(LouisChristianRené @ Sunday 27 October 2002, 18:35 a écrit :y'a plus qu'un désacord sur la methode. Moi, je part d'un autre point de vue que toi : je travaille dans le social, dans des quartiers ghettoisés (dernierement a ORly/choisy/vity) La je constate qu'il y a une situaation de formidable injustice, qu'il y a des "bavures" quotidiennes et que des milliers de jeunes sont en butte a l'ostracisme.
Camarade, je travaille moi aussi dans un ghetto, dans un établissement scolaire ZEP, classé zone sensible, autant te dire que ghetto on fait pas mieux, precisons pour l'anedocte que ce quartier à été soufflé il y a pas si longtemp par l'explosion d'une usine chimique ... Bref, les jeunes je ne leurs dit pas "j't'en merde".
Petites precisions: je n'est pas une vision catastrophé de la situation, par contre je ne me rejouis pas de la chute du PC, car bien souvent, dans les boite ou dans les quartier, ce sont des militants ou des symphatisants du PC qui font vivre les syndicats et les associations, et personne apriori ne peut encore les remplacer, ils continuent quand même à defendre leur classe. De plus, defendre une politique révolutionnaire n'est pas une chose insurmontable, à condition que l'on veuille bien s'en donner la peine et que l'on ne perde pas de vu cet objectif.
Ensuite, bien sur que je trouve plus que necessaire une riposte du secteur privé, et si je parlai uniquement du secteur public, c'est qu'a prioris, en ce moment une mobilisation s'y prepare et que, une reussite pourrais changer certainement le rappord de force entre les travailleurs et le gouvernement, y compris dans le secteur privé. Et soyons pour une fois optimiste (chose apparemment rare à LO), cela pourait même inspirer la peur dans le camp du patronat.
Certe, les jeunes ont peu de culture politique, tout comme malheureusement le reste de la population laborieuse. Ne tombons pas dans le jeunisme, c'est l'ensemble de la classe ouvrière qui est attaqué par la bourgeoisie et ses valets du gouvernement. Les perspectives que nous pouvons leurs apporter ne sont pas uniquement celle d'une révolution prolétarienne, nous ne sommes pas des compteur, nous ne promettons rien. Par contre, nous pouvons redonner confiance en notre force collective, en faisant la demonstration de l'efficacité de la solidarité de classe dans une société ou l'individualisme est pour beaucoup la seule solution d'avenir. Et ceci s'applique aussi bien dans les quartiers qu'au boulot. Ne donnons pas en exemple des methode de lutte ou des organisations reformistes, car je crains que le niveau de culture politique de la classe ouvrière, trahis depuis bien longtemp par celles ci, ne soit pas près de changer.
Ce en quoi tu ne crois pas, c'est la force que represante les travailleurs, tu as certainement plus confiance en des organisations coupées de ceux ci. A chacun ces convictions !!! :marx: :lenine: :trotsky: