contre un "auto-isolement sectaire des révolutionnaires vis-à-vis des organisations syndicales".
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 06 Nov 2008, 09:40

Des vues de cette manifestation, sur Daily Motion.

http://www.dailymotion.com/video/k3YZjsZOTgqtOkOTRj

Arlette Laguiller et Olivier Besancenot sont ensemble dans la rue avec les travailleurs. Mais les différences politiques sont sensibles.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Ottokar » 06 Nov 2008, 13:46

En effet ! L'une, Arlette appelle à une mobilisation du monde du travail et dénonce la spéculation de GM, qu'ils veulent faire payer aux salariés, l'autre développe un plan de création d'une "nouvelle branche de la sécurité sociale" qui '"garantisse le contrat de travail" et qui soit "financée par une cotisation 100 % patronale".

Pour le moins bizarre et inhabituel. Je ne sais pas si c'est pour "faire réaliste"... ?
Ottokar
 
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Message par Vérié » 06 Nov 2008, 16:43

(Ottokar @ jeudi 6 novembre 2008 à 14:46 a écrit : Pour le moins bizarre et inhabituel. Je ne sais pas si c'est pour "faire réaliste"... ?

Ces précisions semblent en effet inhabituelles et un peu bizarres. Mais la revendication d'"interdiction des licenciements", quoi que juste évidemment, est elle-même un peu équivoque dans la mesure où il s'agit d'une revendication adressée à l'Etat. Soit ont dit : "Qu'ils se débrouillent comme ils veulent pour conserver les emplois, ce n'est pas notre affaire." Soit on entre dans des précisions de ce genre.
Mais la revendication appelle inévitablement la question : comment voulez-vous financer ces emplois ? Si l'entreprise gagne de l'argent, on peut le prendre aux actionnaires oiu exiger que l'entreprise se contente de profits plus modestes. Mais
si l'entreprise perd de l'argent, qui va financer ? ça ne peut être que l'Etat ou l'ensemble des patrons au travers d'un impot sur les patrons...

Donc, à partir du moment où on rentre dans ce genre de considérations, on est plus ou moins obligés d'apporter une réponse "réaliste", d'ailleurs LO avait publié un "programme chiffré" qui se voulait lui aussi réaliste.

Il n'y a évidemment qu'un pas pour tomber dans la "gestion alternative", "sociale" etc du système. Sauf si l'on considère cette interdiction comme un mot d'ordre aboutissant à une mobilisation telle que les travailleurs s'empareraient des entreprises concernées, ce qui déboucherait sur une situation révolutionnaire.


On rejoint la question de l'expropriation des banques et de leur fusion en un seul établissement par un pouvoir ouvrier ou au moins dans le cadre d'une mobilisation et d'un controle débouchant sur ce pouvoir, ou de la nationalisation fusion dans un "pole bancaire public", revendications plus "réaliste" dans le cadre de l'Etat bourgeois.

Le problème n'est pas simple à régler dans une situation qui n'est pas du tout pour le moment "pré-révolutionnaire". Mais il ne me semble pas que LO ait vraiment été toujours plus claire que la LCR sur ce terrain. Sauf sans doute dernièrement à l'occasion de la crise financière et de la propagande pour l'expropriation des banques.
Vérié
 
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