Quel est le problème avec le rapport frontal avec les élèves, je ne vois pas forcément en quoi cela peut il être mauvais. Un prof intéressant, passionnant et qui fait passer des contenus de façon imaginative et intéressant ça ne me paraît pas forcément négatif.
La tendance aux pédagogies actives ne doit pas tomber dans les illusions d'un changement de relation entre prof et élèves, il ne faut pas tomber dans l'illusion du prof cool, sympa car il y a toujours une dimension inconsciente et symbolique dans le rapport entre prof et élève.
Peut être faudrait il aller vers une pédagogie institutionnelle qui permet aux élève d'analyser les implications de l'instituion scolaire. Il me semble que la pédagogie institutionnelle peut permettre de faire émerger les conflits, de les comprendre, de les analyser mais aussi de pouvoir par la suite faire éclater les contradictions ou les antagonismes. Peut être qu'une pédagogie de la négativité permet cela c'est à dire avoir une attitude non pas positive mais négative qui consiste à refuser les refus, à intervenir, à critiquer, verbaliser, analyser mais cela va entrer directement en contradiction avec la supposée neutralité du prof ou de l'éducateur ou de l'animateur.
Pour les contenus, la question probléamtique est comment aborder différement les contenus sans pour autant tomber dans la doctrine?