(Interluttant dans un autre fil a écrit : D'ailleurs, des mots d'ordre électoraux tel que "rassemblement à gauche pour battre Sarkozy" sont très controversés parmi les militants d'extrême gauche.
On préfère généralement laisser ce type de mots d'ordre et les illusions électorales qui peuvent véhiculer au PC. Car le PC, lui, il n'est pas d'extrême gauche.
Battre Sarkozy aux municipales, il ne se présente pas... Eventuellement lui infliger un désaveu...
Mais je comprends ton idée générale.
Qui serait qu'il existe un large milieu révulsé par toute alliance avec la gauche. Ne serait-elle que locale, qu'électorale. Ne se ferait-elle qu'à drapeau déployé, sans recul sur le programme politique.
C'est totalement faux. Quelques militants jugent bons de paraître agités sur la question. Mais si on considère les deux organisations les plus importantes de l'extrême-gauche (à part LO dont la politique a déjà largement été discutée, et défendue, ici), le PT et la LCR, elles se livrent à de telles alliances.
Pour prendre la LCR, avec le PC cela ne pose pas de problèmes, avec le PS pas vraiment non plus (il suffit de qualifier d'exceptions les cas où cela se produit, ou de prétendre que des militants LCR sont présents à titre personnel sur les listes).
Et pour le 2ème tour la LCR revendique ouvertement la possibilité d'accords "techniques" avec le PS, qui comme chacun sait n'auront rien de "politiques", mais seront tout-à-fait impossibles ("techniquement" sans doute) avec le Modem.
Alors ton "on", dans
a écrit :On préfère généralement laisser...
est tellement volontairement imprécis qu'"on" peut dire que cela frise la mauvaise foi.