Quote Aumance:
a écrit :une note plus personnelle : "ma" culture, c'est le sol que je foule, la langue que je parle, le nom que je porte, le sang qui coule dans mes veines, et tout ce que l'école de la vie m'a appris , de bon ou de moins bon !
Quand tu parle de
a écrit : sang qui coule dans mes veines
tu me fait crisper, qu'est-ce-que tu entends par là? Ceci dit sans vouloir te froisser.
Sinon la culture dépend des époques, du contexte historique, géographique, politique et social.
prenez par exemple l'Afrique du nord:
Les bérbéres on été tours à tours soumis aux influences phéniciennes, grecs, romaines, byzantines, vandales, arabes, turcs et françaises. Les religions du peuple bérbéres étaient différentes selon les époques: tout d'abord païenne (ils adoraient des divinitées que l'on retrouve en Egypte et en Grèce), ils deviennent chrétiens orthodoxes au 1er siècle de notre ère, puis par révolte ils épousent le donatisme (de l'abbé Dona, proche de l'arianisme en Europe) et le Judaïsme (surtout les tribus des haut plateaux des Aurès), puis entre le 8eme et 9eme siècle les karidjites d'abord puis les chîtes les malékites ensuite convertiront une grande partie des tribus bérbéres a l'islam.
Quand à la langue, dans les grandes villes (comme à Cirta, actuelle Constantine) et dans les plaines fertiles on a parlé et écrit tour à tour le tiphinag (qui a donné naissance au bérbére actuel) , le phénicien, le latin, le grec, l'arabe et le français.
Auparavant les lois étaient trés favorables aux femmes, qui exerçaient des responsabilités politiques (comme Kahina), aujourd'hui tu vois.
En fait la culture et soumise aux aléas des contextes aussi variés que ceux que je t'ai décrit plus haut.
Imagine toi que Bagdad était un trés haut lieu de culture vers le 9eme - 11eme siécles, puis dans cette même ville qui a édifiée "la maison de la sagesse" (sorte de CNRS à l'époque) où enseignaient Al Kawarizmi, al Ramzi et Avicenne on s'est mis à bruler les livres et à pourchasser les philosophes que l'on traitaient d'impies.
Eh oui entre temps il y avait une crise économique, la prise de pouvoir des seljoukhides appuyés par les éléments les plus réactionnaires parmi les sunnites, les croisades et les invasion mongols.
Au 14 eme, Ibn Khaldoun un nord -africain écrivait les "Prolégomènes" (ou moquatibba) que ne recuseraient pas Karl Marx (sauf pour les formules bigottes qu'Ibn Khaldoun était obligé d'écrire) aujourd'hui, il aurai certainement fini assassiné par les intégristes ou dans une gèole nord-africaine.