Voter Chirac

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par shadoko » 16 Nov 2009, 00:05

a écrit :
Alors Le pen à 18 % ou à 40 % comme le dit Ottokar ce n'est pas du tout la même chose de façon très concrète et très matérielle dans la vie réelle de millions de gens. Ce sont des scores symboliques mais le symbole est très fort.
Les militants le savent, non ? faire 1 % ou 5 % ce n'est pas du tout la même dynamique.

Justement, cette manière d'oublier le nombre de voix absolus et de ne regarder que les pourcentages (et donc de ne faire aucun cas de l'abstention ou du vote blanc), c'est une partie de l'arnaque à laquelle s'est livré le PS, que ce soit quand on compte les pertes de voix du PS au premier tour ou les voix de Le Pen. Ce n'est pas à nous de cautionner ça.

-edit- grillé par Loustic -edit-
shadoko
 
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Message par pelon » 16 Nov 2009, 09:33

Oui, il faut arrêter de ne voir que les pourcentages. Si les électeurs de gauche, dont une partie du public populaire (une autant votant Le Pen, ne l'oublions pas), s'était abstenus, ils auraient su ce que valait un vote pour Le Pen à 35% (un grand maximum à mon avis) puisqu'eux-mêmes n'auraient pas voté. Cela aurait été surement mieux pour leur moral que d'avoir à voter à droite pour la première fois de leur vie et de voir que les organisations de gauche (voire d'EG) le leur demandaient.
pelon
 
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Message par Ottokar » 16 Nov 2009, 15:19

les électeurs Le Pen se sont sentis renforcés dans l'entre-deux tours de 2002, mais ça dépendait où. Là où nous, les militants, nous étions là, je parle du milieu militant de gauche, syndical, personne ne s'affirmait Le Pen... au point qu'on se demandait bien qui avait bien pu voter pour lui à ce bal des faux culs.

Si la gauche n'avait pas voté Chirac, le second tour aurait connu 40 ou 50 % d'abstention et l'élection elle-même aurait été décridibilisée. Le Pen n'aurait pas pavoisé avec 35 % de 50 %. A l'époque, la gauche disait que Chirac serait "noyé" sous les voix de gauche et leur serait redevable... Tu parles ! Chirac en est sorti renforcé, la gauche en miettes, les idées de droite affirmées tellement en force que les conneries de Le Pen sont dites maintenant par Hortefeux, Besson ou ce crétin homophobe de Vaneste.

Et rétrospectivement, c'est cela le pire.
Ottokar
 
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