Tremblement de terre et tsunami au Japon

Dans le monde...

Message par Zorglub » 22 Mars 2011, 18:59

Un article. du blog En quête de science de l'émission scientifique d'Alberganti sur France Culture se pose cette question : "Pourquoi la centrale de Fukushima est-elle la seule défaillante? ".
Il s'avère que la centrale d'Onagawa, plus proche de l'épicentre et aussi proche de la mer n'a pas provoqué une catastrophe. Ses réacteurs sont pourtant du même type que ceux de Fukushima (Boiled Water Reactor) mais ceux de Fukushima sont les plus vieux du pays, le plus vieux a 40 ans.
Aberganti pointe aussi un défaut d'assurance comme cause, plutôt que conséquence et il rappelle les mensonges de Tepco.
Zorglub
 
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Message par shadoko » 23 Mars 2011, 07:57

Pour ceux que ça intéresse et comme il y a de moins en moins de chose directement dans la presse, l'autorité de sûreté nucléaire a un site spécial Japon. Il font à peu près un point tous les matins:

http://www.asn.fr/
shadoko
 
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Message par Zelda » 24 Mars 2011, 08:09

Merci shadok.


Dans France Soir de ce matin, un truc qui se veut rassurant... C'est presque pire pour moi, quand ils veulent nous rassurer en disant des trucs comme ça.
a écrit :

Où en est la radioactivité au Japon ?

Selon une estimation de l’IRSN, la contamination de l’air sur le site de Fukushima atteindrait des taux de l’ordre de 10 % des rejets estimés à Tchernobyl. A Tokyo, la radioactivité se situe actuellement aux alentours de 100 Bq/m3, dose qui n’affecterait le corps humain que si elle se maintenait six mois durant.

La chaîne alimentaire contaminée ?

Le lait cru, les légumes, les poissons… Autour de Fukushima, on a relevé des taux de radioactivité anormalement élevés dans certains aliments et dans l’eau de mer. D’ou l’interdiction par le Premier ministre Naoto Kan de la consommation et de la vente des produits venant de la ville et de ses environs. A Tokyo, c’est l’eau potable qui présente des niveaux d’iode radioactif deux fois supérieurs à la norme autorisée pour les nourrissons.

Les Etats-Unis et Hong-Kong ont interdit l’entrée de certains produits provenant des zones japonaises à risques. La France demande à l’Union européenne d’imposer « un contrôle systématique » sur les importations d’aliments frais, et Paris a déjà décidé d’inspecter, unilatéralement, les coquillages et les poissons.
Zelda
 
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Message par Sterd » 24 Mars 2011, 18:58

Mesurer en bequerels ne signifie pas grand chose.

Dire "dose qui n’affecterait le corps humain que si elle se maintenait six mois durant." C'est complètement faux, un être humain génère lui même 5000Bq. Je ne vois pas bien comment en recevoir 100 (par m3 d'air) pendant 6 mois changerait quoi que ce soit.

Une banane par exemple, c'est 14Bq. Un m3 de bananes, ça fait bien plus que 100Bq. Il faudrait expérimenter et demander a quelqu'un de dormir dans un container de banane pendant 6 mois, histoire de voir si il nous développe une leucémie, mais j'en doute.
Sterd
 
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Message par shadoko » 25 Mars 2011, 00:07

a écrit :
Dire "dose qui n’affecterait le corps humain que si elle se maintenait six mois durant." C'est complètement faux, un être humain génère lui même 5000Bq. Je ne vois pas bien comment en recevoir 100 (par m3 d'air) pendant 6 mois changerait quoi que ce soit.

Je n'ai aucune idée des ordres de grandeur, mais puisque le Bq ne mesure que le nombre de désintégrations par seconde, tout dépend de l'énergie libérée et du type de rayonnement de ces désintégrations; les désintégration du corps humain n'ont probablement pas grand rapport avec les éléments radioactifs libérés par Fukushima. Si on en croit wikipedia, la radioactivité du corps humain, c'est du potassium 40, alors que celle de Fukushima, c'est de l'iode 131 et du césium 137. Chaque désintégration ne produit certainement pas la même proportion de rayonnement électromagnétique (gamma), d'Hélium (alpha) ou d'électrons (beta), et pas avec la même énergie. Alors il faudrait vérifier tout ça pour pouvoir vraiment comparer leur pouvoir de nuisance avec celui de la radioactivité naturelle du corps humain.

Non?
shadoko
 
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Message par Sterd » 25 Mars 2011, 07:07

(shadoko @ vendredi 25 mars 2011 à 00:07 a écrit :
a écrit :
Dire "dose qui n’affecterait le corps humain que si elle se maintenait six mois durant." C'est complètement faux, un être humain génère lui même 5000Bq. Je ne vois pas bien comment en recevoir 100 (par m3 d'air) pendant 6 mois changerait quoi que ce soit.

Je n'ai aucune idée des ordres de grandeur, mais puisque le Bq ne mesure que le nombre de désintégrations par seconde, tout dépend de l'énergie libérée et du type de rayonnement de ces désintégrations; les désintégration du corps humain n'ont probablement pas grand rapport avec les éléments radioactifs libérés par Fukushima. Si on en croit wikipedia, la radioactivité du corps humain, c'est du potassium 40, alors que celle de Fukushima, c'est de l'iode 131 et du césium 137. Chaque désintégration ne produit certainement pas la même proportion de rayonnement électromagnétique (gamma), d'Hélium (alpha) ou d'électrons (beta), et pas avec la même énergie. Alors il faudrait vérifier tout ça pour pouvoir vraiment comparer leur pouvoir de nuisance avec celui de la radioactivité naturelle du corps humain.

Non?
Si c'est même pour ça que la phrase n'a aucun sens. Le Bq ça n'est d'aucun intérêt, c'est ce que je disais l'autre jour. Ce qui aurait un sens c'est de donner la mesure en Sv pour quantifier la dose a laquelle on s'exposerai au sein de cet air, ce qui n'est pratiquement jamais le cas.
Sterd
 
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Message par Zelda » 26 Mars 2011, 09:38

Les nouvelles de Fukushima sont de plus en plus mauvaises.

http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/0...51_1492975.html

extrait :

a écrit :Radioactivité élevé à Tokyo et dans la mer. A Tokyo, samedi matin, une radioactivité de 0,22 milliSievert par heure était enregistrée, soit six fois la normale. Un tel degré de radioactivité ne présente cependant rien d'inquiétant pour la santé des populations, selon les autorités. En revanche, un fonctionnaire du ministère des sciences a confirmé que le niveau de radioactivité quotidienne dans la zone située à 30 km au nord-ouest de la centrale de Fukushima avait dépassé la dose d'une année de radiation naturelle. Et plus on se rapproche de la centrale, plus le taux est élevé.

Ainsi, le gouvernement japonais a mesuré des niveaux d'iode radioactif 1 250 fois supérieurs à la norme légale dans la mer, au large de Fukushima, renforçant les craintes d'une rupture de l'étanchéité d'un ou plusieurs réacteurs. Mardi, un renforcement des contrôles sur les poissons et fruits de mer pêchés le long des côtes avait été instauré. "Si vous buvez 50 centilitres d'eau courante avec cette concentration d'iode, vous atteignez d'un coup la limite annuelle que vous pouvez absorber. C'est un niveau relativement élevé", a expliqué un porte-parole de l'Agence de sûreté.

Les autorités japonaises précisent cependant que la radioactivité relâchée dans l'océan pourrait se diluer avec les marées et que la quantité d'iode absorbée par les algues et animaux marins pourrait être moindre. Reste la crainte de diffusion du césium 137, une substance radioactive dont la concentration ne se réduit de moitié que tous les 30 ans. Tepco dit avoir mesuré une concentration presque 80 fois supérieure à la limite légale de cette substance. L'organisation écologiste Greenpeace a annoncé qu'elle allait effectuer des relevés de radioactivité en dehors de la zone d'exclusion de 20 km autour de la centrale, estimant que "les autorités ont en permanence donné l'impression de sous-estimer à la fois les risques et l'étendue de la contamination radioactive".
Zelda
 
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Message par Zelda » 27 Mars 2011, 11:31

Libération d'hier :



a écrit :
La peur des réactions du réacteur 3
Récit

A Fukushima, les autorités redoutent que le cœur en fusion explose ou s’enfonce dans le sous-sol. La zone d’évacuation a été élargie à 30 km.

La tension est remontée d’un cran, vendredi, à Fukushima. Comme en témoigne la décision de porter à 30 kilomètres la zone évacuée autour de la centrale nucléaire et l’annonce qu’il y aurait un danger accru au réacteur numéro 3. Dans le même temps, l’Agence de sécurité nucléaire japonaise (la Nisa) annonçait qu’il «est hautement probable que le réacteur 3 de Fukushima Daichi ait été gravement endommagé et rejette une quantité importante de substances radioactives».

Le propos peut sembler étrange car il n’est pas vraiment différent de ce que l’on savait déjà. Mais, alors que les spécialistes français l’assurent depuis plusieurs jours, la Nisa n’avait pas admis que l’enceinte de confinement du réacteur, en acier et béton, fuyait. Une perte d’étanchéité à l’origine de rejets radioactifs continus et non filtrés. La réelle nouveauté se trouve ailleurs : dans l’hypothèse d’une rupture de la cuve du réacteur. Une rupture non avérée pour l’instant, mais qui pourrait avoir commencé.

Eaux souterraines. Le scénario qui en découlerait ? Selon Thierry Charles, de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), il dépend en grande partie de ce que le corium (le cœur fondu du réacteur) rencontrerait après avoir percé la cuve. D’abord, quelques mètres de vide. Sont-ils plein d’eau ? De vapeur ? Les ingénieurs japonais eux-mêmes ne le savent pas. Puis, 8 mètres de béton, avant la roche. Que peut-il se passer avec la chute du corium en fusion ? «Cela dépend de sa dispersion, de la quantité d’eau. Mais le pire scénario, c’est une explosion de vapeur, suivie d’une explosion d’hydrogène», explique Thierry Charles. Cela pourrait ébranler une nouvelle fois les structures du bâtiment et relâcher des gaz et aérosols radioactifs. Tout dépend ensuite de ce qui reste de puissance thermique. En attaquant le béton, le corium va se refroidir, mais aussi libérer des gaz inflammables (monoxyde de carbone et hydrogène). S’il se refroidit assez, il va rester coincé dans le béton. Mais s’il lui reste assez de puissance, il va le percer et se retrouver coincé dans la roche qui se trouve en dessous. Le risque est alors de voir les eaux souterraines charrier petit à petit ces matières vers la mer. «Pour l’instant, souligne Charles, nos calculs favorisent l’hypothèse où le corium reste coincé dans le béton.»

Reste «l’affaire du plutonium». Les radionucléides «légers» se dispersent sous forme de gaz ou d’aérosols (1) dans l’atmosphère. Mais qu’en est-il de la matière principale du combustible - uranium et plutonium - et des actinides mineurs (neptunium, américium et curium), atomes plus lourds formés par capture de neutrons ? Le réacteur numéro 3 comporte plus de plutonium que les autres. Il a été partiellement chargé en MOX, qui en comporte environ 7%. Le plutonium est très chimiotoxique et radiotoxique. Mais, rappelle Thierry Charles, «l’uranium et le plutonium sont lourds. Même à Tchernobyl, où ils étaient poussés par le brasier, ils ne se sont pas dispersés au-delà de 30 km. A Fukushima, c’est un enjeu de contamination important, mais local».

Dévastation. Vendredi midi, ce scénario noir ne semblait pas encore engagé… tout au moins au vu des niveaux de radioactivité mesurés à la porte du site de Fukushima Daichi : 0,2 millisievert par heure, contre 10 au moment des relâchages de vapeur d’eau contaminée les 13 et 14 mars, ou 2 millisieverts lundi dernier.

A court terme, le scénario du pire serait une aggravation de la radioactivité sur le site, interdisant d’y continuer les travaux. L’objectif de Tepco est de remettre en marche les circuits de refroidissement des piscines et des réacteurs. Depuis vendredi, les Japonais utilisent enfin de l’eau douce, apportée en grande quantité et stockée sur des barges ancrées à proximité, avec l’aide de l’armée américaine. Les réacteurs numéros 1 et 3 sont passés à ce régime qui va permettre de diminuer la teneur en sel de l’eau. Un sel qui menace vannes, moteurs, tuyaux… Le réacteur numéro 2 devrait, lui, passer à l’eau douce ce samedi.

Mais si la lumière est revenue dans les salles de contrôle, la remise en route des systèmes de refroidissement se heurte à la dévastation du site. Il faut vérifier les armoires électriques, les connexions, les pompes, les moteurs afin que la tentative de les redémarrer ne fasse pas «sauter les plombs partouten déclenchant des courts-circuits» et ne ruine tout espoir de stabiliser les réacteurs. Tepco, après avoir plusieurs fois annoncé la mise en route des systèmes, ne donne plus de délais.

La catastrophe en cours à Fukushima continue de faire tanguer le monde nucléaire. Nicolas Sarkozy a promis vendredi de «fermer les centrales» qui ne passeraient pas les tests de résistance prévus par l’Union européenne… Bien que personne ne sache encore en quoi ils consistent.

(1) Xénon, krypton, tellure, iode, césium, technétium, lanthane, strontium…
Zelda
 
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Message par Sterd » 27 Mars 2011, 18:37

a écrit :Confusion autour du taux de radioactivité à Fukushima

par Taiga Uranaka et Shinichi Saoshiro

TOKYO (Reuters) - L'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, au Japon, a reconnu lundi s'être trompé en annonçant un niveau de radioactivité "dix millions de fois plus élevé" qu'en temps normal au niveau de réacteur n°2.
Tôt dimanche, Tokyo Electric Power Co (Tepco) avait indiqué que le niveau de radioactivité dans l'eau qui s'est accumulée dans la salle des turbines du réacteur était supérieur au niveau habituel.
Le niveau de radiation était en fait 100.000 fois supérieur à la normale, a déclaré lundi (heure locale) le vice-président de l'opérateur, Sakae Muto, qui a présenté ses excuses.
L'annonce de la hausse du niveau de radioactivité avait entraîné l'évacuation des techniciens
s'employant à relancer le processus de refroidissement du réacteur.
Au large de la centrale installée sur le littoral, le niveau de radioactivité relevé dans l'eau de mer est lui aussi en augmentation. Le degré d'iode 131 était dimanche 1.850 fois supérieur au niveau habituel, contre 1.250 fois samedi, a indiqué l'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle.
Les particules de radioactivité seront dispersées et diluées et ne constituent de ce fait pas un danger pour la vie marine ou la consommation de poissons, a tenu à rassurer un responsable de l'agence de sûreté, Hidehiko Nishiyama. "Il n'y a pas lieu de craindre pour la santé", a-t-il dit.
A Tokyo, dimanche matin, la dose de radioactivité ambiante était de 0,22 milliSievert par heure, soit six fois la normale pour la ville. Cela reste néanmoins dans la fourchette de la moyenne mondiale de radioactivité naturelle, comprise entre 0,17 et 0,39 milliSievert/heure.

EAU DOUCE

Les graves problèmes à la centrale accidentée, à 240 km au nord de Tokyo, éclipsent quelque peu les efforts d'aide aux populations sinistrées par le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont fait plus de 27.100 morts et disparus dans le nord-est du Japon.
Yukiya Amano, directeur général de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), a prévenu que les problèmes atomiques au Japon pourraient bien durer des semaines encore, sinon des mois. "Il s'agit d'un accident très grave, selon tous les critères", a-t-il dit au New York Times. "Et ce n'est pas fini."
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a pour sa part déclaré qu'il était temps de
réexaminer le régime international de sûreté nucléaire.
Un responsable de Tepco a déclaré dimanche lors d'une conférence de presse que les experts devaient encore déterminer où évacuer l'eau contaminée pompée dans les bâtiments tandis que les techniciens s'emploient toujours à tenter de rétablir complètement le courant dans la centrale.
Tepco a fait savoir qu'il utilisait de l'eau douce et non plus de l'eau de mer pour refroidir une partie des réacteurs, de crainte que des dépôts de sel entravent le processus de refroidissement.
Deux des six réacteurs sont maintenant considérés comme stabilisés mais les quatre autres, qui
émettent par intermittence de la vapeur ou de la fumée, suscitent des inquiétudes.
Le premier sondage réalisé après le séisme du 11 mars fait état d'un net redressement de la cote de popularité du Premier ministre Naoto Kan.
Le chef du gouvernement est ainsi crédité de 28,3% d'opinions favorables, soit 8,4 points de plus qu'à la mi-février mais 58,2% des personnes interrogées désapprouvent la gestion de la crise nucléaire.

Avec Kiyoshi Takenaka, Chizu Nomiyama et Shinichi Saoshiro à Tokyo, Susan Cornwell à New York; Eric Faye et Marine Pennetier pour le service français
Sterd
 
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Message par luc marchauciel » 29 Mars 2011, 12:51

Cette brève a été mise sur le site de LO :

a écrit :
Fukushima : les travailleurs en première ligne
A la centrale de Fukushima, la course contre la montre pour enrayer la catastrophe nucléaire continue. Elle repose exclusivement sur le dévouement et le sacrifice de quelques centaines d’ouvriers, ingénieurs ou pompiers qui subissent chaque jour une telle irradiation qu’elle met en péril leur santé et sans doute leur vie.

Leur sens de l’intérêt collectif contraste violemment avec le cynisme des dirigeants de l’exploitant Tepco qui ont accumulé les négligences et les falsifications sur la sûreté des installations. Ils continuent de mentir sans vergogne à la population comme aux autorités, en minimisant le niveau de la radioactivité rejetée.

Voilà une preuve tragique que les travailleurs doivent prendre d’urgence le contrôle de toute la société.


Au delà des négligences et des falsifications passées de TEPCO, quels sont les éléments factules montrant que

a écrit :
Ils continuent de mentir sans vergogne à la population comme aux autorités, en minimisant le niveau de la radioactivité rejetée.
?

Si quelqu'un a des billes là dessus, je suis preneur, parce que a priori, je n'ai pas vu de données en ce sens.
luc marchauciel
 
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