par meichler » 07 Juil 2008, 10:54
Autres faits sur lesquels aucun révolutionnaire ne doit avoir «la mémoire courte», et qu'il serait bon de rappeler en ces temps de larmoiements médiatiques autour du sort bienheureux d'une bienheureuse politicienne de la grande bourgeoisie :
Combien de milliers, dizaines de milliers, de militants ouvriers ont «disparu» sans jamais «ré-apparaître» ni morts ni à fortiori vivants, que ce soit en Argentine ou au Chili sous les dictatures militaro-policières, ou que ce soit, encore de nos jours, sous les régimes parlementaristes prétendument «démocratiques» au Brésil ou... en Colombie.
La joie médiatique de plus en plus indécente et écoeurante autour de «l'ex-otage libérée» peut-elle couvrir les larmes et la peine perétuelle des dizaines de milliers de mères, soeurs, filles, fils, parents et amis de tous de ces «desaparecidos» qui n'avaient souvent le tord que d'être pauvres, jeunes, ou de s'être organisés pour refuser la misère ? Qu'a à en dire Mme Betancourt ? Manifestement : RIEN ! Pas un mot ! Ces disparus-là, elle s'en cogne totalement. Et pour cause, puisqu'il s'agit d'une politique de terreur menée par et au profit de ses "amis" politiques et de ses frères de classe, pour maintenir leur domination et leurs privilèges. Les «petites filles de riches» n'ont que faire des pauvres et des militants ouvriers enlevés par les fascistes en lunettes noires...
Peut-être serait-il bon de rappeler les témoignages des militants ouvriers latino-américains, en particulier argentins, chiliens, brésiliens, colombiens, à ce sujet.
Sur d'autres sources au sujet des «paramilitaires» colombiens et la nature du régime Urribe, je rappelle une source non soupçonnable de "gauchisme" ni même de liens quelconques avec le mouvement ouvrier : France-inter «Rendez-vous avec X», émissions des 9 et 16 février 2008.
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»
(Baruch SPINOZA)