
Aprés tu répondras à mes questions ... c'est plus pour toi, car sur le forum, je pense que pas mal s'orientent déjà dans une autre direction ... et réponds aux questions pas a tes interprétations ... on a besoin de vérité !!!
(Pastorius @ dimanche 6 août 2006 à 17:09 a écrit :(com_71 @ vendredi 4 août 2006 à 23:59 a écrit : La révolution prolétarienne devra balayer les appareils d'état de la région,
tous les appareils d'état. Et les peuples resteront, tous les peuples.
Et être socialiste, communiste, c'est avoir, au nom du prolétariat, et en comptant
sur lui pour la réaliser, une perspective pour la coexistence fraternelle des peuples.
De ça on peut discuter, avec des camarades ayant les mêmes préoccupations, ce qui n'est manifestement pas ton cas.
Voyons la façon dont Trotsky présentait les choses au sujet de l'Afrique du Sud :
Le problème national et les tâches du parti prolétarien:a écrit :Les trois quarts de la population de l'Afrique du Sud ‑ presque 6 millions sur 8 ‑ sont des gens de couleur. La révolution victorieuse, inconcevable sans l'éveil des masses indigènes, leur donnera à son tour ce qui leur manque tellement aujourd'hui : la confiance dans leurs propres forces, une conscience accrue de leur personnalité, le développement de leur culture. Dans ces conditions, la République sud‑africaine deviendra avant tout une république noire :
CELA N'EXCLUT, bien entendu,
ni une complète égalité de droits pour les Blancs, ni de fraternelles relations entre les deux races (ce qui dépend surtout de la conduite des Blancs).
Mais il est absolument évident que la majorité écrasante de la population, affranchie de la dépendance servile, marquera l'Etat d'une empreinte déterminante. (Pastorius, c'est une empreinte déterminante, c'est le nombre de travailleurs noirs qui est écrasant, et ce n'est pas une domination, une dictature des trravailleurs noirs sur les travailleurs blancs, ils ont les mêmes intérêts !!!)
Dans la mesure où la révolution victorieuse changera radicalement les rapports non seulement entre les classes, mais aussi entre les races, et assurera aux Noirs la place dans l'Etat qui correspond à leur nombre ( Pastorius, Trotsky parle pas d'une domination des travailleurs noire, ni d'une subordination des travailleurs blancs ),
la révolution sociale en Afrique du Sud aura également un caractère national. Nous n'avons pas la moindre raison de fermer les yeux sur cet aspect de la question, ou de minimiser son importance. Au contraire, le parti prolétarien doit, et en paroles et en actes, ouvertement et hardiment, prendre entre ses mains la résolution du problème national (racial). ( Dans cette nation il y a les noires et les blancs, non pastorius ? )
Mais la résolution de ce problème, le parti prolétarien peut et doit la réaliser par ses propres méthodes. ( Pastorius, Où est t'il, ce Parti, en Palestine, où est - il à l'époque dans ces deux pays ? )
L'instrument historique de l'émancipation nationale ne peut être que la lutte de classes.
Il ne s'agit donc nullement d'établir un trait d'égalité entre "travailleurs noirs et blancs (coloniaux)",( Pastorius, bon, t'as vu cette fois ? ) pas plus qu'on ne peut établir d'égalité entre la masse du prolétariat et l'aristocratie ouvrière: ce sont les masses noires qui sont la force révolutionnaire décisive. Trotsky assigne aux prolétaires blancs la tâche de se subordonner à l'objectif du pouvoir noir: il n'exclut ni que ces travailleurs s'y associent effectivement... ni qu'ils s'y opposent.
( Pastorius, Tiens, je te la remet la phrase de Trotsky, au cas où t'as oublié ... :
cela n'exclut, bien entendu,
ni une complète égalité de droits pour les Blancs, ni de fraternelles relations entre les deux races (ce qui dépend surtout de la conduite des Blancs).[/u] )
Je poursuis:a écrit :Quand les thèses disent que le mot d'ordre de république noire est aussi nuisible (equally harmful) à la cause de la révolution que celui de l'Afrique du Sud aux Blancs, nous ne pouvons être d'accord avec cette affirmation. De la part des Blancs, il s'agit du maintien d'une domination infâme ; de la part des Noirs, des premiers pas vers leur émancipation. Le droit total et inconditionnel des Noirs à l'indépendance, il nous faut le reconnaître absolument et sans réserves.
C'est seulement sur la base d'une lutte commune contre la domination des exploiteurs blancs que pourra s'élever et se renforcer la solidarité des travailleurs noirs et des travailleurs blancs ( Pastorius, où il y a domination des travailleurs noires ? Où il y a subordination des travailleurs blancs ? ).
Quelle "surenchère nationaliste", n'est-il pas ? ( Pastorius, bah, oui, quand ta distributuion des rôles est érronées !!! )
( Pastorius, Là, Trotsky parle d'un état ouvrier où travailleurs noirs et blancs partagant le pouvoir contre la bourgeoisie raciste blanche ... bon, il parle pas de bourgeoisie noire, de petite bourgeoisie noire, des dizaines d'années plus tard, ce sont elles qui vont être à la tête de l'Afrique du sud avec la bourgeoisie Blanche contre les travailleurs noires et blancs !!! mais toi, qu'est-ce t'en penses pastorius ? )
Concernant l'attitude que les révolutionnaires doivent avoir à l'égard des organisations nationalistes petites bourgeoises :( Avec mes petits ajouts oui Pastorius !!! )a écrit :Nous ne devons pas, disent les thèses, concurrencer le congrès national africain [13] dans le domaine des mots d'ordre nationalistes avec l'objectif de conquérir les paysans indigènes. L'idée en elle-même est juste, mais exige d'être concrétisée.
Faute de connaître de façon précise l'activité du congrès national, je ne puis esquisser notre politique à son égard que par analogie, tout en précisant d'ailleurs que je suis prêt à apporter à mes propositions toute correction nécessaire. ( Pastorius, les temps changent !!! ... depuis Trotsky !!! aujourd'hui il serait en train de fracasser la bourgeoisie noire, voire la petite bourgeoisie ... quoique, tellement elle est pauvre sur certaines partis du globe, qu'elle se prolétarise .... )
Les bolcheviks‑léninistes sont pour la défense du congrès, tel qu'il est, dans tous les cas où il reçoit les coups des oppresseurs blancs et de leurs agents chauvins dans les rangs des organisations ouvrières.
Les bolcheviks opposent, dans le programme du congrès, les tendances progressistes et les tendances réactionnaires.
Les bolcheviks démasquent aux yeux des masses indigènes l'incapacité du congrès à obtenir la réalisation même de ses propres revendications, du fait de sa politique superficielle, conciliatrice, et lancent, en opposition au congrès, un programme de lutte de classe révolutionnaire. ( Pastorius, si c'est pas allé vers un Octobre 1917 en Afrique du sud, déjà à l'époque ... alors, imagine ... NON ! Regarde la réalité en face Pastorius, la petite bourgeoisie et la bourgeoisie ne mennenront pas les travailleurs dans les soviets suprêmes !!! ... ou ça sera exceptionnel de leur part !!! )
S'ils sont imposés par la situation, des accords temporaires avec le congrès ne peuvent être admis que dans le cadre de tâches pratiques strictement définies, en maintenant la complète indépendance de notre organisation et notre totale liberté de critique politique. ( Pastorius, tu te demandes pas pourquoi ces précautions ? .... c'est pour amener les masses laborieuses noires et blanches au pouvoir, à la dictature du prolétariat !!! ... Trotsky est dans les années 30, c'est ça ... et nous on est en 2006 .... )
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Les thèses lancent comme mot d'ordre politique central non pas l'Etat national-démocratique, mais l'Octobre sud-africain. Elles montrent ‑ et ce, avec une évidence parfaite ...
que les questions nationale et agraire en Afrique du Sud coïncident quant au fond,
que ces deux questions ne peuvent être résolues que par la voie révolutionnaire ( Que les travailleurs noires et blancs oeuvrent main dans la main ),
que la résolution révolutionnaire de ces tâches conduit à la dictature du prolétariat ( Noire et blanc !!! ) dirigeant les masses paysannes indigènes ( Et même blanches !!! ) ,
que la dictature du prolétariat ( noire et blanc ... heu pour le besoin du fil ... Israëliens et palestiniens ...et tous les travailleurs de la région du moyen orient !!! ) ouvre l'ère du régime soviétique et de l'édification socialiste. Cette conclusion constitue la pierre angulaire de tout l'édifice du programme.
Là‑dessus, notre solidarité est totale.
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