(El convidado de piedra @ samedi 17 novembre 2007 à 13:45 a écrit : a écrit :En revanche, on peut déjà avoir un point de vue DE PRINCIPE. Il serait tout de meme surprenant que LO privilégie des accords avec le PC et le PS, surtout avec le PS, après avoir très vertement critiqué la LCR et refusé de faire des listes communes avec elle, en raison du fait qu'il y avait sur certaines listes de la LCR des Altermondialistes, des animateurs de divers comités locaux etc, bref que c'étaient peut-etre des listes 100 % à gauche, mais pas des listes 100 % révolutionnaires.
Peut-on parler des "principes" quand on parle des accords électoraux? Non, évidement.
Eh bien si, Convivio, s'il n'existe pas de recette ni de vaccin contre l'opportunisme ou sa face inverse le sectarisme, il y a tout de meme des principes. D'ailleurs, la 3ème IC s'était appliquée à en définir un certain nombre.
En voici quelques uns :
-Ne pas oublier qu'une muncipalité est un rouage de l'appareil d'Etat bourgeois. Une municipalité commmuniste ne peut pas remplacer des organes de pouvoir ouvrier : conseils, soviets etc
-Les maires sont des politiciens bourgeois gérant une partie du système au même titre que les ministres.
-Un maire communiste ne doit donc pas hésiter à affronter le pouvoir central pour défendre les interets des travailleurs et de la population, quitte à démissionner ou subir la répression le cas échéant.
-Il ne s'agit pas de "bien gérer" une municipalité mais de l'utiliser pour mobiliser les travailleurs, préparer la révolution etc
Il en résulte évidemment un certain nombre d'autres principes concernant les conditions dans lesquelles on peut se présenter aux élections municipales et être élu :
-Se présenter sur son programme, sans le diluer dans un accord flou ni cesser de dénoncer les politiciens de gauche bourgeois ou opportunistes pour ce qu'ils sont.
-Ne pas se lier par des accords de solidarité municipale.
-Soutenir exclusivement les mesures favorables aux travailleurs et à la partie la plus défavorisée de la population, dénoncer clairement les mesures favorables à la bourgeoisie (immobilier), les expulsions etc, de meme que toutes les manoeuvres et compromissions éventuelles de la municipalité.
-Utiliser le poste de conseiller municipal pour défendre son programme, organiser des travailleurs et des luttes, y compris contre la municipalité ( cas du personnel municipal par exemple qui s'affronte souvent au Maire) etc.
Si toutes conditions sont clairement respectées, il me semble qu'on envisager des alliances tactiques avec d'autres organisations, à commencer par la LCR évidemment puis par le PC. Pour le PS, en dehors de toutes petites communes, je doute que ce soit possible sans compromission...
La différence fondamentale entre le PC et le PS est évidemment que le PC organise encore des travailleurs et des militants avec lesquels on peut réaliser un Front unique local ou national, ce qui n'est pas le cas du PS...