Autre poème écrit par moi bien modeste, nous sommes et restons à écouter la mer...
Le bateau est le parti... que nous cherchons tous... Et la Révolution le sens à notre vie
Laurenç GUTIERREZ
Titre : Et vogue notre navire
Sans rêve, sans bruit, Aurore et Crépuscule
Ils sont des milliards partout, à attendre la Vie.
Du nord, du sud, sans fin, rien, ni lune ni envi.
Dans cette nuit humaine, cloaque sans majuscules
Reste l’espoir, revanche sur la mort et la mer
Dans ce néant d’existences, restent des corsaires.
Ils sont tous, pour tous, le Grand Soir,
Ils sont tous, revenus, revêtus de noir,
pendu à la vergue en Deuil de l’immonde,
Marin paré à clouer des cerceuils
reveillé de la tombe, pour faire le tour du monde
ils ont montés les voiles et retrouvés l’ orgueil.
Ils ne sont plus aveugles à la nuit
Ils ne sont plus seul dans leurs yeux ,
Ils sont le bateau fantôme hors de la rade
Un idéal, arraché à d’autres regards, l’étoile qui luit.
Et Dans ces milliers de cœurs fievreux
Je me vois, je te vois, je vois nos camarades
De simples Matelot, rouge, dès l’aube marchande
Dans le fracas, au cœur, des mers industrielles
Nos pirates, attachés aux mats, hurlent, arranguent
Tirent de leur main nues des cordes de leur gangues
Avec folies, mots, drapeau, rage, eructation
Nos escadres illuminent à chaque escale de merveilles
des millions de visages qui chantent, acclament, demande,
Que s’amare à eux l’Aurora, au milieu d’un cri : « REVOLUTION "
Laurenç GUTIERREZ