L'armée ne marche pas avec le gouvernement?
Un peu contre la guerre? ... ou le contraire? ou sans rapport?
a écrit :Yannalan Excuse-moi, Roudoudou, ça n'a rien à voir. D'abord, au moins pous les 650 français dont on parlait, ils ne sont pas chasséspar la misère ou la répression.
Ensuite, le problème est qu'en Israel tu n'as simplement pas le droit d'immigrer si tu n'es pas juif, et encore moins si tu es arabe. Ca veut dire que si ta famille vivait là depuis 600 ans, tu restes dans ton camp au Liban à regarder, mais si tu es à Sarcelles, et de la bonne religion, tu peux venir tout de suite, au besoibn on virera des arabes pour te faire de la place.
Pas grand chose à voir avec les sans-papiers, ami Roudoudou.
Pour COM71, on parle des israeliebns comme juifs parce que justement c'est la base de l'Etat, sa constitution et son drapeau ainsi que son idéologie. C'est quand même dur d'en faire l'abstraction !
Il y a certainement des israeliens qui trouvent ça pesant. Ils ont assez peu de visibilité.
(Gaby @ dimanche 6 août 2006 à 14:01 a écrit :
Une erreur de l'AFP !
reprise par plusieurs radios dont les speakers lisent leurs dépêches 'le nez dans le guidon'.L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
(com_71 @ vendredi 4 août 2006 à 23:59 a écrit : La révolution prolétarienne devra balayer les appareils d'état de la région,
tous les appareils d'état. Et les peuples resteront, tous les peuples.
Et être socialiste, communiste, c'est avoir, au nom du prolétariat, et en comptant
sur lui pour la réaliser, une perspective pour la coexistence fraternelle des peuples.
De ça on peut discuter, avec des camarades ayant les mêmes préoccupations, ce qui n'est manifestement pas ton cas.
a écrit :Les trois quarts de la population de l'Afrique du Sud ‑ presque 6 millions sur 8 ‑ sont des gens de couleur. La révolution victorieuse, inconcevable sans l'éveil des masses indigènes, leur donnera à son tour ce qui leur manque tellement aujourd'hui : la confiance dans leurs propres forces, une conscience accrue de leur personnalité, le développement de leur culture. Dans ces conditions, la République sud‑africaine deviendra avant tout une république noire : cela n'exclut, bien entendu, ni une complète égalité de droits pour les Blancs, ni de fraternelles relations entre les deux races (ce qui dépend surtout de la conduite des Blancs). Mais il est absolument évident que la majorité écrasante de la population, affranchie de la dépendance servile, marquera l'Etat d'une empreinte déterminante.
Dans la mesure où la révolution victorieuse changera radicalement les rapports non seulement entre les classes, mais aussi entre les races, et assurera aux Noirs la place dans l'Etat qui correspond à leur nombre, la révolution sociale en Afrique du Sud aura également un caractère national. Nous n'avons pas la moindre raison de fermer les yeux sur cet aspect de la question, ou de minimiser son importance. Au contraire, le parti prolétarien doit, et en paroles et en actes, ouvertement et hardiment, prendre entre ses mains la résolution du problème national (racial).
Mais la résolution de ce problème, le parti prolétarien peut et doit la réaliser par ses propres méthodes.
L'instrument historique de l'émancipation nationale ne peut être que la lutte de classes.
a écrit :Quand les thèses disent que le mot d'ordre de république noire est aussi nuisible (equally harmful) à la cause de la révolution que celui de l'Afrique du Sud aux Blancs, nous ne pouvons être d'accord avec cette affirmation. De la part des Blancs, il s'agit du maintien d'une domination infâme ; de la part des Noirs, des premiers pas vers leur émancipation. Le droit total et inconditionnel des Noirs à l'indépendance, il nous faut le reconnaître absolument et sans réserves. C'est seulement sur la base d'une lutte commune contre la domination des exploiteurs blancs que pourra s'élever et se renforcer la solidarité des travailleurs noirs et des travailleurs blancs.
a écrit :Nous ne devons pas, disent les thèses, concurrencer le congrès national africain [13] dans le domaine des mots d'ordre nationalistes avec l'objectif de conquérir les paysans indigènes. L'idée en elle-même est juste, mais exige d'être concrétisée. Faute de connaître de façon précise l'activité du congrès national, je ne puis esquisser notre politique à son щgard que par analogie, tout en précisant d'ailleurs que je suis prêt à apporter à mes propositions toute correction nécessaire.
Les bolcheviks‑léninistes sont pour la défense du congrès, tel qu'il est, dans tous les cas où il reçoit les coups des oppresseurs blancs et de leurs agents chauvins dans les rangs des organisations ouvrières.
Les bolcheviks opposent, dans le programme du congrès, les tendances progressistes et les tendances réactionnaires.
Les bolcheviks démasquent aux yeux des masses indigènes l'incapacité du congrès à obtenir la réalisation même de ses propres revendications, du fait de sa politique superficielle, conciliatrice, et lancent, en opposition au congrès, un programme de lutte de classe révolutionnaire.
S'ils sont imposés par la situation, des accords temporaires avec le congrès ne peuvent être admis que dans le cadre de tâches pratiques strictement définies, en maintenant la complète indépendance de notre organisation et notre totale liberté de critique politique.
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Les thèses lancent comme mot d'ordre politique central non pas l'Etat national-démocratique, mais l'Octobre sud-africain. Elles montrent ‑ et ce, avec une évidence parfaite
que les questions nationale et agraire en Afrique du Sud coïncident quant au fond,
que ces deux questions ne peuvent être résolues que par la voie révolutionnaire,
que la résolution révolutionnaire de ces tâches conduit à la dictature du prolétariat dirigeant les masses paysannes indigènes,
que la dictature du prolétariat ouvre l'ère du régime soviétique et de l'édification socialiste. Cette conclusion constitue la pierre angulaire de tout l'édifice du programme.
Là‑dessus, notre solidarité est totale.
a écrit :Les thèses soulignent à plusieurs reprises qu'il faut d'abord lancer, non des revendications nationales, mais des revendications agraires. C'est une question très importante, qui mérite une sérieuse attention. Rejeter à l'arrière‑plan les mots d'ordre nationaux ou les atténuer pour ne pas repousser les chauvins blancs au sein de la classe ouvrière serait, bien entendu, un opportunisme criminel, absolument étranger aux auteurs et partisans des thèses : cela découle très clairement de ces thèses, imprégnées d'internationalisme révolutionnaire. De ces socialistes qui luttent pour les privilèges des Blancs, les thèses disent fort justement : Il faut voir que ces "socialistes" sont les pires ennemis de la révolution.
(Pastorius 11 juillet a écrit :Par ailleurs, quitte à faire pousser des cris d'orfraie aux belles âmes que l'idée de détruire un Etat colonial et meurtrier effraie, j'ajouterai que, si destruction de l'Etat d'Israël ne signifie nullement "pousser les juifs à la mer", je n'en suis pas moins convaincu que la solution la plus probable et la plus souhaitable serait, pour un temps, l'exercice d'une dictature armée à l'encontre des ex-israéliens - tout comme est nécessaire la dictature du prolétariat.
En effet, de par la nature même de l'Etat d'Israël, et comme c'était le cas en Afrique du Sud, plus les israéliens sont pauvres, plus ils sont partisans de la colonisation et du massacre (ainsi, ce sont les russophones qui soutiennent le plus Avigdor Lieberman, le partisan le plus déclatré du "transfert" voire du génocide). Il est donc absurde de miser sur une mobilisation conjointe des "travailleurs juifs et arabes", tout comme il était absurde d'espérer une mobilisation des petits blancs contre l'apartheid.
(com_71 @ dimanche 6 août 2006 à 23:52 a écrit :(Pastorius 11 juillet a écrit :Par ailleurs, quitte à faire pousser des cris d'orfraie aux belles âmes que l'idée de détruire un Etat colonial et meurtrier effraie, j'ajouterai que, si destruction de l'Etat d'Israël ne signifie nullement "pousser les juifs à la mer", je n'en suis pas moins convaincu que la solution la plus probable et la plus souhaitable serait, pour un temps, l'exercice d'une dictature armée à l'encontre des ex-israéliens - tout comme est nécessaire la dictature du prolétariat.
En effet, de par la nature même de l'Etat d'Israël, et comme c'était le cas en Afrique du Sud, plus les israéliens sont pauvres, plus ils sont partisans de la colonisation et du massacre (ainsi, ce sont les russophones qui soutiennent le plus Avigdor Lieberman, le partisan le plus déclatré du "transfert" voire du génocide). Il est donc absurde de miser sur une mobilisation conjointe des "travailleurs juifs et arabes", tout comme il était absurde d'espérer une mobilisation des petits blancs contre l'apartheid.
Je rappelle ce passage, puisque Pastorius semble tenir à la comparaison avec l'Afrique du Sud, afin que chacun puisse comparer son raisonnement, avec celui de Trotsky, cité plus haut.
(fourmi_rouge @ lundi 7 août 2006 à 12:20 a écrit : il est faux de proner 2 états sur la terre palestinienne.
On ne peux tenir cette position sans détailler par exemple où s'arreterai les frontières de ces deux états, le sort des réfugiés (droit au retour, restitution des maisons et des terres, etc...), le statut de Jérusalem, etc... Ce genre de "détails" dans lequel LO évite bien sur de rentrer permet de cacher d'un voile pudique, la situation proprement scandaleuse et injuste d'une telle "solution".
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