Journée pour le travail décent

Message par Crockette » 22 Sep 2008, 10:53

Forum social de la Fête de l’Humanité
samedi 13 septembre 2008
Réponses de Bernard Thibault.


7 octobre, journée d’actions mondiale pour un travail décent
Des mobilisations très importantes sont prévues au Pakistan et en Colombie, pays qui détient notamment le triste record d’assassinats de syndicalistes.
Nous avons réfléchi avec les autres organisations syndicales françaises pour savoir comment travailler ensemble pour faire du 7 octobre une grande journée. Tout le monde a accepté de travailler, sauf deux confédérations: il s’agit de FO et de la CFTC. L’argument qui est présenté est de ne pas mélanger les revendications nationales et internationales ! Lors de la création de la nouvelle organisation syndicale mondiale, la Confédération Syndicale Internationale (CSI), nous avons estimé que l’on ne pourrait apporter des solutions si l’ensemble des syndicats ne se mobilisait pas sur leurs propres revendications, dans chaque pays.
C’est aussi une journée où nous allons parler des revendications des salariés qui travaillent en France. Le gouvernement est en train de mettre en place le RSA, ce qui revient à placer des salariés en dessous du seuil de pauvreté. Il s’agit bien de la question du travail décent. Nous nous sentons pleinement solidaires de ces revendications internationales.
La question est maintenant d’organiser concrètement le 7 octobre qui doit passer par des manifestations de rue mais aussi des arrêts de travail. Des responsables syndicaux de la Confédération européenne des Syndicats et le Secrétaire général de la CSI, Guy Ryder, sont invités et viendront au rassemblement Place du Trocadéro à Paris. Je vous invite à tout faire pour que nous ayons un très grand rassemblement.

Journées d’actions
Nous n’avons jamais dit qu’on s’en tiendrait à une journée d’action. Ce qui se passera après le 7 octobre dépendra précisément de ce qui se passera le 7 octobre. Une journée ne suffira pas. En affirmant qu’une journée « ne sert à rien », on justifie toujours par avance une absence, l’immobilisme. Regardons ce qui s’est passé cet été. Les syndicats ont été unanimes à condamner la politique du gouvernement mais tout le monde n’était pas présent dans les manifestations et les actions.

Représentativité et syndicalisation
Je comprends que les salariés aient du mal à se repérer dans le paysage syndical français. Même quand on est au fait de la question syndicale, on peine à s’y retrouver. Cela étant dit, la première cause de la faiblesse syndicale en France, c’est la « trouille ». On sait bien que dans les entreprises, lorsqu’on se syndique on est soumis à des pressions, des sanctions. Il n’est pas normal qu’en France la liberté syndicale ne soit pas respectée.
Je rappelle que la Cgt est pour le retrait du décret qui a fondé le fichier Edvige. Ce fichier organise et met en fiches tout citoyen, dès lors qu’il appartient à un syndicat, à un parti politique, à une association alors que le droit syndical est une liberté constitutionnelle.
Les premières caractéristiques de la faiblesse de la syndicalisation sont la répression et la déficience des syndicats à organiser les salariés dans les petites entreprises
Au congrès de la CGT en décembre 2009, nous aborderons la question pour accroître la présence de notre organisation dans les petites entreprises et nous prendrons des décisions. Une des caractéristiques de cette faiblesse évoquée plus haut est également la dispersion et la division des organisations syndicales. Les employeurs se sont beaucoup évertués à empêcher la CGT de se développer. Des organisations ont été créées de toutes pièces par les employeurs. L’UIMM a financé l’organisation de syndicats maison, voire fascisants, comme la CFT ou la CSL, pour s’opposer frontalement à la CGT.
Sur la représentativité des syndicats, il est hypocrite d’affirmer que chaque organisation syndicale compte pour une. Nous souhaitons depuis longtemps une règle plus démocratique. Pour notre part, nous reconnaissons le pluralisme syndical : non pas que nous le souhaitons, mais c’est un fait. Nous ne pensons pas que le pluralisme syndical donne plus de forces aux salariés. C’est pourquoi le poids, notamment dans les négociations, des organisations syndicales doit être celui de leur résultat aux élections.

Qu’est ce qui va changer en matière de représentativité?
Tout syndicat pourra se présenter aux élections professionnelles (y compris les non confédérés). Lorsque j’entends dire que les nouvelles règles vont supprimer ces syndicats, je dis que ce n’est pas vrai. Une fois que les élections auront eu lieu, il ne suffira pas que trois personnes adhèrent à une Confédération pour signer un accord. Il faudra, pour s’asseoir à la table des négociations, représenter 10 % des votants et que les signataires éventuels atteignent les 50 % pour que l’accord soit valide. C’est tout simplement la démocratie. Si certains estiment que cela les menace, c’est peut être qu’ils pensent faire moins de 10 % aux élections. Qu’ils s’interrogent alors sur leur décalage avec les salariés. On nous dit : « oui, mais la CGT va être favorisée ». Peut-être cela signifie-t-il que la Cgt représente mieux les salariés français ?
Le nombre d’organisations syndicales par pays est un problème en soi. On s’en est rendu compte en créant la CSI. Que faire ? Nous avons en France à propos de la représentativité des annonces de responsables syndicaux pour organiser une OPA sur la restructuration syndicale.
Le syndicat est un regroupement de femmes et d’hommes –qui peuvent avoir des différences sur l’extra syndical. Je ne conçois pas une modification des structures syndicales par le haut. Il faut discuter des objectifs, du mode de fonctionnement et la CGT a un rôle à jouer. J’espère qu’à l’occasion des élections prud’homales sa première place sera confortée. La CGT elle même doit réfléchir à ce qu’elle est, à ce qu’elle dit pour être un espace de rassemblement le plus large possible. Des militants qui viennent de la CFDT, à partir d’une analyse de désaccord avec cette confédération expliquent dans un livre témoignage comment ils sont venus à la CGT avec leur expérience, leur impatience. Ils veulent améliorer, changer le syndicalisme. Si on fait la démonstration dans les entreprises que la désunion, l’éparpillement, ce n’est pas inéluctable, on avancera. Une part de la réponse se trouve aussi dans la CGT. Quelle que soient la catégorie sociale, les préférences politiques, religieuses, philosophiques, la CGT doit savoir intégrer des salariés venus de tous les horizons.
On objecte parfois que les patrons pourraient présenter des syndicats maison. Pour qu’un syndicat puisse se présenter, il faudra deux ans d’ancienneté, justement pour éviter la création de syndicats de ce type. Il n’y a pas de dispositions nouvelles qui seraient un frein à l’élection de candidats présentés par les syndicats de salariés.
Ne demandez pas à une loi de se substituer au travail militant.
L’implantation syndicale repose avant tout aujourd’hui sur un élargissement et un renforcement de nos bases. Nous devons nous interroger sur notre capacité à créer des syndicats, avoir des adhérents dans les petites entreprises. On peut regrouper des adhérents de plusieurs entreprises. Il faut sortir du cadre unique de l’entreprise.
Il y a beaucoup de revendications communes aux petites et aux grandes entreprises : temps de travail, conditions de travail. Les salariés qui voudront donner plus de poids à la Cgt, donneront leur voix à la Cgt.

Syndicalisme et efficacité
Comment apprécie-t-on l’efficacité de l’action syndicale ? Beaucoup de salariés viennent taper à la porte des locaux CGT en cas de licenciements ou de problèmes spécifiques. On a même du mal à répondre aux besoins des salariés, parce qu’il y a trop d’entreprises sans syndicats. Ces salariés savent qu’interpeller la CGT peut aider. On sait peu, parce que cela ne fait pas la « une » des médias, ce qu’une section syndicale est en capacité d’organiser pour des augmentations de salaires sans pour autant passer par la grève.
La majorité des salariés qui sont dans les entreprises sans syndicats voient bien que les augmentations de salaires sont à la discrétion du patron et que le rapport de force n’est alors pas en leur faveur.
Quel rapport de forces faut-il créer pour contrer le gouvernement ? Tout en ne parvenant pas à faire renoncer ce dernier sur toutes les réformes, on arrive à le faire bouger. Sur le fichier Edvige, le Président de la République a dû prendre la mesure de la protestation. On a déjà eu – sur le CPE - la loi votée mais non appliquée, on pourrait aller vers un décret signé mais pas non plus appliqué.
Autre exemple, les sans papiers. Nous avons des zones de non droit en France. La CGT est en train de faire la démonstration que l’on peut attaquer et obtenir gain de cause ; on en est à près de 1 000 régularisations. Il nous faut continuer à développer un vaste mouvement de soutien. S’ils ne bénéficient pas de ce soutien, les sans-papiers seront placés en situation d’extrême faiblesse. Pour que l’action réussisse, il faut un mouvement de soutien qui dépasse leur propre entreprise.
On ne nie pas, on ne doit pas nier, qu’on ne gagne pas à tous les coups. Il nous faut réfléchir avec les salariés, se demander, avec eux, pourquoi ? Vous ne pouvez pas demander à la CGT de se mettre dans le bain sans vous y mettre vous-même. Nous avons besoin de l’engagement de tous.
La force des syndicats n’est pas suffisante aujourd’hui. Nous devons avoir ce débat pour réfléchir sur la place et les structures de la Cgt. Nous constatons, comme la majorité des salariés, un bilan positif de l’intervention de la CGT, même si nous sommes lucides.

La Poste
On peut gagner ! Je pense que cette bataille n’est pas perdue, elle commence. Cet été les militants de la Fapt-CGT ont fait signer une pétition Elle a recueilli des dizaines de milliers de signatures. La Poste est un service public, comme l’hôpital ou l’école. C’est donc un grand enjeu national et il faut élargir ce débat au delà des seuls salariés concernés. Nous sommes là sur des enjeux de société. Nous avons, avec Colette Duynslaeger, Secrétaire générale de la FAPT, rencontré Christine Lagarde sur le changement de statut de La Poste. Notre première question a été pourquoi changer le statut ? La réponse donnée est d’ordre financier. Nous avons fait remarquer que s’il s’agissait d’argent, il fallait poser la question du financement, de la conception du service public, pas celle du statut. Est-ce que les citoyens français attendent de La Poste qu’elle soit, avec la mise en concurrence dans tous les Etats européens, la première en Roumanie ou ailleurs ? Pourquoi cela devrait-il se traduire par des restructurations en France ? Nous sommes de ceux qui veulent développer des mobilisations et des initiatives. Le gouvernement est face à un rassemblement qui dépasse les clivages politiques. Dans les circonscriptions électorales, les élus souhaitent conserver La Poste. Il y a donc des pressions locales qui s’exercent et des convergences qui s’expriment.
Il va nous falloir contrer un certain nombre d’arguments. La manière la plus rapide de répondre, c’est de rediffuser les propos d’un certain Nicolas Sarkozy, Ministre de l’Economie, qui assurait, parlant du changement de statut d’Edf GDF, qu’il n’y aurait pas de privatisation. Nous allons diffuser largement ses paroles. Pour notre part, nous n’avons pas reçu d’arguments pour un changement de statut de La Poste.
C’est l’évolution du rapport de force qui déterminera l’avenir. La décision finale n’est pas arrêtée sur cette question. Constatons que le gouvernement n’a pas officiellement repris le Plan Bailly à son compte et ne faisons donc pas comme si l’on se battait juste pour la posture.


Bernard THIBAULT a été interrogé par Paule MASSON (L’Humanité) et Rémi BARROUX (Le Monde).
Le débat a été animé par Jean-François JOUSSELIN, Directeur de la Rédaction de la NVO
Crockette
 

Message par Crockette » 22 Sep 2008, 11:00

qu'on ne s'y trompe pas je publie régulièrement ds infos de l'HUMA + de la CGT mais je ne suis pas d'accord avec leur stratégie et pas bcp plus sur leurs idées...notamment quand il s'agit de prendre des distances avec la LCR lors de manifs ou de participation aux tribunes (de la fete de l'huma par exemple) etc.
LO a une attitude bcp moins dogmatique à ce sujet, elle qui était accusée il ya encore peu de temps de "sectarisme" en 2002.
mais j'admets maintenant que L'HD n'envoie plus de piques à LO, en tous cas je n'en ai plus relevé.


oui Besancenot et la LCR genent parfois beaucoup de monde à gauche du PS.
Ainsi Sarko pourra encore dormir tranquille sur ses deux oreilles pendant de longues années...
mais ce n'est que mon modeste point de vue.
Crockette
 

Message par artza » 29 Sep 2008, 06:48

(Crockette @ lundi 22 septembre 2008 à 11:53 a écrit :

La Poste
On peut gagner ! Je pense que cette bataille n’est pas perdue, elle commence. Cet été les militants de la Fapt-CGT ont fait signer une pétition Elle a recueilli des dizaines de milliers de signatures. La Poste est un service public, comme l’hôpital ou l’école. C’est donc un grand enjeu national et il faut élargir ce débat au delà des seuls salariés concernés. Nous sommes là sur des enjeux de société. Nous avons, avec Colette Duynslaeger, Secrétaire générale de la FAPT, rencontré Christine Lagarde sur le changement de statut de La Poste.

Il faut un large débat public sur l'avenir de La Poste selon Thibault.

Les postiers et les petits usagers ne sont même pas mentionnés.

C'est poutant celà l'important et à partir des intérêts de ceux là qu'il faut donner les objectifs et les moyens de les atteindre.

Le vaste débat public, commence bien par une rencontre avec Lagarde!

Derrière le statut de La Poste qui contrairement à ce que raconte Thibault pour embrouiller les questions n'est pas celui de l'Ecole ou des hôpitaux et ne l'a jamais été, plus important il y a les conditions de rémunération , de travail des postiers, les suppressions d'emploi à répétition qui ne datent pas d'aujourd'hui et entraînent une dégradation régulière des conditions de travail dans tous les services, les fermetures totales ou partielles de bureaux, le renoncement pévu de la distribution et du collectage quotidien du courier.

Pour les postiers s'opposer au projet de privatisation, c'est stopper les suppressions d'emploi, en finir avec les bas salaires congelés et les mutations forcés.

Celà ne relève pas d'un débat avec les ministres, les endormeurs des partis de gauche et les perroquets du profit.
artza
 
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Message par Wapi » 01 Oct 2008, 10:10

Le communiqué des organisations syndicales pour le 7, et quelques lieux de rendez-vous.




a écrit :Appel unitaire à des mobilisations d’ampleur dans tout le pays, le 7 octobre 2008

Communiqué des organisations CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires et UNSA

    * Liste des actions prévues

Le 07 octobre 2008, les organisations CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires et UNSA appellent les salariés à participer massivement à la journée d’action syndicale mondiale pour le travail décent à l’initiative de la CSI.

Une mobilisation d’ampleur est nécessaire pour promouvoir dans le monde les libertés et la solidarité, avec la volonté de faire reculer la précarité et la pauvreté.

Dans notre pays, ce sera l’occasion pour les salariés dans toutes les professions et sur tout le territoire d’affirmer l’exigence d’emplois de qualité pour toutes et tous, de salaires revalorisés, d’amélioration des conditions et de la durée du travail respectant la santé et la dignité des personnes, d’une protection sociale et de retraite garantie et de haut niveau, des services publics efficaces et contribuant à la cohésion sociale.

Le 07 octobre donnera lieu à des initiatives sur l’ensemble du pays (rassemblements, manifestations, actions ciblées…)

A Paris, la journée de mobilisation se terminera par un rassemblement unitaire, syndical, européen et international à 17h au Trocadéro.

Les organisations signataires de cet appel demandent à leurs organisations professionnelles et territoriales de se rencontrer pour décider des formes et des modalités de mobilisation permettant la plus large implication des salariés.



02 Rassemblement à 16h à Saint-Quentin
03 Rassemblements à 17h à Moulins, Vichy, Montluçon
04 Rassemblement devant 4 mairies
05 Rassemblement et manifestation à 11h place Alsace/Lorraine
06 Forum autour du thème "travail décent, salaire décent"
Place Masséna, 17h00, Nice
07 Manifestation à Privas préfecture 17h
Aubenas 14h
Tournon 14h
08 Manifestation à 11h00
09 Rassemblement 10h à Lavelanet
11 Rassemblement à 17h, Place Carnot à Carcassonne
13 Manifestation à 10h30
18 Rassemblement Bourges 11h30
Vierzon 17h
19 Manifestation à Tulle 17h30
2A Rassemblement devant le rectorat d’Ajacio à 10H
21 Rassemblement 17h place de la Libération
22 Rassemblement à Guingamp 18h Place de L’échiquier
St-Brieuc 11h Place de la Préfecture
Lannion 11h30 Place de la Poste
Dinan à préciser
25 Rassemblement à 17h30 place du Huit Septembre à Besançon ; rassemblement à Montbéliard à 17h30 devant la gare.
26 Manifestation départementale à Valence à 14h30 devant la préfecture
27 Rassemblement à 10h30 Bourse du Travail d’Evreux
28 Manifestation à 14h30, place Chatelet à Chartres
30 Rassemblement à 15h
31 Manifestation à 14h à Toulouse
33 Rassemblement à Bordeaux à 11h place de la République
35 Rassemblement à 11h30 devant la préfecture de région (rue Martenot) à Rennes
à 17h devant la sous-préfecture à Redon
36 Rassemblement et manifestation à 10h30 place Lafayette à Châteauroux
37 Rassemblement à 12h à Tours
38 Manifestation à 14h gare SNCF de Grenoble
Bourgoin-Jallieu à 10h30 parking Diedrichs
Vienne à 17h devant la sous-préfecture
39 Manifestation à 17h30 à Lons le Saunier
44 Manifestation à Nantes et à Saint-Nazaire à 11h
45 Manifestation à 15h à Orléans et à Montargis
46 Rassemblement à 18h, à Cahors devant la préfecture
à Figeac devant la sous-préfecture
52 Conférence de presse intersyndicale
53 Rassemblement à Laval sur la pause méridienne
54 Appel à dépôt de couches et remise de médailles devant l’Inspection académique à 15h
55 Manisfestation à Bar le Duc à 15h et audience à la préfecture 16h30
56 Rassemblements à 17h sur Lorient, Vannes et Pontivy
58 Rassemblement à 17h
59 Manifestation à Lille départ place aux Bleuets
62 Manifestation à Lille départ place aux Bleuets
70 Rassemblement à 17h30 à Vesoul (place Edwige Feuillère)
71 Manifestation à Chalon sur Saône à 16h, départ maison des syndicats
74 Manifestation à 14h30 à la préfecture
77 Appel à la manifestation parisienne à 15h30 à Alma-Marceau
79 Manifestation 11h30 place de la Brèche à Niort et colloque "travail décent" à 14h30
80 Amiens, rassemblement à 17h00 place de l’Hôtel de Ville
Abbeville à 17h place Hôtel de Ville
Friville à 16h place Jean Jaurès
81 Rassemblement à 17h00 Place de l’Hôtel de Ville
84 Manifestation à 11h Cours Jean Jaurès à Avignon
85 Pique nique à partir de 12h00 et manifestation à 14h00
86 Manifestation à 14h30 à Poitiers
89 Rassemblement à 17h à Auxerre
90 Rassemblement à 12h place de la Mairie
RP Rassemblement à Alma-Marceau à 15H30 et meeting au Trocadéro à 17h
Wapi
 
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Message par kaïre » 01 Oct 2008, 10:19

Toulon: rassemblement 10h30, Place de la Liberté
kaïre
 
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Message par Barnabé » 01 Oct 2008, 10:45

à Lyon: manifestation départ 11h bourse du travail (Place Guichard)
Barnabé
 
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Message par Crockette » 01 Oct 2008, 12:11

le travail décent oui mais ils auraient pu rajouter que les patrons arretent de se comporter comem des dictateurs avec les salariés..

l'appel à la mobilisation est encore une fois fait avec des "oeillères" pas de travail décent sans qu'il y ait un vrai contre pouvoir aux DG et aux CA ds toutes le sgrosses boites pour...commencer !


j'ai l'impression aussi que tous le ssyndicats multiplient les appels à lamobilisation car on approche du trois décembre...y aurait t-il aussi derrière tout cela une démarche commerciale ? :dry:
Crockette
 

Message par Aumance » 01 Oct 2008, 17:27

copie du tract diffusé aujourd'hui dans ma boite par la CGT

a écrit :

7 octobre 2008

agissons pour le travail décent

en France et dans le Monde

Pour la 1ère fois dans l’histoire , les syndicats de la plupart des pays du Monde appelent à agir tous ensemble le même jour pour exiger une véritable amélioration de la situation des travailleurs


Face à la mondialisation ………………..                                    il faut agir !

En Europe, en Amérique, en asie, en Afrique , c’est la loi de la jungle, la loi du fric , qui décide du quotidien et de l’avenir de milliards d’êtres humains ;

La mondialisation de l’économie est une arme au service d’une minorité de dirigeants industriels et financiers , d’actionnaires, de fonds de pension , qui organisent la mise en concurrence des salariés de la planète avec pour conséquence, les délocalisations, le travail forcé ou celui des enfants dans certains pays ;

En France, elle est prétexte au Patronat et au gouvernement pour remettre en cause des pans entiers du « modèle social français » : alongement du temps de cotsation et baisse des retraites, franchises médicales, privatisation des services publics, casse de la sécurité sociale , suppressions massives de postes chez les fonctionnaires ….

Le pouvoir d’achat est laminé , entrainant des difficultés de plus en plus grandes chez les salariés et les retraités , alors que les possesseurs de portefeuilles d’actions et autres détenteurs de patrimoine perçoivent des rentes faramineuses . Les riches sont de plus en plus riches , et dans le même temps, le nombre de pauvres ne cesse de croître .

Les discours du « Président du pouvoir d’achat » qui voulait nous faire « travailler plus pour gagner plus » , qui prétendait « aller chercher la croissance avec les dents » ne passent plus . L’essentiel des réformes engagées depuis 15 mois sont des reculs considérables pour le monde du travail , la dernière de l’été étant une remise en cause en règle de la règlementaion du temps de travail , qui va permettre aux patrons de nous faire travailler n’importe quand sans rémunération supplémentaire .

Face à ceux qui prétendent décider de tout ce qui concerne notre vie il est temps pour les salariés de se rassembler pour exiger de plus justes rémunérations de leur travail, ici en France et partout dans le monde .

Ensemble, arrachons leur :

ð des emplois stables et de qualité pour tous ;
ð la revalorisation des salaires, pensions et minima sociaux ;
ð l’amélioration des conditions de travail, la réduction de la durée du travail sans perte de salaire, le droit à la dignité ;
ð une protection sociale de haut niveau ;
ð des services publics efficaces et rénovés ;
ð le respect du droit de grève, des libertés syndicales pour imposer des avancées sociales…




agir pour gagner

ils veulent nous faire renoncer à nos légitimes revendications et à nous dissuader d’agir, car il n’y a pas si longtemps nous les avons fait reculer sur le CPE, parce que nous étions nombreux , déterminés et unis.

Plus récemment, les mobilisations pendant lété contre le fichier Edvige et dernièrement contre la privatisation de la Poste ont obligé le gouvernement à opérer un début de recul sur ces néfastes projets .

Dans l’Allier, ce sont les salariés de SEDIVER qui ont obtenu du tribunal des Prud’hommes que leur licenciement soit reconnu sans cause réelle et sérieuse et le versement de 7,4 millions d’euros pour 159 d’entre eux , après des mois et des mois de bataille juriqique .

Ce 7 octobre :

Les salariés du monde se donneront la main.

Ils répondront ainsi à l’appel de la Confédération Syndicale Internationale .

Ils dépasseront les divisions qui ont toujours été des freins à a mobilisation.

En France, cette journée d’action sera également l’occasion de rendez-vous unitaires.

La mobilisation çà paye !


Dans l’Allier, les organisations syndicales
CGT, USR-CGT, CFDT, CFE/CGC, FSU et UNSA
Appellent tous leurs syndicats et les salariés à décider ensemble ,
Dans les entreprises et les services publics, des modes d’action permettant la
Participation la plus large : pétitions, délégations , grève…..


Rassemblement unitaire à Moulins

A 17 h 00 devant la Préfecture  -  cours Jean Jaurès

Suivi d’un débat à 18 h 30 au colisée

TOUS ENSEMBLE, EXIGEONS UN AUTRE AVENIR
POUR NOUS ET POUR LES SALARIES DU MONDE ENTIER


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Message par françois marcel » 01 Oct 2008, 19:06

préavis de grève le 7 octobre pour le syndicat CGT des postaux de Paris.
françois marcel
 
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Message par Crockette » 07 Oct 2008, 08:54

a écrit :Au  directeur de l’Humanité Dimanche
Patrick LE HYARIC
Au rédacteur en chef
André CICCODICOLA



Montreuil, le 2 octobre 2008
 





Monsieur,

Je prends connaissance avec stupéfaction du dossier « le 7 octobre première riposte syndicale mondiale à la crise » de votre  n°130 du 2 au 8 octobre dans lequel j’apparais dans un entretien croisé avec Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de FO.
Cet entretien croisé n’a jamais eu lieu, et pour cause, et il n’en a même jamais été question !
Lorsque j’ai répondu en confiance et par écrit aux questions que votre journaliste Stéphane Sahuc m’avait fait parvenir, j’ai considéré que l’Humanité-Dimanche était fidèle à sa ligne rédactionnelle qui consiste notamment à faire une bonne place aux luttes syndicales, dans le cas présent à l’événement que représente la journée internationale de mobilisation pour « le travail décent » le 7 octobre.
En ouvrant sa colonne à l’opinion de plusieurs dirigeants syndicaux, l’HD marque sa volonté de relayer le pluralisme des opinions. C’est tout à son honneur. Par contre, je n’ai jamais imaginé que ma contribution allait servir dans une opération de promotion de l’organisation FO.
En effet, mes réponses sont présentées de telle manière que le lecteur peut comprendre qu’elles succèdent aux opinions de JC. Mailly, Secrétaire général de FO, au cours d’un entretien qui n’a jamais eu lieu.
Je considère ce procédé malhonnête à mon égard et envers la CGT dans la mesure où si cette rencontre avait eu lieu, elle aurait immanquablement fait apparaître entre nous de grandes divergences, justement à propos de la mobilisation du 7 octobre.
Je vous signale, puisque vous semblez l’ignorer, que FO est la seule organisation avec la CFTC qui a refusé l’appel unitaire de faire du 7 octobre une journée de forte mobilisation dans tout le pays (Déclaration CGT, CFDT, CGC, UNSA, CGC, FSU-Solidaires) au motif qu’ « on ne mélange pas la revendication nationale et la solidarité internationale » (Déclaration du Bureau confédéral de FO).
La mise en valeur par l’HD de l’opinion de JC. Mailly l’exonère de cette absence.
Pire encore, le choix de mettre en évidence que FO « met sur la table l’idée d’un appel commun à une journée de grève franche », proposition de dernière minute pour justement torpiller le 7 octobre, ne peut être interprétée que comme un parti pris désagréable pour nombre de militants syndicaux.
JC. Mailly est sans doute le recordman du nombre d’appels à la grève depuis 10 mois sans en avoir organisé aucune.
L’ignorance de ces faits par la rédaction sape sa crédibilité.
L’extrait de mon interview se résumant à l’une de nos propositions pour « une conférence sur l’emploi industriel et une nouvelle stratégie de développement » laisse inévitablement apparaître que FO est plus combatif que la CGT. Je vous remercie.
Au-delà du caractère particulièrement désagréable d’un tel traitement, je souhaite que la rédaction réfléchisse à sa déontologie professionnelle dans l’intérêt de ses lecteurs et abonnés (dont je suis !).
Compte tenu de l’impact politique que peut générer votre publication, je me vois dans l’obligation de communiquer cette protestation aux membres de la direction confédérale de la CGT ainsi qu’à nos organisations.
Persuadé que les lecteurs de l’HD seront, malgré cela, parmi les nombreux citoyens dans l’action le 7 octobre, ce qui est le plus important,
je vous prie de recevoir, Monsieur, l’expression d’un interviewé déçu.




Bernard THIBAULT
Secrétaire général de la CGT
Crockette
 

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