Marche des fiertés LGBT, anciennement Gay Pride

[jeug]

Une fois seulement, j'ai entendu un jeune sympathisant évoquer avec "légèreté" une remarque sur les juifs.
La camarade qui l'a repris et lui a rappelé en séance la gravité des faits derrière les préjugés a fini en larmes devant lui.
Je ne pense pas être le seul à pouvoir témoigner que l'on ne tient pas de propos homophobes chez nous et qu'on n'en laisse jamais non plus passer chez les autres.
Il n'y a pas de priorités à débattre dans le combat pour la dignité et la liberté, il est un et un seul.
Il y a par contre des priorités dans le discours politique mais ça n'en est pas au sens commun du terme, c'est juste parce que le combat contre l'oppression des minorités passe d'abord par le combat contre le capitalisme.

[jeug]

ne pas laisser des réflexions homophobes se glisser dans une discussion, c'est de la responsabilité de tous.

Mais c'est le cas !

Non, je suis navré de devoir le dire, mais ce n'est pas toujours le cas (ou plutôt : c'est rarement le cas). Quelle que soit l'orga, d'ailleurs.

???
Comprends pas

Sauf si tu reviens à la LDC ... 

Je ne comprends pas. Peux-tu être plus clair ?

On est bien parti d'une remarque sur le fait qu'aucun article dans la ldc sur le sujet, non ? Alors si tu reboucles sur le sujet, je n'ai rien à dire. Mais si tu insinues que dans nos orga on laisse tenir (ou même mieux : autour de nous !) des propos ou des sentiments homophobes, là non.

[jeug]

Je ne comprend pas ton point de vue Pour moi un "camarade" qui serait raciste serait totalement disqualifié pour appartenir a mon organisation. Et l'homophobie n'est qu'une forme particuliére de racisme !

Bien sûr, je suis bien d'accord. Mais interroge-toi un peu : depuis les années 70-80, qui participe aux manifs contre le racisme ? Des millions de Français blancs de peau. Qui y appelle ? La gauche et l'extrême gauche.

En revanche, qui participe aux marches contre l'homophobie ? Majoritairement celles et ceux qui sont concerné(e)s. Qui y appelle ? Essentiellement des assos qui n'ont aucun lien avec le mouvement ouvrier.

Il y a donc un contexte et un passif historique, dont il faut tenir compte pour juger les propos homophobes que peuvent éventuellement avoir certains camarades.
Tu as complètement raison sur ce point-là.
Mais tu connais l'explication comme moi.
CE N'EST PAS parce que nous avons des réticences (je parle de nous parce que la gauche ...), c'est parce que le racisme, outre que c'est un préjugé ancestral de repli sur soi, a ses racines politiques dans la politique anti-immigrés, politique au service du patronat.
L'homophobie n'a pas le même caractère politique. Ou alors je n'ai pas tout compris.

[jeug]

Pour ta première réponse, que je n'ose même pas mettre entre quote, j'ai honte pour eux (je parle de ceux qui n'ont pas réagi) et dois avouer n'y croire qu'à moitié.
Et, dans ce cas, il ne faut pas seulement se battre contre le préjugé, mais contre la passivité.
Pour la 2ème partie, ben oui, bien sûr.

[jeug]

Bon.
D'abord, j'avoue que, sur place, je n'aurais pas compris non plus, je ne connaissais pas ce vocabulaire. Peut-être est-ce moi qui suis "à côté". Mais peut-être les autres n'ont-ils pas compris non plus, ou pas bien, c'est à dire plutôt pas de suite. Parce que la question, c'est : qui n'a pas réagi et pourquoi.
Ensuite, ce n'est pas ce que je qualifierais de "grosse allusion homophobe".
C'est une bêtise inadmissible, mais il y a pire.
Ensuite, je pense honêtement que le coupable est, comme on dit chez moi : pas fini. Faut encore lui faire rentrer des choses dans le crâne.
Mais c'est surtout pour les autres, qu'il faut s'interroger. Leur "tolérance" est-elle due au contexte (pas vu, pas entendu, réellement). Leur as-tu demandé ? Si non, ben fallait. Ca aurait plusieurs vertus.