Les négociations à la Martinique :
(France-Antilles Martinique 20.02.2009 a écrit :Négociations : et maintenant, les salaires...
Alors que pour tout ce qui concerne les prix, le travail se fait désormais en commission, les négociaitons en préfecture doivent s'attaquer aujourd'hui à l'éducation et aux salaires.
Le collectif demande 354 euros net pour les bas salaire.
Les négociations ont abouti hier à la création de six groupes de travail sur les services. Désormais les questions du transport, de l'eau, de l'énergie, du logement, de la téléphonie et du transport des personnes seront traitées en commission.
Six commissions d'un coup. Les parties ont actionné la pédale d'accélérateur hier. Les négociations entre les représentants de l'Etat, les socioprofessionnels, les représentants des élus et les socioprofessionnels ont en effet donné lieu à la mise en place de six groupes de travail sur les services. Les questions de l'eau, l'énergie, le logement, la téléphonie, les banques-assurances et du transport des personnes ne réémergeront pas en séance plénière, tant qu'elles n'auront pas été « affinées » . « Nous avons eu une journée particulièrement fructueuse, même si cela n'est pas toujours facile » , se réjouissait Ange Mancini à l'issue de cette énième séance de pourparlers. « On commence à déboucher sur des commissions de travail technique qui ne privent pas l'assemblée plénière de la responsabilité d'accepter ou pas les propositions qui seront faites » . Leurs travaux débuteront aujourd'hui.
Cette avancée significative porte à sept le nombre de commissions existantes puisque la commission sur les prix avait été créée la semaine dernière.
Les salaires sur la table
Aujourd'hui, les membres de l'assemblée plénière se pencheront sur deux autres dossiers. A commencer par celui de l'éducation. Le Collectif a en effet émis entre autres le souhait que « l'école soit appropriée aux réalités martiniquaises » . Les débats se dérouleront en présence de la rectrice Marie Reynier.
En deuxième partie de journée, et si les discussions le permettent, les parties s'attelleront alors à l'un des enjeux majeurs de cette lutte pour l'amélioration du pouvoir d'achat : les salaires. Pour rappel, le Collectif réclame une augmentation de 354 euros nets sur l'ensemble des bas salaires. Tandis que, de son côté, la partie patronale laisse déjà entendre que c'est infaisable.