Wesh les amis !!!
Bien ou bien ? (Vérié @ mercredi 14 octobre 2009 à 14:56 a écrit : a écrit : Quijote
nous ne discutons pas de la progression depuis la guerre suite à un grand nombre de circonstances qu'on a développé plus haut mais de Son APTITUDE actuelle à l 'époque de la décadence impérialiste ( eh oui ! et aucun jugement moral la dessus )à pouvoir continuer à le faire car oui , depuis quelque temps déjà , il y a un frein CONSIDERABLE au développement des forces productives.
Alors puisque tu aimes les sommations .
Répond par oui ou par non : il y a -t-il actuellement un frein dans le développement qui serait possible des forces productives?
Quijote, tu te moques du monde.
Le sujet de la discussion, c'est : "Les forces productives ont-elles cessé de croître" (version Erou Lambertistes), ont-elles seulement cessé de croître "de façon significative" (version texte de congrès de LO) ou se sont-elles développées de façon
exponentielle - une évidence pour n'importe quel observateur sérieux.
ça le fait aussi comme ça aussi ? :
a écrit :
Le sujet de la discussion, c'est : "Les forces productives ont-elles cessé de croître" (version Erou Lambertistes), ont-elles seulement cessé de croître "de façon significative" (version texte de congrès de LO) ou se sont-elles développées de façon extraordinaire - une évidence pour n'importe quel observateur sérieux.
Bah au moins on s'est compris, il y a 3 opinions qui sont débattues dans ce topic.
Faut pas mettre ce qui sont pas d'accords avec toi dans le même sac :
(Vérié @ mercredi 14 octobre 2009 à 16:31 a écrit : a écrit : Convidado
Je ne sais pas qui a dit ceci mais pas moi en tout cas
Je te présente mes excuses : les propos cités sont de Sinoué... :emb:
a écrit : Convidado
Et j'attends encore que tu réponds sur la question politique, sur ton opposition aux documents LO (voir les textes postes par Jedi) et sur la coïncidence des arguments de Erou et des CLT et de la revue LdC.
Sur la question politique ? Tu peux préciser ce que tu entends par là ?
Sur la proximité (je ne dirais pas la coincidence ou la similitude) des arguments de Erou, de certains passages de textes de LO, et aussi de certains arguments de divers intervenants, il me semble évident que
LO n'est pas parfaitement claire sur cette question[...]
Probablement en raison d'une fidélité trop scholastique à Trotsky, mais
plus nuancée que celle des Lambertistes. [...]
Ensuite, une fois la polémique engagée, quand un blocage idéologique empêche de reconnaître la réalité, il faut bien trouver
des arguments
et on tombe
forcément sur
les mêmes que ceux que les Lambertistesont peaufiné depuis une quarantaine d'années.
Bon les copains de Lutte Ouvrière ont quand même fait l'effort d'analyser des faits, des processus, des statistiques, des documents, non ?
(Ce ne sont pas des observateurs sérieux ?
Le POI aussi a des observateurs, même des militants sérieux.
Le problème n'est pas là.
Pour trancher, il faut des militants, des sympathisants encore plus nombreux parmi les travailleuses, travailleurs du monde entier, pour avoir un point de vue plus précis de la réalité. Ce n'est que les travailleurs au pouvoir qui auront un point vue bien plus précis encore pour compter exactement, scientifiquement les forces productives, et les faire accroitre en conséquence, suivant les besoins de toute l'humanité, et pour l'épanouissement de toute l'humanité.
Alors, il faut avoir de plus en plus de militants au POI, au NPA, à LUTTE OUVRIÈRE pour corriger notre point de vue, si des erreurs se sont glissées.)
Là pendant tout l'exposé, il y la comparaison avec l'URSS :
« Face à la faillite du capitalisme, actualité du communisme »Et là avec la crise de 29 :
La crise de l’économie capitaliste"Les forces productives ont-elles cessé de croitre ?"
(Vérié @ mercredi 14 octobre 2009 à 14:56 a écrit :Oui, le capitalisme est un frein dans les périodes de crise (mais j'insiste, le plus grave c'est l'utilisation des forces productives déjà existantes), tout en étant resté un puissant moteur de développement à l'échelle historique.
Mais, que le capitalisme soit un frein ou non, quelles que soient les conséquences de ce "freinage" (impossible à évoluer, car il y aurait des contre-tendances sous le socialisme, à commencer par la volonté des travailleurs au pouvoir de se crever un peu moins au boulot...), nous devons constater un extraordinaire développement des forces productives depuis la fin de la seconde guerre mondiale, que ça te plaise ou non. Et cela, ça serait bien que tu aies enfin l'honnêteté de l'admettre au lieu de tergiverser sans arrêt.
Tu devrais diviser la période depuis la fin de la 2ème guerre mondiale en 2 :
La période d'expansion économique du capitalisme
Et la période de crise économique du capitalisme
Tu n'as pas la même définition que Trotsky de la crise économique du capitalisme :
(jedi69 @ mercredi 7 octobre 2009 à 21:51 a écrit :On a déjà eu cette discussion en fait il y a 2 ans, en octobre 2007, avec Vérié

:
Panique bancaire en Grande Bretagne (jedi69 @ vendredi 12 octobre 2007 à 10:50 a écrit :D'une panique financière, on a été entrainé à aborder pleins d'autres sujets ... et là sur la notion de crise on est pas d'accord.
Il y a un texte de Trotsky qui avait été posté sur cette page, ou j'ai relevé le passage qui parlait de la crise du capitalisme.
Trotsky-1923-La courbe du développement capitaliste a écrit : La différence majeure entre eux est déterminée par les relations quantitatives entre les périodes de crise et de boom à l'intérieur de chaque cycle. Si la période de boom restaure avec un surplus ce qui avait été détruit par la crise l'ayant précédée, alors le développement capitaliste s'effectue vers le haut. Si la crise, qui signifie la destruction ou, en tous les cas, la contraction des forces productives, surpasse en intensité le boom lui correspondant, on a pour résultat un déclin économique. Finalement si crise et boom se révèlent approximativement égaux en force, on arrive à un temporaire équilibre de stagnation de l'économie. C'est là, en gros, le schéma.
Tu confonds quantité et qualité des forces productives. Une même Quantité peut être inférieur ou supérieur en qualité.
La qualité c'est le progrès technologique, scientifique, culturel.
Mais même de ce point de vue là, la croissance des forces productives n'est pas extraordinaire, exponentiel dans le cadre du capitalisme par rapport à la période des années 20 et 30 en URSS et même des 30 glorieuses de l'URSS. 1/6ème de la planète a réussi à tenir tête à la 1ère puissance économique mondiale dans la course au nucléaire, à l'espace, et même dans l'armement.
Durant les 30 glorieuses qui ont suivis la 2ème guerre mondiale, la croissance des forces productives n'était pas significatif dans le cadre du capitalisme par rapport au boum économique de l'URSS des années 20 et 30 ... ou les 30 glorieuses de l'URSS après guerre était aussi supérieur. Mais, mais, il y a encore un mais, les 30 glorieuses de l'URSS n'était pas supérieur aux années 20 et 30 de l'URSS elle même. La bureaucratie a freiné plus fortement la croissance des forces productives.
La collectivisation, l'étatisation, la planification dans un état ouvrier(malgré la bureaucratisation stalinienne) ont permis un boum économie et une croissance des forces productives plus élevé que dans n'importe quel état bourgeois ou que dans tout le capitalisme réunis. Sinon, comment l'URSS serait devenu 2ème puissance économique et militaire mondiale ?
Sinon, pour moi je me pose la question comme ça :
"Les forces productives ont-elles cessé de croitre (DEPUIS 30 ANS)?"
Dans la période historique qui s'écoule depuis les "la crise des "Sub-primes"" : OUI
Depuis 30 ans, à cette échelle historique de la crise mondiale du capitalisme, le processus est moins flagrant, mais oui aussi.
-progression du chômage
-progression des guerres(les budgets de l'armée ont baissé ... surement ... ça, ça veut surement dire que la production d'armes revient moins cher ... on a gagné en productivité au niveau de l'armement aussi, progrès technologique, scientifique, culturel tourné vers l'armement, la guerre ... baisses des budgets, mais augmentation des bénéfices ... dans LORD OF WAR, on voit comment les armes produites, surproduites durant la guerre froide sont bradées aux 4 coins du monde)
-progression de "l'industrie financière"
Alors que les travailleuses, travailleurs peuvent faire exactement le contraire rapidement ... faire travailler tous les chômeurs du monde entier, les technologies militaires les faire devenir technologies civiles pour toute l'humanité, et les milliards les contrôler pour les investir dans les salaires, le développement des forces productives pour satisfaire les besoins de toute l'humanité et épanouir toute l'humanité. C'est les années 20 et 30 de l'URSS pour les employés, les paysans, les ouvriers à un niveau supérieur, à l'échelle de la planète, plus rapidement, en écartant les réformistes, les bureaucrates.
A+