Wesh les amis !!!
Bien ou bien ?Tirer des conclusions de l'évolution économique des états unis pour le monde entier ?!?!
Et EROU va prendre Haïti ... le Bangladesh, la Bolivie, le Soudan ...
C'est n'importe quoi ... réfléchis une seconde avant de poster ?
(Vérié @ mardi 24 novembre 2009 à 17:34 a écrit :Quant à te prouver que la classe ouvrière a augmenté au niveau mondial depuis 1970, sans parler de depuis 1914 ou 1938 (car c'était le sujet initial de la discussion), on t'a déjà fourni des quantités de chiffres et de liens.
Aux Etats Unis a écrit :
Prenons, par exemple, le nombre des salariés de l'industrie dans la plus importante économie mondiale, celle des Etats-Unis. A la fin des années 1980, il y eut aux Etats-Unis une « panique » relative à la « désindustrialisation » face aux défis à la prééminence américaine dans des domaines comme la production automobile ou l'informatique. Mais en 1998 le nombre des ouvriers de l'industrie était près de 20 % plus élevé qu'en 1971, à peu près 50 % plus grand qu'en 1950 et d'environ trois fois le niveau de 1900
On a pas les mêmes chiffres, les mêmes statistiques :
(jedi69 @ vendredi 16 octobre 2009 à 01:13 a écrit : (La crise de l’économie capitaliste CLT N°113 a écrit :L’interdépendance entre la production et la finance[...]
GMAC, la filiale financière de General Motors, était avant la crise le septième organisme de crédit des États-Unis. Dans les années 2000, elle s’est lancée à grande échelle dans les prêts immobiliers. Elle vient d’ailleurs de perdre beaucoup d’argent avec les crédits « subprimes ». La répartition des profits entre les filiales financières et la production est largement un artifice comptable. Les deux branches se nourrissent l’une l’autre : dans les périodes de fortes ventes, les profits réalisés dans la production sont orientés vers la finance. Quand les ventes diminuent, la branche financière permet de maintenir les bénéfices des actionnaires. Mais fondamentalement les profits dégagés proviennent de la production. Les trois grands constructeurs américains, GM, Ford et Chrysler, déclarent aujourd’hui des pertes abyssales. Le cours des actions de GM comme ses ventes de véhicules ont chuté ces derniers mois, ce qui a poussé leurs dirigeants à mendier un plan de sauvetage à l’État. Mais les trois grands ont réalisé ensemble un total de 108 milliards de dollars de bénéfices entre 1994 et 2004.
Ces bénéfices ont été obtenus en réduisant drastiquement les effectifs, en augmentant la productivité et les cadences. Pour l’ensemble du secteur automobile américain, le nombre de salariés est passé de plus d’un million en 1979 à 640 000 en 2007 tandis que la production passait de 10 à 12 millions de véhicules par an.
Mais la réduction du personnel des seuls trois grands a été encore plus spectaculaire. En généralisant la sous-traitance et en vendant leurs usines par tronçons, les effectifs sont passés de 720 000 à 139 000 en un peu plus de vingt-cinq ans ![...]
Ces concentrations géantes n’entraînent pas une rationalisation des forces productives. Dans le passé, la concentration du capital, crise après crise, se faisait certes brutalement avec des fermetures d’usines et des licenciements. Mais elle réduisait l’émiettement de la production. Elle entraînait une forme de planification à l’intérieur d’un même trust.
Ce n’est même plus le cas aujourd’hui. Pour rembourser les emprunts qui permettent ces fusions-acquisitions, les dirigeants revendent les usines les moins rentables, quand ils ne les ferment pas carrément. Et cela même quand elles sont indispensables dans la chaîne de production. Finalement, pour faire monter le taux de profit, ils détruisent volontairement du capital. Malgré l’exploitation féroce et le renforcement des inégalités, le capitalisme avait été capable, à ses débuts, d’accroître considérablement les forces productives de la société. C’est même son seul mérite historique. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Lénine avait déjà constaté, en 1916, que les monopoles, c’est-à-dire les grands groupes concentrés, freinaient l’innovation et les améliorations techniques. Aujourd’hui, ils en sont à dépecer l’appareil de production.
Ça par contre, ça pourrait être intéressant :
(Vérié @ mardi 24 novembre 2009 à 17:34 a écrit :Dans le mondeL'économiste que j'ai cité plus haut estime que le développement de la Chine a abouti à doubler la force de travail ouvrière mondiale (depuis les années 80, je crois).
a écrit :
La classe ouvrière [existe] comme jamais auparavant en tant que classe en soi. (...) avec un noyau d'environ deux milliards d'individus », autour desquels on trouve deux autres milliards d'êtres humains dont les vies sont « assujetties à d'importants égards à la même logique que ce noyau ». Voilà ce que j'écrivais il y a trois ans.
-9 - Une étude détaillée de la force de travail internationale, sous la plume de Deon Filmer, montre que mes chiffres étaient dans l'ensemble corrects.
-10 - Il a calculé que 2 474 000 000 personnes participaient, au milieu des années 1990, à la main d'œuvre globale non-domestique. Parmi celles-ci, près d'un cinquième, soit 379 000 000, travaillaient dans l'industrie,
-11 - 800 000 000 dans les services,
-12 - et 1 074 000 000 dans l'agriculture.
ça serait bien, si on pouvait comparer(là on pourra comparer ce qui est comparable) ces chiffres sur les travailleurs aux années 80 ... 70 ... 60 ... 50 etc, etc.
Comme ça on peut pas en faire grand chose. Dans ces années là, je sais qu'on était à peu prés 6 milliards sur terre. Ça veut dire que plus de la moitié de l'humanité ne travaillait pas ... si la moitié de l'humanité c'est des enfants, ça va.
Aujourd'hui plus d'1/3 de l'humanité de malnutrition et de famine, au milieu des années 90, ça devait être là même chose. En avançant dans le temps, il aurait du y en avoir moins, mais bon dans le cadre du capitalisme en crise depuis 30 ans, ça n'a pas cessé d'augmenter.
C'est vraiment bizarre dans un système économique où les forces productives, la classe ouvrière, leur base, sont en croissance même au ralentis depuis 30 ans, non ?
Sinon quelque soit ton opinion, tes chiffres sur la classe ouvrière, les paysans, t'es d'accords qu'il faut plus de militants, des dirigeants pour que les travailleurs puissent se défendre contre les capitalistes, le capitalisme qui les poussent dans une impasse ... heu ... ou tu vois une autre issue ?
Capituler comme la sociale démocratie ?
Nous bureaucratiser comme la 3ème internationale ?
Rester divisé et microscopique comme la 4ème Internationale ?
Pour le coup, toi qui connait l'extrême gauche, qui a vécu proche d'elle, tu as quand même vu les effectifs un peu augmenter, non ?
En tout cas, voyons ce qu'on a de commun entre travailleurs, jeunes et anciens, subordonnons nos différences. Au bout de plus de 40 pages, on les connait à ce sujet. Battons nous nous contre la bourgeoisie, élevons encore nos effectifs de militants.
-mobilisations des travailleuses, travailleurs
-contrôle des finances
-unification des banques
-interdiction des licenciements
-réquisition des entreprises qui font du profit et qui licencient
-échelles des prix, échelles des salaires
-partager le travail entre tous
-dirigeons nous vers la révolution prolétarienne,
-la dictature du prolétariat,
-l'abondance condition de la liberté de toute l'humanité
On a au moins ça en commun, non ?
Ou parce que Trotsky a dis : "les forces productives ont cessé de croitre" dans "le programme de transition", tout le programme de transition est à bazarder, ou il y a des choses à jeter, d'autres à prendre, chacun fait sa petite cuisine dans son coin.
A+