Les forces productives ont-elles cessé de croitre ?

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Gaby » 05 Oct 2009, 20:26

(erou @ lundi 5 octobre 2009 à 20:23 a écrit : Mais toi, Jaquemart, qui es moins intelligent (cf le shadock) tu dois donc quand même comprendre ce que dit Lénine et arrêter de répéter comme un perroquet que les forces productives continuent de croître, à moins bien sûr de ne pas être d'accord avec Lénine et Trotsky, ce qui est ton droit !
C'est dans quelle partie des oeuvres complètes, l'après seconde guerre mondiale et le 11 septembre ? :w00t2:
Gaby
 
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Message par Jacquemart » 05 Oct 2009, 20:37

:roll:

Un obstacle... un obstacle... voyons voir.... Est-ce quelque chose qui arrête, ou quelque chose qui freine ? Ne parle-t-on pas de "courses d'obstacles" ? Y voit-on les athlètes faire du surplace sur la ligne de départ ?

De la méthode, de la méthode ! Plutôt que regarder la prochaine course stalino-réformo-bourgeoiso-pabliste, relisons ce que dit Lénine sur le 3000 mètres steeple.

J'y vais de ce pas.


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Message par abounouwas » 05 Oct 2009, 21:08

eh Jacquemart, fais pas le c...
si tu dis que t'es pas d'accord avec les prédictions des manitous tu vas te faire virer du POI
abounouwas
 
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Message par erou » 05 Oct 2009, 21:57

Libres à vous d'être d'accord avec les économistes bourgeois plutôt qu'avec Lénine et Trotsky
erou
 
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Message par abounouwas » 05 Oct 2009, 21:59

on s'accorde juste avec les faits,
toi avec tes chimères fanatisantes,
désolé, je suis pas preneur de gourous.
abounouwas
 
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Message par Zimer » 05 Oct 2009, 22:48

ldc

a écrit :Le capitalisme n'a plus la même capacité de "révolutionner" depuis longtemps. Il est devenu un frein du point de vue du développement des forces productives et un facteur de conservation essentiel dans le domaine des rapports sociaux. Bien sûr, les sciences et les techniques n'ont pas cessé de progresser, quoique d'une façon fortement marquée par la prédominance des intérêts privés, par la concurrence, par les brevets, etc. Mais ce ne sont pas les progrès techniques qui donnent à une économie capitaliste de plus en plus parasitaire la capacité de se saisir de ces progrès techniques pour accroître de façon significative les forces productives. De l'utilisation de l'énergie nucléaire à la militarisation de l'espace dès qu'il a commencé à être maîtrisé, nombreuses sont les illustrations de la propension du capitalisme à transformer des inventions majeures non pas en moyens d'accroître les forces productives, mais en moyens de destruction.
Par-delà les variations cycliques, inhérentes à l'organisation capitaliste de l'économie à tous les stades de son développement, c'est le caractère impérialiste, à dominante financière, de l'économie capitaliste, qui constitue un obstacle devant une nouvelle ère d'essor des forces productives.
Quand Lénine ou Trotsky décrivaient l'impérialisme comme l'âge sénile de l'organisation capitaliste de l'économie, ils n'émettaient pas un jugement moral. Ils constataient que cette organisation économique est arrivée au bout du rouleau du point de vue du développement des forces productives.
Ni l'un ni l'autre ne s'attendaient à ce que cet ordre social se survive si longtemps et que "l'âge sénile" soit ô combien plus long que cette jeunesse où, pour reprendre le mot du Manifeste communiste, le capitalisme a accompli des "merveilles".
Trotsky a vécu assez longtemps pour connaître une partie du prix que l'humanité a dû payer pour cette survie avec la grande dépression de 1929, le fascisme et le nazisme, la Seconde Guerre mondiale et, de façon indirecte, la dégénérescence bureaucratique du premier Etat ouvrier.
Et même les "trente glorieuses", ces trois décennies la moitié à peine, en réalité qui passent aujourd'hui pour l'âge d'or perdu du capitalisme de l'après-guerre, n'avaient en réalité rien de glorieux pour la société. Pas seulement parce que le sort de la classe ouvrière ne s'est amélioré que comparativement à la guerre et ses lendemains immédiats. Mais parce qu'elles ne représentaient nullement cette période d'essor économique que décrivent ses laudateurs, pour qui la croissance du produit intérieur brut équivaut à un accroissement des forces productives, alors que le premier inclut les faux frais de l'économie capitaliste, jusques et y compris les dépenses d'armement, le coût du militarisme, sans même parler des retombées diverses du trafic de la drogue et du crime organisé.


je ne sais pas ci ce texte de congrès à été cité mais , pour ma part il me semble intéressant et tout en étant nuancé il semble aller dans le sens il me semble de l'idée que LO continue avec Trotsky à dire que du point de vu du développement de l'humanité oui les forces productives ont cessés de croitre ... :emb: :emb:
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Message par Jacquemart » 05 Oct 2009, 23:01

Depuis 1914 ? :blink:

On ne lit pas la même chose. Relativiser la croissance est une chose (nécessaire). La nier en est une autre.
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Message par quijote » 06 Oct 2009, 00:16

je suis entièrement d 'accord avec cet article de la LDC qui pose très bien le problème. On doit RELATIVISER la croissance .En un sens la survivance du capitalisme sénile représente un immense frein par rapport aux possibilités ouvertes par la science : gâchis , chômage , concurrence frénétique qui aboutit au monopole ,financiarisation de l'économie , béquilles étatiques , gaspillage et faux frais ,déséquilibres et inégalités ..et la crise actuelle avec le surendettement des Etats , la croissance tournant autour de zéro pour les pays les plus riches , voilà aussi des faits indéniables .
quijote
 
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Message par jedi69 » 06 Oct 2009, 04:17

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(Zimer @ lundi 5 octobre 2009 à 21:48 a écrit :ldc


a écrit :Et même les "trente glorieuses", ces trois décennies la moitié à peine, en réalité qui passent aujourd'hui pour l'âge d'or perdu du capitalisme de l'après-guerre, n'avaient en réalité rien de glorieux pour la société. Pas seulement parce que le sort de la classe ouvrière ne s'est amélioré que comparativement à la guerre et ses lendemains immédiats. Mais parce qu'elles ne représentaient nullement cette période d'essor économique que décrivent ses laudateurs, pour qui la croissance du produit intérieur brut équivaut à un accroissement des forces productives, alors que le premier inclut les faux frais de l'économie capitaliste, jusques et y compris les dépenses d'armement, le coût du militarisme, sans même parler des retombées diverses du trafic de la drogue et du crime organisé.


je ne sais pas ci ce texte de congrès à été cité mais , pour ma part il me semble intéressant et tout en étant nuancé il semble aller dans le sens il me semble de l'idée que LO continue avec Trotsky à dire que du point de vu du développement de l'humanité oui les forces productives ont cessés de croitre ... (:| :roll:
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Message par Ottokar » 06 Oct 2009, 06:07

(Zimer @ lundi 5 octobre 2009 à 21:48 a écrit : Et même les "trente glorieuses"... le sort de la classe ouvrière ne s'est amélioré que comparativement à la guerre et ses lendemains immédiats.

C'est vrai, mais pour autant, relativiser ne veut pas dire nier l'évidence sinon on fait du erou ou du Thorez années 50 qui essayait de montrer que l'ouvrer mangeait moins qu'au temps de Zola. Les "Trente glorieuses" n'ont été ni trente ni glorieuses pour tout le monde, mais la croissance a été réelle.

Les enquêtes consommation de l'INSEE, dont la dernière a été abondamment commentée par la presse le montrent. La consommation, y compris des masses populaires s'est accrue et pas seulement par rapport à la catastrophe de la crise et de la guerre. Les appartements sont plus grands, les salle de bains et WC intérieurs sont la norme et plus le luxe, les bidonvilles ont régressé (mais se reconstituent aux franges), les départs en vacances ont progressé, la voiture, le téléphone ou la télé, de même que l'électro-ménager se sont banalisés et même du point de vue alimentaire, on mange globalement plus et mieux, plus de fruits et légumes frais, plus de viande et de poisson, moins de féculents.

Cela n'absout pas le capitalisme de ses crimes, du sous-développement, du gaspillage, du profit, etc.
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