(Jacquemart @ dimanche 18 février 2007 à 18:50 a écrit :Ben oui, mais c'est tout le problème avec la prose du PT. Il y a de quoi faire vibrer la fibre sociale, mais aussi de quoi chatouiller la fibre nationale. Ca dépend juste quels mots on met en gras. Et quand on lit un texte politique, mieux vaut de pas être borgne et n'en voir que la moitié :a écrit :Extrait du Communiqué de G.Schivardi n° 13
Un parlement qui voudrait voter un plan d’urgence de protection des travailleurs devrait interdire les délocalisations, interdire les licenciements et nationaliser les secteurs clés de l’industrie et de la banque.
Pour cela il devra s’émanciper de la tutelle de l’Union européenne et du traité de Maastricht.
Face à cette situation, je rejoins l’appel de mes collègues élus locaux de la région de Toulouse pour la renationalisation d’Airbus et qui revendiquent :
- non aux licenciements
- non aux délocalisations
- non à la fermeture ou aux ventes de sites
- renationalisation d’Airbus industrie Ces revendications sont légitimes c’est pourquoi je demande l’abrogation de l’article 87. du traité de Maastricht qui interdit « toutes aides accordées par les états ou au moyen de ressources d’Etat sous quelques formes que ce soient, qui faussent ou menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions. »
Extraits du comminiqué n°18 de G.Schivardi:
J’affirme que le prétexte d’un prétendu déficit de la Sécurité sociale invoqué pour remettre en cause le droit aux soins dans notre pays est un leurre : depuis 15 ans, les pouvoir publics ont accordés 170 milliards d’exonérations aux patrons.
En France, 83 000 lits d’hôpitaux ont été fermés depuis le traité de Maastricht..
C’est la même chose en Allemagne avec la décision de fermer 1 hôpital sur 4 afin de réduire de 1,25 milliards d’euros les dépenses de santé
Je constate que c’est la même politique qui s’applique dans tous les pays d’Europe.
Partout, ils veulent repousser l’âge de départ à la retraite pour répondre positivement à la ligne directrice n° 2 du 12 juillet 2005 de l’Union européenne qui exige que les états membres « réduisent leur dette publique à un rythme suffisant, réforment leurs régimes de retraite, de sécurité sociale et de soins pour les rendre financièrement viables ».
C’est dans ce combat que nous construisons l’Europe fraternelle des peuples libres d’Europe qui ne pourra se faire que sur la base de l’abrogation du traité de Maastricht et de la rupture avec les institutions de l’Union européenne.
Extrait du communiqué n° 17 de G.Schivardi:
Quant à l’EDF, on se souvient de la tempête de 1999 : les services d’EDF avaient réparé en quelques jours les zones sinistrées. Depuis, 2383 postes d’agents EDF ont été supprimés en dix mois portant à 12 411 les suppressions de poste depuis le traité de Maastricht imposant par son pacte de stabilité la réduction des dépenses publiques !
Voilà le résultat de la loi de privatisation du 9 août 2004 traduisant en droit français l’article 87 du traité de Maastricht interdisant « toutes aides accordées par les Etats ou au moyen des ressources d’Etat sous quelque forme que ce soit qui faussent ou menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions.
Il est vital de rétablir les services de la DDE, de nationaliser les sociétés d’autoroute, de rétablir le monopole de l’EDF-GDF, de renationaliser la SNCF ! Pour cela il faut rompre avec Maastricht, l’Union européenne et ses institutions.
Le communiqué cité est intéressant et bien choisi. Oui, le PT, et Schivardi est sur cette ligne aussi, est pour la sortie du traité de Maastricht. Dans l'intérêt des travailleurs en France, comme ailleurs. Les directives européennes s'appliquent partout au détriment des droits sociaux et des conditions de vie. Quel est le problème ? En quoi cela est-il "national" ?