OGM

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Nadia » 15 Nov 2004, 16:34

(justedepassage @ lundi 15 novembre 2004 à 16:31 a écrit : Tout à fait, votre description correspond aux effets indirects, TRES MAL CONNUS ET MAL MAITRISES SCIENTIFIQUEMENT (des quantités infimes, non toujours décelables, pathogènes), voient la fréquence de leur présence accrue. Ils modifient le terrain, déplacent l'écosystème, affectent un nombre accru de personnes...

C'est qui, "ils" ?

As-tu des exemples précis, parce que là rien compris.
Il part où, l'écosystème ? :blink:
Nadia
 
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Message par justedepassage » 15 Nov 2004, 16:43

(Nadia @ lundi 15 novembre 2004 à 16:33 a écrit : Justedepassage, ton texte cité me surprend. Pourrais-tu en indiquer la source, l'auteur, stp ?

Et puis, si dans un labo, les chercheurs parviennent à transmettre un nouveau gène grâce à des bactéries ou des virus trafiqués, je doute que c'est ce qui peut se passer hors du laboratoire avec de vrais virus ou bactos non trafiqués.


Parce que, comme dit Rojo, les vaches seraient vertes depuis longtemps ! (d'ailleurs les chercheurs pourraient très bien s'amuser à fabriquer des vaches vertes, violettes....)


Il faut être sérieux avec ce sujet, la synthèse de la chlorophylle nécessite la lumière et plusieurs gènes.
Le texte cité est extrait de la lettre de Monsieur Olivier Caiveau, Docteur en biologie cellulaire et moléculaire des plantes et Maître en Biologie des Populations et des écosystèmes.
justedepassage
 
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Message par justedepassage » 15 Nov 2004, 16:48

(Nadia @ lundi 15 novembre 2004 à 16:34 a écrit :
(justedepassage @ lundi 15 novembre 2004 à 16:31 a écrit : Tout à fait, votre description correspond aux effets indirects, TRES MAL CONNUS ET MAL MAITRISES SCIENTIFIQUEMENT (des quantités infimes, non toujours décelables, pathogènes), voient la fréquence de leur présence accrue. Ils modifient le terrain,  déplacent l'écosystème, affectent un nombre accru de personnes...

C'est qui, "ils" ?

As-tu des exemples précis, parce que là rien compris.
Il part où, l'écosystème ? :blink:


Désolé, le "Ils" se voulait être "Elles", se référant aux protéines, aux molécules produites, toxines... dont on ne détecte pas toujours la présence en nombres ténus et dont on ne maîtrise pas les effets induits dépendants du terrain de l'organisme qui les supporte.
justedepassage
 
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Message par justedepassage » 15 Nov 2004, 16:59

(canardos @ lundi 15 novembre 2004 à 16:36 a écrit : ce scientifique que vous avez cité convient que sous reserve de procédure d'évaluation des risques collégilales et transparentes, l'utilisation des ogm est possible dans un avenir proche.

encore une fois le risque pour l'écosysteme est limité par le fait que les caracteres apportés par transgenese ne conferent pas dans la plupart des cas un avantage selectif au sens darwinien du terme. mais évidemment c'est à évaluer soigneusement et longuement pour chaque ogm.

jacques van helden, que j'ai cité au début du fil developpe une position semblable à
celle d'Olivier Calveau.

je remets un extrait du texte de Van Helden


a écrit :

Vers des approches systémiques ?

Quel que soit l’écosystème avec lequel on veut interagir (agriculture,
foresterie…), il est essentiel de prendre en compte tous les éléments de ce
système, ainsi que leurs interactions. Un des points forts de la lutte biologique
et du contrôle intégré (combinaison de différentes méthodes, notamment la lutte biologique, avec recours aux moyens chimiques en cas d’infestation massive) réside dans leur approche intégrative des systèmes agraires.

Ceci exige une étude approfondie des interactions entre les plantes, les ravageurs et leurs pathogènes, de sorte que le délai entre la conception d’une stratégie et le déploiement en champs prend typiquement une quinzaine d’années.
Les applications actuelles des OGM résultent d’une approche intrinsèquement réductionniste, qui ont consisté à isoler un élément (la toxine) d’un système complexe (l’interaction insectepathogène), pour l’insérer dans un autre système complexe (la plante cultivée et son milieu de culture), sans avoir pris le temps d’évaluer la dynamique de réponse du système à cette modification.

Est-il possible de rectifier le tir ? Quels protocoles pourraient être définis
pour éviter à l’avenir de retomber dans les pièges mentionnés ci-dessus,
ou dans d’autres pièges moins prévisibles ? Quels seraient les acteurs
compétents pour établir de tels protocoles, les évaluer, et pour veiller à
leur application ? Comment combiner les multiples expertises, requises
pour développer des stratégies de contrôle des ravageurs, qui respectent
l’environnement de façon durable ?

Plusieurs forums se sont ouverts pour débattre de ces thèmes, en Europe,
au Canada, aux Etats-Unis.

La politique scientifique européenne semble cependant déjà fortement engagée vers une privatisation de la recherche (brevetage des découvertes, création de « spin-off »1, partenariat entreprise-université…), et il y a fort à craindre que les enjeux économiques et l’esprit de compétition favorisent les solutions rapides plutôt que l’élaboration, plus lente, de solutions durables.




la aussi comme olivier calveau van helden parle d'experimentation en milieu confiné d'une quinzaine d'années avant essais en champ et de la necessité collégialement et publiquement de définir des protocoles d'experimentation incontestables.

la place des essais en champs serait définie dans de tels protocoles, sans hostilité de principes, mais avec la garantie de précautions préalables.

ça doit etre le sens de notre combat, réclamer que l'experimentation des ogm soit effectuée par la recherche publique et pas par les organismes privés, sur la base de protocoles définis par les scientifiques apres un débat public.

toute opposition de principe globale aux ogm et aux essais en champs ferait au contraire le jeu des multinationales qui pourraient continuer à agir sans controle.


Et donc, en attendant que les scientifiques aient fait de manière INDEPENDANTE la synthèse des connaissances, l'évaluation des risques, les protocoles et méthodologies à mettre en oeuvre... il est impératif de mettre un terme, comme le souligne le Docteur Olivier Calveau, aux essais actuels qui échappent à la maîtrise scientifique indispensable.

Quand il parle de "Boite de Pandore" qui a été ouverte, c'est l'image juste que je me fais de la situation.
justedepassage
 
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Message par Nadia » 15 Nov 2004, 17:03

(justedepassage @ lundi 15 novembre 2004 à 15:44 a écrit : Le dénominateur commun des maux de l'homme n'est-il pas sa propre démographie incontrôlée ?

En fait, j'arrive et je n'ai pas lu les 15 pages précédantes... Et je tombe sur cette phrase, d'un coup. :blink:

Je ne te comprends pas bien, justedepassage, mais j'ai l'impression que tu fais beaucoup d'à-peu-près, de mélanges et de généralisations malthusiennes.

La science, elle se base sur des faits précis, et non sur des a priori et estimations philoso-politiques.


(je ne comprends toujours pas comment des molécules "déplacent des écosystèmes", ni ce que cela signifie)
Nadia
 
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Message par justedepassage » 15 Nov 2004, 17:13

(rojo @ lundi 15 novembre 2004 à 16:59 a écrit :
(justedepassage @ lundi 15 novembre 2004 à 16:25 a écrit :
(rojo @ lundi 15 novembre 2004 à 16:09 a écrit :
(justedepassage @ lundi 15 novembre 2004 à 13:15 a écrit : Que la barrière des espèces est franchissable, en particulier, de la plante vers l'homme par l'intermédiaire d'organismes tiers de la flore intestinale dans les processus digestifs, que nous ignorons les conséquences, que plusieurs mécanismes indirects sont potentiellement gravement menaçants

C'est du délire. Depuis la nuit des temps l'homme et toutes les autres créatures se nourrissent d'autres organismes qu'enx mêmes. A part les rares cas de cannibalisme ou d'autophagie.
Et jamais la barrière des espèces a pu être franchie par des voies digestives ! Sinon depuis le temps que les vaches mangent de l'herbe elles auraient fini par synthétiser de la chlorophylle.

C'est absolument n'importe quoi !


Hélas, non !

Ne cherchez pas à apprendre aux scientifiques qui vous informent. Ecoutez-les !!!

Je persite, c'est du délire. Si ces mécanismes étaient fréquents ou mesurable cela ferait des millions d'années que nous serions capables de synthétiser de la chlorophylle en vertu de la loi des grands nombres. Créer directement de l'énergie assimilable grace a la lumière du soleil. Ce serait carrément magique.

Quand je pense aux ahuris de chercheurs qui essayent de trouver des vecteurs compliqués pour envoyer des gènes sains dans des cellules aux malades atteints de maladies génétiques alors qu'il suffit de passer par la digestion. Ce sont vraiment des nuls.

On rève.


Je persiste et ma femme signe : il faut plusieurs gènes pour la synthèse de la chlorophylle et, de plus, les UV sont indispensables !

Rojo, les mécanismes naturels de mutation existent. Ils s'opèrent à des fréquences qui maintiennent un équilibre evoluant dans le temps et dans l'espace en affectant au passage des populations dont la vulnérabilité évolue avec le déplacement de l'écosystème. Il s'agit d'une adaptation permanente.
L'homme a bien du mal à s'adapter à son environnement en permanente mutation, à découvrir les vaccins adaptés pour se défendre contre les nouveaux organismes.

L'accroissement brusque de la fréquence des mutations introduites par le Génie génétique mis en pratique par l'homme va considérablement augmenter le nombre d'éléments pathogènes dans ce court laps de temps.

Quelle conclusion portez-vous ?

Le génôme propose les mutations, l'environnement dispose... voulons-nous, oui ou non, contrôler le processus ? Qui a autorité pour décider pour l'humanité ?
justedepassage
 
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