Une tribune pour les poètes

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Message par Nadia » 27 Mai 2004, 11:17

[quote=" (tovarich1917 @ jeudi 27 mai 2004 à 11:51"]
We are the fighters of the last struggle,
Little, but numerous, we rise
Against those who opress humanity,
Against the capitalist tyranny.
For egality, justice and communism,
We are the fighters of the last struggle.
Je ne suis pas du tout prof d'anglais, mais je trouve que le "little" (+ indénombrable) est bizarre ici. J'aurais mis plutôt "few" (+ dénombrable).
Nadia
 
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Message par tovarich1917 » 27 Mai 2004, 11:20

a écrit :Je ne suis pas du tout prof d'anglais, mais je trouve que le "little" (+ indénombrable) est bizarre ici. J'aurais mis plutôt "few" (+ dénombrable).

Oui mais non...ici je n'exprime pas le nombre mais la qualité de "ceux qui se lèvent".
Ca se traduit (enfin ça DEVRAIT se traduire) par : "Petits, mais nombreux..."
Alors qu'il me semble que ce que tu proposes se traduirait par : "Peu nombreux, mais nombreux..." :wacko:
tovarich1917
 
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Message par Nadia » 27 Mai 2004, 11:24

(tovarich1917 @ jeudi 27 mai 2004 à 12:20 a écrit : Oui mais non...ici je n'exprime pas le nombre mais la qualité de "ceux qui se lèvent".
Ca se traduit (enfin ça DEVRAIT se traduire) par : "Petits, mais nombreux..."
Alors qu'il me semble que ce que tu proposes se traduirait par : "Peu nombreux, mais nombreux..." :roll:
Nadia
 
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Message par Friedrich » 27 Mai 2004, 11:29

Je ne sais pas si c'est le lieu mais le poème en anglais de Tovarich a fait immédiatement remonter à ma mémoire un poème fabuleux que ma prof d'anglais m'avait forcé à apprendre en 1ere (ce dont je lui suis reconnaissant) :

Arthur Hugh Clough
(1819-1861)

--------------------------------------------------------------------------------

Say not the struggle naught availeth,
The labour and the wounds are vain,
The enemy faints not, nor faileth,
And as things have been, things remain.

If hopes were dupes, fears may be liars;
It may be, in yon smoke concealed,
Your comrades chase e'en now the fliers,
And, but for you, possess the field.

For while the tired waves, vainly breaking,
Seem here no painful inch to gain,
Far back through creeks and inlets making
Comes silent, flooding in, the main.

And not by eastern windows only,
When daylight comes, comes in the light,
In front the sun climbs slow, how slowly,
But westward, look, the land is bright.
Friedrich
 
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Message par Gaby » 27 Mai 2004, 12:10

a écrit :We have nothing to loose

Y'a un o en trop.
Gaby
 
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Message par tovarich1917 » 27 Mai 2004, 17:57

a écrit :à ce moment là c'est small, pas little. Non ? 

Oups oui tout à fait ! :w00t: Je savais bien que j'avais fait des fautes :emb:

Bon voici quelque chose tout à fait à l'opposé ; c'est 100% pompeux et c'est fait exprès. Il s'agit d'un poème de forme Terza Rima écrit dans un style s'inspirant des épopées chevaleresques...
Bon, normalement il ne s'agit que d'un début mais je ne sais pas si je vais le continuer finalement, en le relisant je trouve qu'il paraît, ou au moins peut paraître, "fini".

Amis et camarades, je vais vous conter l’histoire
D’un héros que nulle épopée n’a jamais honoré,
Héros qui d’ailleurs fait bien peu de cas de cette gloire :

S’il a droit au titre c’est qu’il ne l’a pas demandé.
Etait-ce un homme, était-ce une femme ? Peu nous importe,
Ce n’est point à cela que la valeur est mesurée.

Que fit-il ? Point n’a conduit aucune glorieuse cohorte,
Point n’était roi ou chevalier ; non, pas même écuyer.
N’avait ni trône ni épée, ni or ni place forte,

Sa cause, qu’il savait juste, était sa seule fierté.
Jeune déjà, aux beaux-parleurs ne faisant pas confiance,
Il regarda le vaste monde et, par lui-même, a jugé.

Il sut voir la vérité : misère et souffrances,
Tous ces humains opprimés, ces esclaves dans le malheur.
Lors, impossible pour lui de rester dans le silence,

Impossible de vivre en supportant toute cette horreur.
Un jour se leva, et proclama bien haut son serment :
« Assez de cette misère ! Je suis avec vous, travailleurs.

Contre tous les maîtres, c’est le pauvre que je défends,
Contre le riche et l’exploiteur, croisade je mènerai,
La cause du peuple est ma cause, le camp du peuple est mon camp ! »

Ayant choisi sa cause et lui juré fidélité,
Lors il travailla à sa victoire à tous les instants,
Et partit sur la route de la lutte pour l’opprimé.
tovarich1917
 
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Message par tovarich1917 » 27 Juin 2004, 01:36

:up:
Bon, j'ai du temps libre, je vais pouvoir en écrire de nouveaux...
Par contre, je n'ai pas d'idée, argh !
Donc si quelqu'un en a une pour un sujet, qu'il le dise !
un royaume pour une idée...
tovarich1917
 
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Message par Rojo Amanecer » 27 Juin 2004, 11:52

Pourquoi pas écrire sur les mainfs ?
Rojo Amanecer
 
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