(Indesit a écrit :
A l'époque la démoralisation existait déjà, comme le chômage et le racisme, le Pen faisait déjà plus de 10 %, Pasqua et Pandraud marchaient déjà sur ses plates-bandes (20 ans avant Sarkozy... ça donne du recul) mais ces phénomènes n'étaient pas aussi amples qu'aujourd'hui. La simple continuation de ces phénomènes sur 10, 20 ans fait qu'aujourd'hui, ils ont gagné en profondeur.
(hs) Ouais c'est sûr. En même temps, y'a aussi des cycles de démoralisation "plus courts". Par exemple, le mouvement sur les retraites, le mouvement LMD sur les facs, ont été beaucoup plus rapide à partir que le mouvement C.P.E. La démoralisation actuelle, le fait que le CPE a pas fait partir un mouvement vraiment enraciné dans la classe ouvrière, c'est aussi le résultat des défaites des dernières années (retraites, sécu, rtm, sncm, etc. etc.). C'est pour ça que le gouvernement a pu sauver la face, et que les directions syndicales ont pu se la jouer un peu plus radicales que d'habitude sans trop craindre d'être effectivement débordées. (/hs)