Zarta, je te remercie très sincèrement pour ta contribution...J'y répondrai demain mais une première remarque : il ne faut pas confondre les missions de l'école et celles des centres de loisirs
j'y reviendrai
ce débat là aussi est important
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3 enfants sur 10 ne partent pas en vacances
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par Valiere » 28 Juil 2004, 09:32
L’école et le centre de loisirs ont deux fonctions spécifiques
Tu commences ta contribution par l’école en entretenant une confusion involontaire…Je n’ai pas traité de l’école mais du temps libre.
Le projet pédagogique est pour le centre de loisirs le fil conducteur alors que pour l’école, il n’est qu’un des moyens trouvés par la bourgeoisie pour préparer la venue d’écoles concurrentes chacun avec son projet.
C’est cinq ans après l’introduction officielle du projet pédagogique dans les centres de loisirs que le Ministère de l’Education Nationale l’a institué pour l’école…C’était dans la loi d’orientation Jospin de 1989…
C’est bien souvent un gadget ou un ros à ronger pour les parents et pas autre chose à l’école…
En 89, avec mes camarades de l’Ecole Emancipée j’ai combattu la loi d’orientation au non de l’unicité du service publique et contre le risque de voir se pointer des écoles à profil.
Il ne faut pas détourner l’école de sa double fonction, celle d’apports de connaissances dans le cadre de l’apprentissage et l’éducation…
Ceci étant rappelé, il faut dénoncer les dérives en cours qui consistent à démanteler l’Education Nationale et la livrer à la concurrence… dans le cadre des projets les instits doivent chercher des financements.
Cette vision critique de la politique scolaire des gouvernements successifs ne doit pas non plus nous faire dire que l’école ne doit n’apprendre qu’à lire, à écrire et à compter et que les démarches pédagogiques n’ont pas leur importance…Tu ne le dis pas…heureusement…J’ai toujours pensé que les méthodes dites modernes étaient adaptées et efficientes.
Le Centre de loisirs aujourd’hui
C’est une entité éducative ludique et pas une école bis.
Il remplit plusieurs fonctions
- l’accueil
- la découverte de l’environnement
- la découverte d’activités diverses
- la pratique d’activité
- l’éducation : autonomie, prise de responsabilité,
Je ne nie pas que des centres de loisirs restent des garderies ou on laisse l’enfant sans activité mais il y a eu de nombreuses évolutions et des progrès…
Le projet pédagogique du centre de loisirs donne un sens à l’action et permet de répondre aux besoins de l’enfant…
L’enfant acteur de ses loisirs : cela ne signifie pas que les animateurs ne lui fassent pas découvrir de nouvelles activités…
Dans une journée se succèdent des périodes de repos, d’activités de découverte présentées et animées par les animateurs et des moments où l’enfant monte un projet avec ses camarades…
Comme vous ne l’ignorez pas, je suis responsable de stage de formation BAFA, BAFD et formateur de formateur…Dans le cadre de mon action il m’arrive très souvent d’aborder la question de l’activité et il faut répondre à cette interrogation ci : que fait-on quand un enfant ne veut pas participer à tel jeu ?
L’enfant est en temps libre.. Il n’est pas obligé de participer mais si le jeu est attrayant, il finira par rejoindre les autres.
Les besoins de l’enfant sont ambivalents et tous ont leur importance aussi est-il important de les satisfaire :
- être seul et être avec d’autres
- la sécurité et l’aventure
- être avec l’adulte et être avec ses pairs ( enfants)
- faire et ne rien faire…
- découvrir des activités nouvelles et pratiquer celles qu’il connaît…
Voici quelques premiers éléments de réponses…Le CLSH est aussi et surtout un lieu de vie collective, de socialisation , l’adulte est là pour garantir la sécurité affective et physique des enfants tout en lui permettant d’exercer des responsabilités et d’être acteur…
Que le débat continue…
Tu commences ta contribution par l’école en entretenant une confusion involontaire…Je n’ai pas traité de l’école mais du temps libre.
Le projet pédagogique est pour le centre de loisirs le fil conducteur alors que pour l’école, il n’est qu’un des moyens trouvés par la bourgeoisie pour préparer la venue d’écoles concurrentes chacun avec son projet.
C’est cinq ans après l’introduction officielle du projet pédagogique dans les centres de loisirs que le Ministère de l’Education Nationale l’a institué pour l’école…C’était dans la loi d’orientation Jospin de 1989…
C’est bien souvent un gadget ou un ros à ronger pour les parents et pas autre chose à l’école…
En 89, avec mes camarades de l’Ecole Emancipée j’ai combattu la loi d’orientation au non de l’unicité du service publique et contre le risque de voir se pointer des écoles à profil.
Il ne faut pas détourner l’école de sa double fonction, celle d’apports de connaissances dans le cadre de l’apprentissage et l’éducation…
Ceci étant rappelé, il faut dénoncer les dérives en cours qui consistent à démanteler l’Education Nationale et la livrer à la concurrence… dans le cadre des projets les instits doivent chercher des financements.
Cette vision critique de la politique scolaire des gouvernements successifs ne doit pas non plus nous faire dire que l’école ne doit n’apprendre qu’à lire, à écrire et à compter et que les démarches pédagogiques n’ont pas leur importance…Tu ne le dis pas…heureusement…J’ai toujours pensé que les méthodes dites modernes étaient adaptées et efficientes.
Le Centre de loisirs aujourd’hui
C’est une entité éducative ludique et pas une école bis.
Il remplit plusieurs fonctions
- l’accueil
- la découverte de l’environnement
- la découverte d’activités diverses
- la pratique d’activité
- l’éducation : autonomie, prise de responsabilité,
Je ne nie pas que des centres de loisirs restent des garderies ou on laisse l’enfant sans activité mais il y a eu de nombreuses évolutions et des progrès…
Le projet pédagogique du centre de loisirs donne un sens à l’action et permet de répondre aux besoins de l’enfant…
L’enfant acteur de ses loisirs : cela ne signifie pas que les animateurs ne lui fassent pas découvrir de nouvelles activités…
Dans une journée se succèdent des périodes de repos, d’activités de découverte présentées et animées par les animateurs et des moments où l’enfant monte un projet avec ses camarades…
Comme vous ne l’ignorez pas, je suis responsable de stage de formation BAFA, BAFD et formateur de formateur…Dans le cadre de mon action il m’arrive très souvent d’aborder la question de l’activité et il faut répondre à cette interrogation ci : que fait-on quand un enfant ne veut pas participer à tel jeu ?
L’enfant est en temps libre.. Il n’est pas obligé de participer mais si le jeu est attrayant, il finira par rejoindre les autres.
Les besoins de l’enfant sont ambivalents et tous ont leur importance aussi est-il important de les satisfaire :
- être seul et être avec d’autres
- la sécurité et l’aventure
- être avec l’adulte et être avec ses pairs ( enfants)
- faire et ne rien faire…
- découvrir des activités nouvelles et pratiquer celles qu’il connaît…
Voici quelques premiers éléments de réponses…Le CLSH est aussi et surtout un lieu de vie collective, de socialisation , l’adulte est là pour garantir la sécurité affective et physique des enfants tout en lui permettant d’exercer des responsabilités et d’être acteur…
Que le débat continue…
- Valiere
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par Valiere » 28 Juil 2004, 09:39
Projet éducatif de l’association
Centres de loisirs de la ville d’Orly
voic en info un projet éducatif élaboré avec des parents et des professionnels
VIVRE ICI ET MAINTENANT SA CITOYENNETE
Préambule
L’association Centres de Loisirs de la ville d’Orly a pour objet la gestion de centres de loisirs sans hébergement en direction des enfants de 6 à 16 ans résidant sur le territoire d’Orly, durant les périodes scolaires et les congés scolaires.
Cette mission de service public lui est déléguée par la ville d’Orly et fait l’objet d’une convention d’objectifs et de moyens précisant les modalités de cette délégation.
Le projet éducatif de l’association « centres de loisirs de la ville d’Orly » est la synthèse d’un travail de réflexion des membres de ses instances dirigeantes comprenant des parents et des élus municipaux, et des apports des professionnels de terrain, en cohérence avec les grandes orientations municipales qui visent à permettre aux enfants d’apprendre à vivre ensemble dans une citoyenneté qui s’exerce dès le plus jeune âge.
Il est en l’état, à un moment donné de l’histoire de l’association, approuvé par son conseil d’administration mais doit rester évolutif et attentif aux besoins de la population orlysienne et de ses enfants.
Il se veut outil de référence opérationnel pour les professionnels, précédant et légitimant leur action éducative. Il confirme et formalise les orientations implicites suivies ces dernières années.
L’ensemble des principes qui le constituent visent à :
F Réduire les inégalités ;
F Offrir à tous les enfants quels que soient leurs origines sociales, leurs origines culturelles, leurs difficultés ou leur handicap éventuel, un espace éducatif et ludique de qualité en relation à la famille et à l’école dans le respect de chacun ;
F Permettre que se constitue une réelle mixité sociale ;
F Favoriser l’existence et le renforcement du lien social et éviter par-là même un
enfermement ;
F Faire vivre les différences non comme un facteur de division mais d’enrichissement réciproque ;
F Permettre aux enfants de découvrir, de pratiquer des activités culturelles, sportives, manuelles, scientifiques répondant à leurs besoins ;
F Construire une citoyenneté active dans un cadre structurant mais aussi innovant ;
F Permettre à l’enfant d’être acteur et auteur de son temps libre : l’activité est un moyen parmi d’autres. L’enfant doit pouvoir découvrir, pratiquer des activités tout en disposant de moments ou d’espaces organisés où il peut se retrouver et retrouver les autres pour ne rien faire.
Le centre de loisirs participe pleinement du temps libre
La laïcité et la citoyenneté sont deux valeurs fondamentales qui favorisent l’épanouissement de l’individu dans le respect de chacun et un enrichissement réciproque contribuant à construire une société plus humaine et plus démocratique.
L’établissement et le renforcement du lien social sont indispensables pour le développement des compétences individuelles et collectives.
L’enfant est un être social en construction qui a besoin d’être protégé, écouté, considéré dans son identité et valorisé à travers les compétences dont il dispose et qu’il développe.
Les parents sont des primo éducateurs, ils doivent être associés aux projets des centres de loisirs dans le cadre d’une information, d’un échange avec les équipes éducatives et d’une participation à la vie du centre.
Le centre de loisirs assure une action éducative spécifique et complémentaire à celle exercée par l’école et qui doit être reconnue et valorisée. Il n’est pas un monde à part, isolé, il s’inscrit dans un environnement social, économique et géographique.
Les orientations de l’association ne forment pas un cadre contraignant mais un fil à plomb pour une action éducative contribuant à l’élargissement de la place de l’enfant.
Une cohérence doit pouvoir exister sur l’ensemble du territoire afin que des principes éducatifs communs puissent contribuer à fixer des repères forts compris par chacun et partagés par tous.
Le centre de loisirs est avant tout un espace ludique
Le jeu est l’outil privilégié du centre de loisirs, il propose des situations favorisant des apprentissages et l’accès à des connaissances. Il est fondamental dans la construction de l’enfant comme être équilibré.
L’enfant doit venir au centre de loisirs par choix et non par contrainte familiale. C’est là un enjeu réel qui demande de la part des acteurs éducatifs une politique visant tant à l’intérieur du centre qu’à l’extérieur à transformer les représentations qu’ont les familles et certains enfants.
Dans le cadre des orientations éducatives et sociales déclinées par l’association, les centres de loisirs remplissent plusieurs missions concomitantes :
F Une mission d’accueil
La présence d’un centre de loisirs permet aux familles de trouver, à proximité de leur domicile ou de leur travail, un lieu d’accueil pour leurs enfants afin que hors temps scolaire ils puissent disposer d’un espace leur garantissant la sécurité physique et morale. Le droit à la protection, à la sécurité sont des droits fondamentaux au même titre que les autres droits garantis par le texte fondamental qu’est la Convention Internationale des droits de l’enfant. Les enfants handicapés ou en difficulté d’insertion doivent pouvoir trouver leur place, ce qui suppose une adaptation des locaux et la présence ou l’assistance d’un personnel qualifié.
Cette mission première du centre de loisirs a souvent été assimilée par les familles, les enseignants comme une fonction de garde. Cette dénomination reste encore présente dans les esprits et dans le «verbe» alors que le centre de loisirs a évolué tant dans ses missions que dans sa vocation.
Les œuvres organisatrices, les mouvements d’éducation populaire, les associations comme la nôtre oeuvrent avec leurs équipes d’animation depuis de nombreuses années pour offrir un espace éducatif et récréatif de qualité à l’ensemble des enfants.
Le temps libre n’est pas un temps résiduel mais un temps en soi contribuant largement à la construction de l’enfant comme être social. Il peut être facteur d’inégalités sociales si les pouvoirs publics et les acteurs locaux considèrent que le service à rendre à la population se résume à offrir un simple mode de garde. L’enjeu éducatif et social y est fondamental.
L’association Centres de loisirs de la ville d’Orly inscrit son action dans une démarche visant à répondre aux besoins des familles et des enfants en termes de temps libre en mettant à disposition un espace éducatif que l’enfant s’approprie et qui contribue largement à son épanouissement culturel, physique et social.
F Une mission d’orientation et d’information
L’enfant doit disposer d’informations fiables, adaptées, portées par des vecteurs d’informations du vingt et unième siècle.
Le centre de loisirs aide l’enfant à se situer dans son environnement social, dans son quartier et sa ville.
Cette orientation doit lui permettre de connaître tous les lieux où il peut exercer ses droits notamment ceux relatifs aux loisirs et ce que peut lui offrir le centre de loisirs.
F Une mission d’éducation sanitaire et à la prévention
Le droit à la santé est un des droits fondamentaux inscrits dans la Convention Internationale des droits de l’enfant.
Il ne peut s’exercer que si une action d’éducation santé est menée à tous les âges : qu’il s’agisse du brossage des dents et des mains, de l’hygiène alimentaire, de la prévention contre le sida et la toxicomanie, de la prévention contre les accidents domestiques ou de la prévention routière.
F Une mission sociale
L’enfant comme être social non en devenir mais en construction trouve un lieu, des situations lui permettant d’apprendre à vivre avec d’autres.
Cette éducation fondamentale ne peut produire ses effets que si les enfants et les jeunes sont conduits à concevoir et mener avec d’autres des projets construits collectivement.
F Une mission de pratiques d’activités diverses et de qualité
L’enfant doit pouvoir pratiquer des activités physiques, culturelles, artistiques, manuelles, scientifiques de son choix et de qualité pour se découvrir et découvrir ses capacités propres.
Les pratiques non intensives mais ludiques contribuent à son enrichissement et à la construction de compétences actuelles et nouvelles.
L’existence d’un réseau local pour l’enfance, le partenariat avec les services municipaux et les associations constituent les clés d’une intervention éducative concertée, cohérente, de qualité car mettant en synergie des acteurs éducatifs disposant de compétences différentes intervenant suivant les mêmes principes éducatifs.
Dans le cadre des missions qui lui sont dévolues, le centre de loisirs est un espace de découverte, d’apprentissage de la citoyenneté et d’expression des solidarités :
Le centre de loisirs, espace de découverte
L’enfant a besoin de se situer dans son environnement, l’action éducative des équipes d’animation contribue à lui faire connaître, découvrir, aimer d’autres environnements.
Le centre de loisirs, lieu d’exercice de sa citoyenneté et d’expression des solidarités
La citoyenneté n’est pas une notion livresque, elle ne peut être vivante, active, réelle que dans une démarche participative. Elle permet à chacun de bien percevoir son appartenance à la société, ce qui signifie l’acceptation d’une loi commune fixée par la société et les institutions et que les enfants complètent par des règles construites par eux et avec eux.
L’enfant doit pouvoir exercer sa citoyenneté au quotidien en participant comme acteur et auteur de son temps libre dans le respect d’autrui, qui passe par l’écoute et la confrontation des idées dans une dynamique de construction de projets.
Les droits positifs de la convention internationale comme celui de participation sont des droits qui sont connus et exercés dans les centres de loisirs. Cette démarche participative contribue largement à préparer l’enfant à devenir acteur dans la ville et dans la société.
La solidarité entre enfants et celles que l’on peut exprimer à l’extérieur du centre de loisirs ont toute leur place dans cet exercice de sa citoyenneté.
L’action des équipes d’animation s’inscrit dans les grandes orientations définies par ce projet éducatif. Les directeurs et les animateurs auront la mission de traduire ces finalités dans le cadre de projets pédagogiques des centres de loisirs afin de donner du sens à leur intervention.
10 principes éducatifs
à l’attention des équipes d’animations
Les principes suivants résument le projet éducatif de l’association Centres de loisirs de la ville d’Orly. Comme ce dernier, ils ont été enrichis par l’apport des équipes d’animation. Ils constituent le fil conducteur de leur action sur le terrain.
Le centre de loisirs est un espace éducatif, ludique, d’initiation, de découverte et d’apprentissages qui vise à l’épanouissement de l’enfant.
Dans le cadre des missions qui lui sont dévolues, les centres de loisirs de la ville d’Orly visent à :
F Développer une citoyenneté active permettant à l’enfant d’être acteur et auteur de son temps libre.
F Favoriser la construction de repères
F Développer une solidarité réelle et vivante
F Faire vivre une mixité sociale
F Apprendre aux enfants à vivre ensemble selon les principes de la laïcité
F Réduire les inégalités sociales
F Créer un espace éducatif ludique spécifique complémentaire à l’école et aux familles
F Permettre à l’enfant de découvrir son environnement et des activités culturelles, sportives et manuelles
F Permettre à l’enfant de développer ses capacités de création
F Créer une synergie éducative avec les parents, les enseignants, les associations et les services municipaux.
Ont participé à l’élaboration de ce projet éducatif :
Parents élus au CA
Germain TELLO, Président des CLVO, Mme BENYELESSE, Secrétaire, Pascal Pierre PONSON-SACQUARD, Trésorier, Emmanuel NJOH EPESSE, Trésorier adjoint, Fatima KEROUANI, Membre.
Membres représentant la ville d’Orly siégeant au CA
Farid RADJOUH, Maire-adjoint, Michel DUBOIS, Maire-adjoint, Philippe MENAGER, Maire-adjoint, Nathalie BEAUFORT, conseillère municipale.
Professionnels
Smaïl NAIDJA, Hakim DEMMOUCHE, Vincent BONNARD, Sonia TIMIZAR, Houria DJABALI, Aurélia CHIBON, Zouina KARAR, Médine GONULTAS, David BRAZETE, Marie-Noelle DAMBO, Audrey CHEMER, Christophe DALMAZ, Nédia ABASSI, Candice LIGOUR, animatrices et animateurs, Gérard ARMANINI, Aïcha DEMMOUCHE, Paolo SIONIS, Mélina BLUNDO, Karima DJABALI, directeurs de structures, Allami GUETTAT, directeur des CLVO, Daniel MALLARD, conseiller.
Et l’amicale et efficace collaboration méthodologique de Jean-François CHALOT, Délégué départemental des FRANCAS.
Merci à tous
Centres de loisirs de la ville d’Orly
voic en info un projet éducatif élaboré avec des parents et des professionnels
VIVRE ICI ET MAINTENANT SA CITOYENNETE
Préambule
L’association Centres de Loisirs de la ville d’Orly a pour objet la gestion de centres de loisirs sans hébergement en direction des enfants de 6 à 16 ans résidant sur le territoire d’Orly, durant les périodes scolaires et les congés scolaires.
Cette mission de service public lui est déléguée par la ville d’Orly et fait l’objet d’une convention d’objectifs et de moyens précisant les modalités de cette délégation.
Le projet éducatif de l’association « centres de loisirs de la ville d’Orly » est la synthèse d’un travail de réflexion des membres de ses instances dirigeantes comprenant des parents et des élus municipaux, et des apports des professionnels de terrain, en cohérence avec les grandes orientations municipales qui visent à permettre aux enfants d’apprendre à vivre ensemble dans une citoyenneté qui s’exerce dès le plus jeune âge.
Il est en l’état, à un moment donné de l’histoire de l’association, approuvé par son conseil d’administration mais doit rester évolutif et attentif aux besoins de la population orlysienne et de ses enfants.
Il se veut outil de référence opérationnel pour les professionnels, précédant et légitimant leur action éducative. Il confirme et formalise les orientations implicites suivies ces dernières années.
L’ensemble des principes qui le constituent visent à :
F Réduire les inégalités ;
F Offrir à tous les enfants quels que soient leurs origines sociales, leurs origines culturelles, leurs difficultés ou leur handicap éventuel, un espace éducatif et ludique de qualité en relation à la famille et à l’école dans le respect de chacun ;
F Permettre que se constitue une réelle mixité sociale ;
F Favoriser l’existence et le renforcement du lien social et éviter par-là même un
enfermement ;
F Faire vivre les différences non comme un facteur de division mais d’enrichissement réciproque ;
F Permettre aux enfants de découvrir, de pratiquer des activités culturelles, sportives, manuelles, scientifiques répondant à leurs besoins ;
F Construire une citoyenneté active dans un cadre structurant mais aussi innovant ;
F Permettre à l’enfant d’être acteur et auteur de son temps libre : l’activité est un moyen parmi d’autres. L’enfant doit pouvoir découvrir, pratiquer des activités tout en disposant de moments ou d’espaces organisés où il peut se retrouver et retrouver les autres pour ne rien faire.
Le centre de loisirs participe pleinement du temps libre
La laïcité et la citoyenneté sont deux valeurs fondamentales qui favorisent l’épanouissement de l’individu dans le respect de chacun et un enrichissement réciproque contribuant à construire une société plus humaine et plus démocratique.
L’établissement et le renforcement du lien social sont indispensables pour le développement des compétences individuelles et collectives.
L’enfant est un être social en construction qui a besoin d’être protégé, écouté, considéré dans son identité et valorisé à travers les compétences dont il dispose et qu’il développe.
Les parents sont des primo éducateurs, ils doivent être associés aux projets des centres de loisirs dans le cadre d’une information, d’un échange avec les équipes éducatives et d’une participation à la vie du centre.
Le centre de loisirs assure une action éducative spécifique et complémentaire à celle exercée par l’école et qui doit être reconnue et valorisée. Il n’est pas un monde à part, isolé, il s’inscrit dans un environnement social, économique et géographique.
Les orientations de l’association ne forment pas un cadre contraignant mais un fil à plomb pour une action éducative contribuant à l’élargissement de la place de l’enfant.
Une cohérence doit pouvoir exister sur l’ensemble du territoire afin que des principes éducatifs communs puissent contribuer à fixer des repères forts compris par chacun et partagés par tous.
Le centre de loisirs est avant tout un espace ludique
Le jeu est l’outil privilégié du centre de loisirs, il propose des situations favorisant des apprentissages et l’accès à des connaissances. Il est fondamental dans la construction de l’enfant comme être équilibré.
L’enfant doit venir au centre de loisirs par choix et non par contrainte familiale. C’est là un enjeu réel qui demande de la part des acteurs éducatifs une politique visant tant à l’intérieur du centre qu’à l’extérieur à transformer les représentations qu’ont les familles et certains enfants.
Dans le cadre des orientations éducatives et sociales déclinées par l’association, les centres de loisirs remplissent plusieurs missions concomitantes :
F Une mission d’accueil
La présence d’un centre de loisirs permet aux familles de trouver, à proximité de leur domicile ou de leur travail, un lieu d’accueil pour leurs enfants afin que hors temps scolaire ils puissent disposer d’un espace leur garantissant la sécurité physique et morale. Le droit à la protection, à la sécurité sont des droits fondamentaux au même titre que les autres droits garantis par le texte fondamental qu’est la Convention Internationale des droits de l’enfant. Les enfants handicapés ou en difficulté d’insertion doivent pouvoir trouver leur place, ce qui suppose une adaptation des locaux et la présence ou l’assistance d’un personnel qualifié.
Cette mission première du centre de loisirs a souvent été assimilée par les familles, les enseignants comme une fonction de garde. Cette dénomination reste encore présente dans les esprits et dans le «verbe» alors que le centre de loisirs a évolué tant dans ses missions que dans sa vocation.
Les œuvres organisatrices, les mouvements d’éducation populaire, les associations comme la nôtre oeuvrent avec leurs équipes d’animation depuis de nombreuses années pour offrir un espace éducatif et récréatif de qualité à l’ensemble des enfants.
Le temps libre n’est pas un temps résiduel mais un temps en soi contribuant largement à la construction de l’enfant comme être social. Il peut être facteur d’inégalités sociales si les pouvoirs publics et les acteurs locaux considèrent que le service à rendre à la population se résume à offrir un simple mode de garde. L’enjeu éducatif et social y est fondamental.
L’association Centres de loisirs de la ville d’Orly inscrit son action dans une démarche visant à répondre aux besoins des familles et des enfants en termes de temps libre en mettant à disposition un espace éducatif que l’enfant s’approprie et qui contribue largement à son épanouissement culturel, physique et social.
F Une mission d’orientation et d’information
L’enfant doit disposer d’informations fiables, adaptées, portées par des vecteurs d’informations du vingt et unième siècle.
Le centre de loisirs aide l’enfant à se situer dans son environnement social, dans son quartier et sa ville.
Cette orientation doit lui permettre de connaître tous les lieux où il peut exercer ses droits notamment ceux relatifs aux loisirs et ce que peut lui offrir le centre de loisirs.
F Une mission d’éducation sanitaire et à la prévention
Le droit à la santé est un des droits fondamentaux inscrits dans la Convention Internationale des droits de l’enfant.
Il ne peut s’exercer que si une action d’éducation santé est menée à tous les âges : qu’il s’agisse du brossage des dents et des mains, de l’hygiène alimentaire, de la prévention contre le sida et la toxicomanie, de la prévention contre les accidents domestiques ou de la prévention routière.
F Une mission sociale
L’enfant comme être social non en devenir mais en construction trouve un lieu, des situations lui permettant d’apprendre à vivre avec d’autres.
Cette éducation fondamentale ne peut produire ses effets que si les enfants et les jeunes sont conduits à concevoir et mener avec d’autres des projets construits collectivement.
F Une mission de pratiques d’activités diverses et de qualité
L’enfant doit pouvoir pratiquer des activités physiques, culturelles, artistiques, manuelles, scientifiques de son choix et de qualité pour se découvrir et découvrir ses capacités propres.
Les pratiques non intensives mais ludiques contribuent à son enrichissement et à la construction de compétences actuelles et nouvelles.
L’existence d’un réseau local pour l’enfance, le partenariat avec les services municipaux et les associations constituent les clés d’une intervention éducative concertée, cohérente, de qualité car mettant en synergie des acteurs éducatifs disposant de compétences différentes intervenant suivant les mêmes principes éducatifs.
Dans le cadre des missions qui lui sont dévolues, le centre de loisirs est un espace de découverte, d’apprentissage de la citoyenneté et d’expression des solidarités :
Le centre de loisirs, espace de découverte
L’enfant a besoin de se situer dans son environnement, l’action éducative des équipes d’animation contribue à lui faire connaître, découvrir, aimer d’autres environnements.
Le centre de loisirs, lieu d’exercice de sa citoyenneté et d’expression des solidarités
La citoyenneté n’est pas une notion livresque, elle ne peut être vivante, active, réelle que dans une démarche participative. Elle permet à chacun de bien percevoir son appartenance à la société, ce qui signifie l’acceptation d’une loi commune fixée par la société et les institutions et que les enfants complètent par des règles construites par eux et avec eux.
L’enfant doit pouvoir exercer sa citoyenneté au quotidien en participant comme acteur et auteur de son temps libre dans le respect d’autrui, qui passe par l’écoute et la confrontation des idées dans une dynamique de construction de projets.
Les droits positifs de la convention internationale comme celui de participation sont des droits qui sont connus et exercés dans les centres de loisirs. Cette démarche participative contribue largement à préparer l’enfant à devenir acteur dans la ville et dans la société.
La solidarité entre enfants et celles que l’on peut exprimer à l’extérieur du centre de loisirs ont toute leur place dans cet exercice de sa citoyenneté.
L’action des équipes d’animation s’inscrit dans les grandes orientations définies par ce projet éducatif. Les directeurs et les animateurs auront la mission de traduire ces finalités dans le cadre de projets pédagogiques des centres de loisirs afin de donner du sens à leur intervention.
10 principes éducatifs
à l’attention des équipes d’animations
Les principes suivants résument le projet éducatif de l’association Centres de loisirs de la ville d’Orly. Comme ce dernier, ils ont été enrichis par l’apport des équipes d’animation. Ils constituent le fil conducteur de leur action sur le terrain.
Le centre de loisirs est un espace éducatif, ludique, d’initiation, de découverte et d’apprentissages qui vise à l’épanouissement de l’enfant.
Dans le cadre des missions qui lui sont dévolues, les centres de loisirs de la ville d’Orly visent à :
F Développer une citoyenneté active permettant à l’enfant d’être acteur et auteur de son temps libre.
F Favoriser la construction de repères
F Développer une solidarité réelle et vivante
F Faire vivre une mixité sociale
F Apprendre aux enfants à vivre ensemble selon les principes de la laïcité
F Réduire les inégalités sociales
F Créer un espace éducatif ludique spécifique complémentaire à l’école et aux familles
F Permettre à l’enfant de découvrir son environnement et des activités culturelles, sportives et manuelles
F Permettre à l’enfant de développer ses capacités de création
F Créer une synergie éducative avec les parents, les enseignants, les associations et les services municipaux.
Ont participé à l’élaboration de ce projet éducatif :
Parents élus au CA
Germain TELLO, Président des CLVO, Mme BENYELESSE, Secrétaire, Pascal Pierre PONSON-SACQUARD, Trésorier, Emmanuel NJOH EPESSE, Trésorier adjoint, Fatima KEROUANI, Membre.
Membres représentant la ville d’Orly siégeant au CA
Farid RADJOUH, Maire-adjoint, Michel DUBOIS, Maire-adjoint, Philippe MENAGER, Maire-adjoint, Nathalie BEAUFORT, conseillère municipale.
Professionnels
Smaïl NAIDJA, Hakim DEMMOUCHE, Vincent BONNARD, Sonia TIMIZAR, Houria DJABALI, Aurélia CHIBON, Zouina KARAR, Médine GONULTAS, David BRAZETE, Marie-Noelle DAMBO, Audrey CHEMER, Christophe DALMAZ, Nédia ABASSI, Candice LIGOUR, animatrices et animateurs, Gérard ARMANINI, Aïcha DEMMOUCHE, Paolo SIONIS, Mélina BLUNDO, Karima DJABALI, directeurs de structures, Allami GUETTAT, directeur des CLVO, Daniel MALLARD, conseiller.
Et l’amicale et efficace collaboration méthodologique de Jean-François CHALOT, Délégué départemental des FRANCAS.
Merci à tous
- Valiere
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- Inscription : 07 Mars 2004, 22:35
par zarta » 28 Juil 2004, 11:44
a écrit :1 Permettre à l’enfant d’être acteur et auteur de son temps libre : l’activité est un moyen parmi d’autres. L’enfant doit pouvoir découvrir, pratiquer des activités tout en disposant de moments ou d’espaces organisés où il peut se retrouver et retrouver les autres pour ne rien faire.
acteurs... c'est valable après 12 ans, avant ils sont largement trop jeunes et préféreront en général rester à ne rien faire, ou faire ce qu'ils connaissent déjà.
a écrit :La laïcité et la citoyenneté sont deux valeurs fondamentales qui favorisent l’épanouissement de l’individu dans le respect de chacun et un enrichissement réciproque contribuant à construire une société plus humaine et plus démocratique
Mais quand les gosses sont confrontés à toutes sortes d'injustices :
- dans leur famille : non respect du droit à être "éduqué" par ces deux parents (loi des droits de l'enfant) par non respect de l'obligation pour le parent ne vivant plus avec son enfant de lui verser une pension alimentaire, voire violence etc.
- dans l'école : non respect de la gratuité de l'enseignement par demande régulière de financement des familles de livres, de sorties... et même chez nous de photocopies, non respect de l'égalité de l'enseignement parce que les écoles du centre-ville sont toujours largment mieux "fournies" en matériel que les écoles excentrées, non respect de cette même égalité parce que si un gosse d'hlm est nul en math on répond facilement que "c'est pas grâve"...
- dans leur quartier : non respect du droit au transport (je ne sais pas si ce droit est inscrit dans une législation quelconque, mais il devrait puisque sans transport pas d'activité extra-scolaire), non respect du droit à l'hygiène, au calme, à ne pas se faire attaquer par un chien, à faire du vélo (ça gène les piétons sur le trottoir, ça gène les automobilistes sur la rue), à ne pas avoir à porter un masque à gaz pour pouvoir respirer, etc.
Alors quand après en centre on leur dit "vous avez des droits de citoyens", tu vois un peu comment ils s'en tapent...
je suis d'accord avec l'ensemble du texte et j'ai fait le rapprochement avec l'école parce qu'elle a le même genre de charte. La réalité n'est pas là du tout. et je le répète, selon moi, tant que certains auront des Nike et que d'autres iront en baskets, il n'y aura pas de démocratie ou de citoyenneté ou d'égalité envisageables. Attention, celui qui a des Nike n'est pas forcément le plus riche, mais les enfants se divisent ainsi eux-mêmes : celui qui a , celui qui n'a pas. Et s'excluent mutuellement, même s'ils font un foot occasionnellement ensemble.
J'ai surveillé les cantines, quelques mois, et j'y ai entendu des insultes venant d'enfants qui dépassaient largment mon imagination ; par exemple : sale pauvre (le pire est que c'est un gosse d'hlm qui a dit sale à un gosse qui habite en pavillon, sale noir (c'est un marocain qui a dit ça à un métisse) ... les premiers avait 10 ans, les seconds 8...
- zarta
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par zarta » 28 Juil 2004, 11:48
a écrit :acteurs... c'est valable après 12 ans, avant ils sont largement trop jeunes et préféreront en général rester à ne rien faire, ou faire ce qu'ils connaissent déjà.
euh, je voulais mettre "auteurs" :emb: c'est le fait qu'on leur demande à eux les solutions qui me pose problème
- zarta
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- Inscription : 19 Fév 2004, 18:48
par zarta » 28 Juil 2004, 12:04
je voulais soulever un autre problème : les vacances dans une famille d'accueil...
A priori, ça paraît bien : le gosse profite de la "richesse" de certains pour partir en vacances - sans sa famille - mais quand même en plein air etc.
A priori seulement, parce que personnellement ça me fout la gerbe :
1/ parce qu'on donne l'occasion à ces gosses de voir à quel point certains sont privilégiés par rapport à eux et, se faisant, c'est comme si on leur disait "tu vois comme c'est bon... et ben toi t'y aura droit que quelques jours/an !"
2/ on lui montre ainsi à quel point il vit dans la merde habituellement, c'est à dire avec sa famille, ce qui peut provoquer un certain traumatisme parce que l'enfant peut penser que ses parents ne sont même pas foutu de lui procurer ce "bonheur". Il peut aussi passer tout le restant de l'année à ressasser sa rancoeur en se disant par exemple "ah les putains de bourges, ah mes connards de parents,..." et c'est juste pour rester à peu près correcte. Arrivé à l'adolescence, la première chose qu'il aura envie de faire c'est de "casser" un pavillon pour "partager" ce "bonheur"...
3/ parce que l'enfant pourrait avoir envie de partager ce "bonheur" avec sa famille d'abord et pas avec des inconnus
je ne veux pas dire qu'il faut le laisser dans sa merde habituelle, mais qu'il faut développer la possibilité de partir en vacances en famille aussi.
On pourra me répondre, que justement quand la famille n'est pas très nette, il vaut mieux pour l'enfant s'en éloigner un peu. C'est une demi-solution qui ne résoud rien sur le long terme. Moi je réponds que quand la famille n'est pas très nette, il vaut mieux pour l'enfant que cette famille soit aidée, et toute l'année (soutien psy, éco...). Et si ça ne va pas du tout, il faut arrêter l'hypocrisie qui consiste à dire que ça ira mieux progressivement, que l'enfant n'est pas tellement en danger parce que pas frappé etc. Si ça ne va du tout, il faut retirer l'enfant - point barre, ya pas à tergiverser ; parce que pendant ce temps-là c'est l'enfant qui trinque et, s'il n'est effectivement "pas frappé", il aura toute sa vie des séquelles tout aussi profondes.
enfin, je crois que c'est un peu hors sujet, je m'emporte...
A priori, ça paraît bien : le gosse profite de la "richesse" de certains pour partir en vacances - sans sa famille - mais quand même en plein air etc.
A priori seulement, parce que personnellement ça me fout la gerbe :
1/ parce qu'on donne l'occasion à ces gosses de voir à quel point certains sont privilégiés par rapport à eux et, se faisant, c'est comme si on leur disait "tu vois comme c'est bon... et ben toi t'y aura droit que quelques jours/an !"
2/ on lui montre ainsi à quel point il vit dans la merde habituellement, c'est à dire avec sa famille, ce qui peut provoquer un certain traumatisme parce que l'enfant peut penser que ses parents ne sont même pas foutu de lui procurer ce "bonheur". Il peut aussi passer tout le restant de l'année à ressasser sa rancoeur en se disant par exemple "ah les putains de bourges, ah mes connards de parents,..." et c'est juste pour rester à peu près correcte. Arrivé à l'adolescence, la première chose qu'il aura envie de faire c'est de "casser" un pavillon pour "partager" ce "bonheur"...
3/ parce que l'enfant pourrait avoir envie de partager ce "bonheur" avec sa famille d'abord et pas avec des inconnus
je ne veux pas dire qu'il faut le laisser dans sa merde habituelle, mais qu'il faut développer la possibilité de partir en vacances en famille aussi.
On pourra me répondre, que justement quand la famille n'est pas très nette, il vaut mieux pour l'enfant s'en éloigner un peu. C'est une demi-solution qui ne résoud rien sur le long terme. Moi je réponds que quand la famille n'est pas très nette, il vaut mieux pour l'enfant que cette famille soit aidée, et toute l'année (soutien psy, éco...). Et si ça ne va pas du tout, il faut arrêter l'hypocrisie qui consiste à dire que ça ira mieux progressivement, que l'enfant n'est pas tellement en danger parce que pas frappé etc. Si ça ne va du tout, il faut retirer l'enfant - point barre, ya pas à tergiverser ; parce que pendant ce temps-là c'est l'enfant qui trinque et, s'il n'est effectivement "pas frappé", il aura toute sa vie des séquelles tout aussi profondes.
enfin, je crois que c'est un peu hors sujet, je m'emporte...
- zarta
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par Valiere » 28 Juil 2004, 13:44
Rojo... Désolé pour le texte, je ne pensais pas qu'il passerait non formaté...Il est sur aucun site.
Nadia : j'ai envoyé deux textes, suite à celui de Zarta...Le premier que tu n'as pas lu est une réponse directe et le deuxième un exemple de projet éducatif...
Il ne s'agit pas d'inciter à aller à Orly et au PS pour plusieurs raisons : la municipalité est rouge-verte ( alternatifs) et PCF et qu'ensuite ce projet éducatif est un aboutissement...La situation d'Orly a évolué mais il y a encore beaucoup à faire....
J'accepte Nadial les critiques, je n'hésite jamais à avouer les erreurs mais là tu exagères quelque peu...
Nadia : j'ai envoyé deux textes, suite à celui de Zarta...Le premier que tu n'as pas lu est une réponse directe et le deuxième un exemple de projet éducatif...
Il ne s'agit pas d'inciter à aller à Orly et au PS pour plusieurs raisons : la municipalité est rouge-verte ( alternatifs) et PCF et qu'ensuite ce projet éducatif est un aboutissement...La situation d'Orly a évolué mais il y a encore beaucoup à faire....
J'accepte Nadial les critiques, je n'hésite jamais à avouer les erreurs mais là tu exagères quelque peu...
- Valiere
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par Nadia » 28 Juil 2004, 13:51
C'était surtout des copier-coller de trucs très longs où on énumère "épanouissement", "favoriser", "apprendre", "découverte" etc, mais rien de concret.
On peut discuter, mais autrement qu'en balançant des stocks d'articles à rallonge à tout bout de champ.
On peut discuter, mais autrement qu'en balançant des stocks d'articles à rallonge à tout bout de champ.
- Nadia
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