a écrit :pour ce qui est du débat sur ce fil, je ne vois pas un grand écart entre les différents intervenants: je vois simplement de jeunes exaltés et des petits vieux qui n'aiment pas être bousculés.
Pas faux... Mais insuffisant ! Pour prendre mai 68, je pense que personne dans ceux qui ont participé a cet "événement" n'aurait su quinze jour plus tot qu'une petite bagarre de rien du tout allait entrainer une révolte étudiante, et que la révolte étudiante allait entrainer un mouvement ouvrier d'une importance considérable. Tout ce que savait les plus conscient des "meneurs" de cette révolte, c'est que "le feu couvait sous la braise", et que quand c'est comme ça, faut pas trop attendre...
C'est déja difficile de trancher définitivement sur la question "est ce que le feu couve sous la braise ? " Y'a des arguments pour (le mouvement du cpe, une certaine insatisfaction généralisée) et des arguments contre.
Le tout c'est d'etre assez habile tactiquement, d'etre a l'écoute ! Ce qu'on peut dire pour le moment, c'est que les résistances actuelles sont a un niveau assez bas... Ce qui n'est peut etre que passager (ou peut etre pas)
Mais l'époque est différente ! Je ne vois pas une "émeute étudiante" entrainer de façon quasi automatique des mouvents dans la classe ouvriére "spontanément" (comme ça a été le cas en mai 68) Un des gros probléme de la période, c'est ces étudiants qui veulent faire "comme en mai 68" Mais c'est différent : rien ne peut etre "comme avant"... Cela dit, c'est toujours mieux qu'en 1986, ou les étudiants attendaient que le ps leur donne le bon chemin... Toujours ça de gagné.