Wesh les amis !!!
Bien ou bien ?Tu devrais relire attentivement les réponses qu'on te fait, c'est pas la première fois que je te le dis ...
(Vérié @ mardi 24 mars 2009 à 14:06 a écrit :
Certes les statistiques ne disent pas tout. Elles sont un élément d'appréciation. Lénine et Trotsky les utilisaient largement. Des générations de trotskystes ont ensuite essayé de suivre le développement de l'URSS, dont Mandel que j'ai cité.
*
des rajouts en italique (jedi @ lundi 23 mars 2009 à 21:42 a écrit : (Vérié @ lundi 23 mars 2009 à 19:13 a écrit :
Essaie plutôt de préciser ton utilisation de cet indice (que effectivement je ne connaissais pas) et de nous montrer en quoi il montrerait que l'URSS s'est développée plus vite que les autres pays, a apporté plus de "bonheur IDH" et de meilleurs services de santé, eu égard à son niveau de développement.
C'est très bien d'avoir
des statistiques sur le développement des forces productives,
des moyens de productions(
industrie lourde, armement*),
de transports,
de communications
de l'éducation
de la santé
du logement
de l'alimentation,
des loisirs
des vacances,
de la culture
On va pas cracher dessus mais encore faudrait il que ça soit organisé de manière chronologique, la plus détaillé possible pour qu'on voit une évolution, un mouvement une transformation, des processus dans le temps et dans l'espace ...
Mais en fin, faut mettre ça dans un cadre, là où on vit, sur la planète,
dans le cadre de l'Humanité, du système capitaliste. Système capitaliste qui tend vers le socialisme, le communisme.
Je répète,
les conditions objectives* et les capacités de production des forces productives dans l'agro-alimentaire peuvent engendrer de la nourriture pour plus de 12 milliards d'êtres humains, alors qu'on est un peu plus de 6 milliards. Alors que plus de la moitié de l'Humanité souffre de malnutrition, de famine chronique, de famine tout court.
Dans les autres secteurs de l'économie, les capacités sont plus grande, surtout dans l'industrie, et pardessus tout dans l'industrie de pointe ... nucléaire, chimie, génétique, nanotechnologie, informatique, robotique, industrie spatiale ...
Alors quand on a des statistique sur le développement de quoique ce soit, d'un secteur économique, d'un pays, c'est assez vulgaire ... c'est comme si on définissait les hommes par leurs tailles, leurs poids en mettant de côté leurs capacités sportives, artistiques, pratique et théorique, intellectuelle et manuelle, culturelle et politique. Même le pays le plus développé du monde, même le secteur de l'économie le plus développé du monde est développé en dessous de ces capacités, de son potentiel, de ses possibilités ... en fait, il est aussi en
sous développement, il y a aussi
du gaspillage, du gâchis, de la pourriture ... car il est dans le cadre du capitalisme ... ou à l'époque en URSS, dans le cadre de la bureaucratie qui faisait dégénérer l'état ouvrier malgré le bond économique inégalé.
Sinon, sur ça :
(Vérié @ mardi 24 mars 2009 à 14:06 a écrit :
Ces statistiques nous donnent tout de même des indications en ce qui concerne l'URSS :
-Développement rapide de l'industrie lourde et militaire dans les années 30-50.
C'est sur cette période qu'on insiste, mais pas forcément sur l'industrie lourde et militaire, dans l'exposé c'est des exemples pour démontrer le développement RAPIDE des conditions économiques objectives locales de l'URSS. On sait que la bureaucratie a fait des choix pour détourner la puissance du prolétariat soviétique.
Dans les années 30, les ouvriers, les paysans qui avait 20 ou 30 ans entre 1917 et 1924 (voire ceux de 1905) et qui ont survécu à la guerre mondiale, la guerre civile, à la famine, aux épidémies, ils sont encore là. Ils ont 10 ans de plus, ils ont des expériences, un savoir faire, une camaraderie profondément enraciné. Ils sont plus mature, plus intelligents, l'alphabétisation, les écoles se sont généralisées. Le niveau de culture des masses s'est élevé. Les travailleurs élèvent leurs gosses avec ça.
(Vérié @ mardi 24 mars 2009 à 14:06 a écrit :
S'il y a quelque chose à défendre, c'est la révolution de 1917, mais certainement pas la contre-révolution. Or la planification a été mise sur pied et gérée par les contre-révolutionnaires staliniens. Nous n'avons aucune raison de la défendre sous prétexte que nous sommes partisan de la planification de l'économie au service de la population. Ce qui n'a rien à voir. Ces deux "planifications" n'ont en commun que le nom. Dans un cas, il s'agit de la planification de l'exploitation, dans l'autre de l'organisation de la société, de la production, de la répartition des richesses en fonction des besoins humains.
En fait,
je vois pas où est la rupture avant 1928 et après 1928. Pour Trotsky c'est le développement "naturel" des forces productives et des moyens de productions même dans le cadre de l'état ouvrier dégénéré dirigé par les staliniens.
Oui, l'économie fait un BOND énorme avec l'étatisation, la planification, mais c'est le prolétariat de 1905, 1917, de la guerre civile, de la NEP qui pèse le plus lourd sur la balance.
La bureaucratie fait de l'impro, elle sait pas où elle va, elle pique les idées à l'opposition de gauche, à Trotsky, elle sait pas les risques qu'elle est en train de prendre, elle sait pas "le monstre" qu'elle est en train de réveiller, de diriger ... c'est pourquoi elle détourne le Trotskisme, elle sabote l'économie de l'état ouvrier, ça va trop vite. Alors en parallèle, c'est les goulags, le génocide des paysans ukrainiens. Elle a ouvert la boite de pandore, elle arrive pas à remettre le couvercle ... c'est comme si on avait secoué du coca cola dans sa cannette.
(Vérié @ mardi 24 mars 2009 à 14:06 a écrit :
-Ensuite stagnation, crise et même recul. Il n'y a pas que les statistiques qui en attestent mais les économistes acteurs de l'époque comme le conseiller de Gorbatchev cité.
Lutte Ouvrière avec Nathalie ne nie pas ça, sauf qu'ils parlent comme Trotsky du frein qu'est devenu la bureaucratie pour le développement des forces productives, des moyens de productions.
La bureaucratie, le frein au bout de quelques dizaines d'années(quand même !) fait stagner l'économie, mets l'économie en crise, fait reculer, voire pourrir et s'effondrer toute la vie économique de l'URSS, de la Russie. Malgré ça les capacités de production sont énormes encore aujourd'hui, la classe ouvrière représente un énorme potentiel(la majorité mange à sa faim, elle sait lire et écrire, elle a de la culture). Il reste des acquis des années de boum économique(et surtout associé au reste du prolétariat mondiale, c'est encore plus énorme) :
(Ottokar @ lundi 23 mars 2009 à 17:44 a écrit :
La dégradation des conditions de vie ne fait pas chuter l'espérance de vie comme ça et l'ex-URSS ne va pas se retrouver du jour au lendemain au niveau de la Zambie... et pour l'analphabétisme, il y a des effets cliquets. Une fois qu'une population sait lire, elle ne va pas redevenir analphabète. Ou il en faudrait beaucoup.
D'ailleurs dans
le monde capitaliste, c'est pareil, vu que celui ci
tend vers le socialisme et le communisme même dans le cadre de la crise économique du capitalisme depuis plus de 30 ans, le pays le plus pauvre du monde profite un minimum des conditions économiques objectives de la planète ... développement des forces productives mondiales, des moyens de productions planétaires, mais aussi de la culture diffusée par la bourgeoisie mondiale dans les bidonvilles, les campagnes de toute la planète par voie orale individuelle ou dans les écoles, ou par radio, journaux, télé, internet.
Il y a des familles dans les bidonvilles leurs premières investissements c'est la télé, j'ai même vu internet ... ça se trouve, ils lisent le forum des amis de lutte ouvrière :wub:
(Vérié @ mardi 24 mars 2009 à 14:06 a écrit :
-Au bilan total, le développement de l'URSS est loin d'être ridicule, mais l'URSS n'a pas [/B]accompli en 20 ans ce que les autres ont accompli en un siècle[/B] comme l'ont écrit certains ici. C'était impossible. L'URSS n'est pas complètement sortie du sous-développement, sa principale ressource à l'exportation reste les hydrocarbures. Et nombre de pays se sont développés beaucoup plus vite (quelles que soient les causes de ce développement, essentiellement leur insertion dans le marché mondial).

bah quand tu regardes
l'URSS du départ, avec les destructions de la guerre civile sur toute l'économie... oui les années 20 et 30 c'est un peu ça ... d'un pays arriéré et isolé, ils sont passés 2ème puissance économique et militaire de la planète ... 100 ans, c'est peut être exagéré un petit peu, mais je pense plutôt que c'est une image.
Sinon,
Avant la dislocation de l'URSS, Les transports en commun, Les chemins de fer, l'aviation, le nucléaire, l'industrie spatiale ... même loin derrière les USA, ils étaient devant l'Europe dans pas mal de domaines ... mais bon la compétition entre la bourgeoisie et la bureaucratie c'était pas ça, c'était à qui extorquait le plus de plus value au prolétariat locale et mondiale ... la bourgeoisie gagnait forcément ... il a fallu plus de force à la bureaucratie pour freiner tout l'élan du prolétariat soviétique, pour saboter tout le travail de la classe ouvrière et paysanne soviétique.
Par contre par rapport aux conditions économiques objectives, aux capacités de production sur l'ensemble de la planète et le gaspillage énorme dans tous les secteurs de l'économie, dont l'industrie de l'armement qui est un gâchis en soi ... oui l'URSS n'est pas sorti du sous développement, mais on peut dire ça de toute
l'Humanité n'est pas sorti du sous développement le capitalisme est la chose la plus archaïques qu'on est sur terre ... ça fait plus de 30 ans que l'économie mondiale stagne, recule dans un tas de domaines, jette à la rue les forces productives, des cerveaux. Le sous développement a été généralisé jusqu'aux États Unis. Ce sont les capitalistes, la bourgeoisie les responsables de la crise pas les travailleurs ...
C'est pas aux travailleurs de porter le chapeau de l'effondrement de l'URSS ou de la crise du capitalisme. C'est pas à cause d'eux qu'il y a sous développement générale de l'Humanité.
(Vérié @ mardi 24 mars 2009 à 14:06 a écrit :
-Sur le plan social, et c'est là le plus grave : nombre d'intervenants prétendent défendre le bilan social de la bureaucratie. La population, selon eux, aurait mieux vécu, que des populations de pays équivalent au départ. Si ce bilan était vraiment positif, alors ce serait tout de même "un peu du socialisme." Mais les chiffres montrent au contraire que la part attribuée à la consommation et à la santé était plus faible que dans les grands pays capitalistes. Alors, même si on vivait mieux sous Brejnev qu'en 1932, ce n'est pas une originalité de l'URSS, et ça ne justifie pas cette apologie.
bah plus on est proche de la période révolutionnaire, plus les conditions sociale pour la majorité des travailleuses, travailleurs s'améliorent, plus on s'en éloigne, plus ça stagne, ou ça progresse lentement, voire ça recule ... avec la dislocation de la Russie, c'est claire que les conditions sociales se sont dégradées, les acquis sociaux se sont effondrés ...
grossièrement les conditions sociales accompagnent les conditions économiques.Et puis le bilan sociale est un peu comme le bilan économique dans son évolution ... il a eu une période plutôt ascendante, son apogée, il a stagné pour enfin se dégrader.
Aujourd'hui, Mettre les dates exactes je ne saurais le faire. Les conditions sociales de l'URSS ont commencé à se dégrader avant ou après le début de la crise du capitalisme(milieux des années 70) ? En tout cas jusqu'à sa dislocation l'URSS est restée la 2ème puissance économique et militaire ... l'Europe aurait pu lui passer devant mais elle n'était pas unifiée ... et encore aujourd'hui ça tient à bout de bras. Dans ce rapport là, je pense que les conditions sociales ont encore pas mal stagné(ou reculé très lentement) jusqu'aux années 80.
Mais bon, faut jamais perdre de vue
les conditions économiques objectives de la planète, les capacités de production dans tous les secteurs de l'économie ... par rapport à ça c'est claire que les conditions sociales étaient largement en dessous de ce qu'elles auraient du être en URSS, en Occident, dans le monde entier. Il faudrait avoir les chiffres exactes, ou les plus proches de la réalité.
Pour
l'effondrement des acquis sociaux, C'est ce qu'essaient de faire les capitalistes aujourd'hui en Europe occidentale, aux États Unis, au Canada, en Australie, dans les vieux pays impérialistes ... ils prennent prétexte de la crise pour casser les acquis sociaux, économiques, politiques des travailleuses, travailleurs.
Sinon, c'est déjà une réalité
dans les ex-colonies. Les travailleurs de là bas, ça fait longtemps qu'ils payent la crise économique du capitalisme ... blocage des salaires, baisse du pouvoir d'achat, hausse des impôts, des taxes, des prix, chômage, inflation, privatisation, endettement de l'état auprès de banques mondiales, service de l'état aux capitalistes, les aidant a exploiter encore plus les travailleuses, travailleurs ... multiplication du gangstérisme, des coups d'état, des dictatures, des pseudo-démocratie, du terrorisme, des guerres ... la bourgeoisie veut nous faire entrer là dedans.
Les capitalistes ne s'en prennent pas de front à tous les travailleurs de la planète. c'est le fameux
diviser pour régner ... d'abords les ex-colonies, ensuite l'URSS, et maintenant les vieux pays impérialistes, ça aurait pu être dans un autre ordre. Bref, encore une fois c'est pas aux travailleuses, travailleurs de payer la crise du capitalisme, l'effondrement de l'ex-URSS ... c'est aux bourgeois, aux bureaucrates.
(Vérié @ mardi 24 mars 2009 à 14:06 a écrit :
-Rien n'indique non plus que la répartition des biens ait été plus égalitaire en URSS qu'ailleurs, bien au contraire. J'ai cité l'exemple de la médecine : elle était certainement plus inégalitaire qu'en France, où même un pauvre peut se faire convenablement opérer d'une maladie grave. Trotsky pointait lui-même la monstrueuse inégalité, je ne devrais rien vous apprendre.
C'est sûr qu'en médecine, ou plus généralement dans
les progrès scientifiques et technologiques, c'étaient très inégale ... dans côté on peut avoir du nucléaire et de l'industrie spatiale même avec les entraves démocratiques, et les défauts qui ça implique et de l'autre côté des baisses de budgets dans les services publiques dans les écoles, les hôpitaux, les retraites, les transports en commun, le logement, les communications, le style vestimentaire :dry: ...
Après trouver
des pauvres, des chômeurs, des rmistes, ou sans aucun revenus en URSS ... ça c'est plutôt arrivé en masse avec la dislocation de l'URSS ... avant c'était moins flagrant. Tout le monde avait un boulot, c'est le minimum dans le pays des travailleurs, c'est le minimum le partage du boulot. ATTENTION, Je dis non plus que les boulots étaient tous épanouissant, oui, c'était de l'exploitation.
(Vérié @ mardi 24 mars 2009 à 14:06 a écrit :
En fait, à mon avis, le problème, c'est que LO continue à raisonner à partir de la vision de l'URSS Trotsky de 1940, sans tenir compte de l'évolution ultérieure de l'URSS et du monde, et à ressasser un discours purement idéologique sans chercher à l'étayer sur une étude sérieuse de l'évolution de l'économie de l'URSS.
Sur ce plan, on n'est pas très loin des Lambertistes qui nous ont rabaché, et rabachent encore pour certains d'entre eux, que "les forces productives ont cessé de croître."
:halalala:
Alors là, je pense que tu n'as pas écouté Nathalie Arthaud du début à la fin ... ne serait ce que le passage sur l'étatisation, la planification des travailleurs en URSS. Tu devrais aller faire un tour sur le SITE DE LUTTE OUVRIÈRE. Et c'est pas les seules études que LUTTE OUVRIÈRE à fait à ce sujet. Alors c'est claire qu'ils ont pas sorti une encyclopédie sur l'URSS, une série de films, de documentaires vidéos sur l'URSS ... mais ils ont pas les mêmes priorités, les mêmes moyens ...
Et puis les études aux quelles tu fais références, c'est quoi leur sens pour les travailleurs ?Dire aux travailleurs qu'ils sont incapables de faire faire à la société un bond, un boum économique, politique, historique, sociale, culturel, scientifique à toute la société humaine ? Vu comment l'URSS était au départ sur la planète, qui aurait pu imaginer ça à part les révolutionnaires confiant en le prolétariat ? Dire aux travailleurs qu'ils sont si faibles qu'ils se sont fait retirer le pouvoir en 1928 et qu'en plus après l'économie, le capitalisme d'état marchait mieux ? :altharion: finalement dans ce monde pourri la bourgeoisie se débrouillent mieux que le prolétariat ? :hum: le capitalisme ne tend pas vers le socialisme et le communisme ? :headonwall:
Alors Lutte Ouvrière n'est pas très loin des Lambertiste ce qu'il te reste à prouver. Mais toi
tu es proches de qui au final ? ... l'Étincelle ? Non puis que tu les critiques ... la Ligue ? Heu, non ça n'existe plus ... ça fait un moment qu'ils ont jetés par dessus bords les traditions de Marx, Engels, Lénine, Trotsky, et toi t'y trouves des erreurs, des contradictions, tu prends la tendance du NPA, le NPA déteint sur toi ... en tout cas, je te vois pas tellement Trotskistes ... tu critiques même toutes les références du "capitalisme d'État" ...
Je vais exagéré mais Eric ZEMMOUR me faisait penser à toi l'autre jour à la télé chez Ruquier ... "Je suis plus marxiste que vous, j'étais marxiste avant vous " disait il à Nathalie :sygus:
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