Bien sur qu'un attentat était parfaitement crédible à l'époque.
Les milieux "ultras" futurs OAS ne mégotaient pas. Toute personnalité considérée comme "bradeuse de l'Algérie française" pouvaient être visée.
Plus tard Malraux et même De Gaulle y eurent droit.
Bien sur Mitterrand y a cru et c'était crédible.
Par contre je ne sais pas s'il n'a pas recherché la protection de la police par manque de confiance dans cette dernière.
Ce qui est sur c'est que Pesquet lui a offert une bonne occasion de se faire valoir et comment. Il a sauté sur l'occasion de se faire valoir à bon compte.
Il avait confiance en Pesquet ancien député, un collègue et un compère.
Celui-ci l'a bien eut. Et c'était bien fait pour ce florentin tordu.
Ce que montre l'histoire c'est que par delà la droite, le centre et la gauche les politiciens sont liés entre eux et complices et compères en tout.
Par exemple Mitterrand a sauvé la mise à Debré plus que compromis dans l'attentat dit du bazooka à Alger qui coûta la vie à un officier d'état-major, bien qu'il fut pourtant lié aux réseaux "ultras" les plus anti-IV ème et organisateur connu de tous les complots dont celui du 13 mai 58.
Debré ne lui en a pas su grès, au grand étonnement de Mitterrand.