Tu ne sais pas ce que tu dis, Matrok ; mais c'est normal, tu ne connais pas les références.
Celui qui conseille la lecture d'un livre antisémite en occultant son caractère antisémite est lui-même un antisémite. Celui qui colporte les mensonges antisémites est lui-même un antisémite.
Le mensonge le plus répugnant est à mon sens celui-ci :
a écrit :... les suicides se sont multipliés autour de lui et de ses successeurs.
Cela signifierait quelque chose comme : Freud est responsable du suicide de ses amis et successeurs, ou de ses rivaux ; volontairement ou involontairement, cela est laissé à l'interprétation du lecteur.
N'est-ce pas quelque chose de très violent ? Surtout quand on connaît la vérité sur ces suicides :
a écrit :[Le docteur Sophie Bialek cite un passage du livre « mensonges Freudiens » de Bénesteau :]
« Entre 1902 et 1938, écrivez-vous à la page 61 , une dizaine des 149 membres de la société psychanalytique de Vienne se sont suicidés, et sur les 307 adhérents de l'association internationale de psychanalyse à l'époque, 25 au moins se sont donnés la mort (…) Sachant que sur les 350 psychanalystes officiellement recrutés en Europe centrale avant la seconde guerre mondiale, plus d'une vingtaine se sont suicidés, on peut en étant indulgent considérer cette fréquence de 20 sur 350, contre disons 20 sur 100000 dans la population générale comme une anomalie épidémiologique fort inquiétante ». Je reconnais bien là, M. Bénesteau, cette passion des statistiques et de l'autopsie psychologique que vous partagez avec vos collègues TCC. Je constate toutefois, dans la liste des « suicidés de la psychanalyse » que vous établissez, la présence des noms de Paul Federn et d'Adolf Joffé qui ont mis fin à leurs jours alors qu'ils se savaient atteints d'une maladie incurable. Je vous l'accorde, tout le monde peut se tromper. Je trouve aussi celui de Karl Landauer, mort en déportation à Bergen-Belsen. L'erreur est fâcheuse. Enfin, je constate dans votre liste, la présence de ces deux noms : Eugénie Sokolnika et Sophie Morgenstern…
[...]
Dans les derniers temps de son existence, Sophie Morgenstern était très éprouvée par la mort de sa fille unique, survenue lors d'une intervention chirurgicale. Eugénie Sokolnika et elle étaient toutes deux juives, émigrées d'Europe de l'Est. Elles mirent, l'une et l'autre, fin à leurs jours au moment de l'entrée des troupes allemandes dans Paris.
Je partage entièrement votre avis, M. Bénesteau : il est grand temps de mettre un terme à cette anomalie épidémiologique fort inquiétante.
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