Informations Ouvrières

Message par Louis » 07 Déc 2006, 21:41

il est clair que la france sortie de l'ue ménerait une politique en faveur des travailleurs du feu de dieu ! D'ailleurs on a qu'a prendre un exemple : l'angleterre Eux ne sont pas rentré dans maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaastrichT et on voit bien que l'extreme gauche est florissante, les combats de classe incessante, et la soc dem locale a la pointe du combat de classe
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Message par meichler » 07 Déc 2006, 22:43

Cette question à laquelle le PT veut tout ramener, et par laquelle il cherche surtout à camoufler la vraie question qui se pose tous les jours aux travailleurs : comment combattre CE GOUVERNEMENT (Chirac Villepin Sarkozy), comment arrêter CE gouvernement (celui de la bourgeoisie FRANçAISE), comment le vaincre et le chasser, comment rompre avec la politique de CE gouvernement ?

Le PT agite l'UE pour couvrir le gouvernement bien de chez nous, qui est en place aujourd'hui et qui porte tous les coups actuels contre les travailleurs et la jeunesse : celui de Chirac Villepin et Sarkozy.
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

(Baruch SPINOZA)
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Message par Front Unique » 14 Déc 2006, 20:49

Informations Ouvrières N° 773- L'éditorial du 14 décembre

Le danger de l’abstention

De toutes parts, tout particulièrement à gauche, l’inquiétude grandit. Le danger de l’abstention n’est-il pas en train de menacer les prochaines échéances électorales ? La menace est bien réelle, mais peut-on honnêtement se dispenser de poser la question : pourquoi ?

Quand, dans un pays comme la France, pas un jour ne passe sans l’annonce d’une fermeture d’usine, de la délocalisation d’une production, du licenciement de centaines de travailleurs ; quand, dans la région toulousaine, 32 000 emplois sont simultanément menacés par la « réorganisation » d’Airbus ; quand, à Nantes, c’est l’usine Airbus (ex-Aérospatiale) qu’on parle de fermer ; quand, dans les Ardennes, ce sont les forges et les équipementiers automobiles qui ferment leurs portes ; quand le textile perd 56 000 emplois en dix ans… et qu’on nous annonce brusquement que la Banque centrale européenne vient de relever d’un quart de point, à 3,5 %, son principal taux directeur, que cette mesure va encore accélérer les destructions d’emplois, que peut-il se passer ?

Sérieusement, nous posons la question : quelles peuvent être les réactions des travailleurs qui voient les principales forces de la gauche s’acharner à dédouaner l’Union européenne, ses traités, sa Banque centrale, ses institutions ?

Est-il vrai, oui ou non, que l’article 87 du traité de Maastricht — qui stipule que « sont incompatibles avec le marché commun, dans la mesure où elles affectent les échanges entre Etats membres, les aides accordées par les Etats ou au moyen de ressources d’Etat, sous quelque forme que ce soit, qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises » — interdit à tout gouvernement européen d’intervenir pour sauver son industrie en péril ?

Est-il vrai, oui ou non, que le traité de Maastricht est à l’origine de la privatisation de tous les services publics, menaçant des centaines de milliers d’emplois dans les chemins de fer, dans les télécommunications, à La Poste ? Faut-il le dire ou le cacher ?

Qui peut avoir confiance dans la capacité à ouvrir une issue positive de la part de ceux qui choisissent de le cacher pour se soumettre à l’Union européenne ?
Comment comprendre que, à peine Ségolène Royal avait-elle amorcé, au congrès des socialistes européens, à Porto, une timide « remise en cause » des prérogatives de la Banque centrale européenne, François Hollande la corrige immédiatement au nom du respect des traités ?

Comment comprendre la subite volte-face d’un Jean-Pierre Chevènement ? Le 13 novembre, il déclarait, place de la République, à Paris : « Quant au projet du PS (…), il est fort ambigu sur l’Europe, où il prône un nouveau traité constitutionnel, ce qui n’a pas de sens. » Et il récidivait, le 4 décembre, dénonçant la décision de la BCE et « les gnomes de Francfort (qui) veillent sur la rente et asphyxient l’emploi »… Et le 10 décembre, il appelle au « vote pour Ségolène Royal », en expliquant qu’on peut s’arranger sur l’Europe (lire page 2).

N’y a-t-il pas là l’origine exclusive de tous les graves dangers qui menacent la démocratie dans ce pays ? Le 29 mai 2005, le peuple français n’a-t-il pas clairement et nettement, contre le déferlement médiatique, dit : « Non à la Constitution européenne ! Rupture avec l’Union européenne ! », ce qui implique la rupture avec la BCE qui est une institution européenne.

Il n’existe pas d’autre issue conforme aux exigences de la démocratie et au sauvetage des centaines de milliers d’emplois dans l’industrie et la fonction publique que la rupture avec Bruxelles !


Marc Gauquelin



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Message par lenzo » 15 Déc 2006, 14:36

(Front Unique @ jeudi 14 décembre 2006 à 20:49 a écrit :Informations Ouvrières N° 773- L'éditorial du 14 décembre

(...)

Il n’existe pas d’autre issue conforme aux exigences de la démocratie et au sauvetage des centaines de milliers d’emplois dans l’industrie et la fonction publique que la rupture avec Bruxelles !


Marc Gauquelin



Acte de séparatisme wallon ou flamand ? :unsure:
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Message par Front Unique » 20 Déc 2006, 19:20

Informations Ouvrières N° 774- L'éditorial du 21 décembre

La gauche veut-elle vraiment battre la droite ?

On ne saurait douter que Ségolène Royal veuille être élue. Peut-on en conclure que la gauche veut, vraiment, battre la droite ?

Dans une interview accordée au Monde ce 19 décembre, François Hollande préconise :

- De maintenir les exonérations de cotisations à la Sécurité sociale pour les patrons, et même d’en rajouter. Il veut « moduler les cotisations sociales en fin de carrière » au prétexte que cela favoriserait l’emploi des seniors, et mettre en place « un nouveau mécanisme d’exonérations des cotisations sociales » pour favoriser « l’augmentation de la masse salariale ».

Comment le pillage de la Sécurité sociale — qui est, rappelons-le, du salaire différé rémunérant le travail au même titre que le salaire direct — peut-il augmenter la masse salariale ? Il y a là un vrai mystère ! Ce qui n’est pas mystérieux, en tout cas, c’est le résultat : depuis 1992, où elles ont débuté — en même temps que l’adoption du traité de Maastricht —, les exonérations, exigées par Bruxelles (1), ont détourné 170 milliards d’euros des caisses de la Sécurité sociale.

- De maintenir l’essentiel de la loi Fillon sur les retraites, et même de l’aggraver (2). Le taux de remplacement sera préservé à 75 % « pour les petites et moyennes retraites » (à partir de quel montant touche-t-on une « grosse retraite », selon Hollande ?). Quant aux régimes spéciaux de retraite, Hollande s’engage à les faire « évoluer », notamment « pour des personnes nouvellement embauchées ».

Résumons : tout le dispositif mis en place par Fillon, en application des directives européennes (3), restera en place : départ en retraite après 40, 41 ou 42 annuités, diminution des montants, et même promesse… d’« en rajouter » ! Quant aux régimes spéciaux (SNCF, RATP, EDF-GDF, mineurs, marins, clercs de notaire, Banque de France, etc.), dans le prolongement des mesures déjà prises par les gouvernements précédents en application des directives européennes (3), ils devront tous disparaître !

- Et en plus de créer « une sorte de CSG-retraite. Versée pour moitié par les salariés… » Donc, étendre et généraliser la fiscalisation de la protection sociale, conformément aux diktats de l’Union européenne.

Ainsi donc, dans un pays qui compte officiellement près de 7 millions de pauvres (en réalité bien plus), Hollande promet : moins de Sécurité sociale, moins de pouvoir d’achat, moins de retraites !

N’est-ce pas cela, la politique de la droite, c’est-à-dire du grand patronat, de la classe capitaliste, qui enfonce chaque jour davantage travailleurs et couches populaires dans la misère ?

Battre la droite… en appliquant sa politique ? C’est-à-dire la politique dictée par l’Union européenne et la Banque centrale européenne, qu’Hollande défend : « Avant de mettre en cause la BCE, il faut dénoncer la coupable, la négligence des gouvernements européens qui n’utilisent pas les compétences que les traités leur confèrent. »

Comme si — nous l’avons prouvé ici sur chacune des mesures annoncées par Hollande — les traités de Maastricht, Amsterdam, Nice donnaient aux gouvernements « d’autres compétences » qu’appliquer les directives antisociales et antidémocratiques, de misère et de chômage, rédigées par Bruxelles !

Faut-il s’étonner, dans ces conditions, que de larges secteurs de l’électorat ouvrier et populaire soient tentés par l’abstention ?

Il n’est qu’un moyen de battre la droite, pas seulement ses représentants officiels, mais sa politique : c’est de rompre avec l’Union européenne, ses plans, ses directives.

Telle est la question que, dans le théâtre d’ombres du « discours politique » officiel, chacun voudrait éviter.

Telle est la question que la candidature Schivardi met sur la place publique.


Daniel Gluckstein





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Message par Jacquemart » 20 Déc 2006, 19:28

a écrit :depuis 1992, où elles ont débuté — en même temps que l’adoption du traité de Maastricht —, les exonérations, exigées par Bruxelles (1)

Les exonérations de charges sociales ont commencé en France dès 1979. En 1991, elles se montaient déjà tout de même à 1,7 milliard d'euros de l'époque. Dire qu'elles datent de Maastricht et qu'elles sont exigées par "Bruxelles" est un mensonge politique et factuel.
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Message par Front Unique » 20 Déc 2006, 21:23

J'ai trouvé le dernier communiqué de presse de Gérard SCHIVARDI, et je le trouve pas mal, ma foi......Qu'en pensez-vous ?

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Communiqué de presse N° 5 de Gérard SCHIVARDI
Mailhac le 19 décembre 2006


La décentralisation remet en cause l’égalité en droit des citoyens dans la République et aboutit à transférer aux collectivités locales les charges de l’Etat pour répondre aux exigences de l’Union européenne.

Ainsi, au nom de la diminution de la dette publique exigée par le pacte de stabilité, le gouvernement pousse les collectivités territoriales à privatiser les services transférés de restauration scolaire et d’entretien et à augmenter les impôts.

Ce sont les raisons pour lesquelles je me suis opposé comme conseiller général à la « décentralisation » et aux transferts.

Comme l’expliquent de nombreux collègue maires, plus il y a de « décentralisation » et plus l’Etat nous enlève nos services publics de proximité (poste, école, maternité de proximité, hôpitaux, DDE, perception).

Le Conseil constitutionnel vient de décider que les retraites des fonctionnaires TOS que le gouvernement a transférés aux collectivités locales, devaient être désormais payées non plus par l’Etat mais par la Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales.

L’état espère ainsi économiser 10 milliards d’Euros par an aux dépens de la caisse de retraite des agents territoriaux et des collectivités territoriales.

Comment feraient les communes, communautés de communes, les départements ou les régions qui sont les employeurs des personnels territoriaux pour assumer ce nouveau transfert de charges ?

Ni les salariés concernés, ni les collectivités territoriales ne peuvent accepter qu’on ait une nouvelle fois recours à l’augmentation des impôts et à l’emprunt pour financer ce nouveau désengagement de l’Etat. Les citoyens quant à eux, ne peuvent payer deux fois par l’impôt national et par l’impôt local ce nouveau désengagement de l’Etat.

C’est pourquoi il est temps de rompre avec le pacte de stabilité imposé par le traité de Maastricht et les lois de décentralisation qui font exploser les impôts locaux, privatisent les services publics et remettent en cause les statuts de leurs agents.

Mailhac le 19 décembre 2006
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Message par Sterd » 20 Déc 2006, 21:27

(Front Unique @ mercredi 20 décembre 2006 à 21:23 a écrit : J'ai trouvé le dernier communiqué de presse de Gérard SCHIVARDI, et je le trouve pas mal, ma foi......Qu'en pensez-vous ?

J'en pense que tu nous prend vraiment pour des cons
Sterd
 
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Message par Gaby » 20 Déc 2006, 21:34

(Front Unique @ mercredi 20 décembre 2006 à 21:23 a écrit : J'ai trouvé le dernier communiqué de presse de Gérard SCHIVARDI, et je le trouve pas mal, ma foi......Qu'en pensez-vous ?

J'en pense que ce n'est pas la République qui garantit "l'égalité des droits des citoyens", et qu'elle en est même incapable.

Par ailleurs, le texte est très technique et je me demande bien à qui il est destiné.
Gaby
 
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