a écrit : Je suis assez surpris: en fait, pour toi, soit il n'y a pas de grèves, soit elles sont défensives, soit elles perdent?
Tu caricatures ! Je souligne seulement que dans le nombre de jours de grèves qui remontent un peu les dernières années il faut tenir compte du fait que l'augmentation provient pout l'essentiel d'entreprises où on licencie ou qui ferment. Et malheureusement beaucoup son des combats perdus d'avance car il s'agit seulement de sauver les meubles. Bien sûr que c'est mieux que rien mais de là a voir une montée...
a écrit :Exemple l'enseignement. non, ce n'est pas d'avord le statut des PLP qui a engagé le combat (quoique y compris ce projet de statut a été modifié entre la première présentation et le final, ede sorte à ce que le SNETAA puisse crier "victoire"), c'est , avant même la publication e la carte scolaire, par les enseignants du primaire de l'hérault (et du gard) exigeant la création de 600 postes... défensif?
Bien sûr mais tu évoquais le mouvement de 2000. Dans mon académie les LP se sont battus seuls pendant plus de 2 semaines. Je suis resté le seul gréviste pour la partie lycée général pendant presque une semaine. Ca montre bien les lourdeurs qu'il fallait vaincre. C'est loin d'être chaud ! Montée des luttes ?
a écrit :Le caractère de "recul" de la période me paraît pour ma part se situer ailleurs. Il est dans le recul de la conscience socialiste du prolétariat, pas dans sa capacité à se battre. Il est dans l'immense confusion politique qui va encore croissant (exemple le vote Chirac). Et témoigne de ce recul les positions que sont capables d'arborer PS, PCF, directions syndicales, mais aussi Lcr. (tiens vous avez vu l'article sur le brésil? Le gouvernement baisse les crédits pour le logement de ... 85%!).
C'est simplement complémentaire et ajoute en effet au recul.