Stred, tu as sans doute raison, toutefois, je ne trouve pas choquant ceux qui continuent à vouloir faire vivre les langues, au travers de clubs, de cours, ...
Pour continuer sur ce thème, j'ai deux livres intéressants qui traitent de la face sombre du nationalisme breton.
Le Bezen Perrot - 1944 : Des Nationalistes Bretons Sous L'uniforme Allemand, de Kristian Hamon
a écrit :Edito
Résumé :
Début 1944, de jeunes nationalistes bretons vont endosser l'uniforme allemand et participer aux pires exactions contre la Résistance. Pour la première fois, depuis les guerres de la chouannerie, des Bretons ont porté les armes contre d'autres Bretons. Souvent évoqué, le Bezen Perrot a rarement été étudié. Soixante ans après, Kristian Hamon revient sur cet épisode douloureux de l'histoire du mouvement breton et fait le point sur le contexte plus général de la collaboration armée en Bretagne. A partir d'archives inédites, l'auteur relate avec précision la participation du Bezen aux rafles et interrogatoires menés par les SS contre les maquis bretons. Quittant Rennes le 2 août 1944, les soldats de l'armée bretonne entament une retraite sans gloire, parsemée de désertions, pour se réfugier en Allemagne, où les plus déterminés d'entre eux combattront dans la Waffen SS, jusqu'à la capitulation du Reich.
Les nationalistes bretons sous l'Occupation, de Kristian Hamon.
a écrit :
Cet ouvrage permet de faire le point une fois de plus sur le rôle joué par les militants politiques et culturels bretons pendant l'occupation. Certains firent le choix de la collaboration, d'autre de la résistance. Kristian Hamon clarifie les très nombreuses zones de flou qui encombrent encore aujourd'hui le paysage politique breton.
ceci dit, il ne faut pas tout confondre. Tous ceux qui continuent de promouvoir les langues régionales ne sont pas d'affreux nationalistes.