Wesh les amis !!!
Bien ou bien ?Vous n'avancez pas tous les deux.
(Vérié @ lundi 7 décembre 2009 à 10:56 a écrit : a écrit : Erou
" au-delà d'un certain point", le capitalisme est dans la même situation que l'esclavage ou le servage.
C'est une vérité d'ordre général que personne ne conteste. Mais les forces productives, justement, ne se sont pas bloquées du jour au lendemain sous l'ancien régime. Il y a eu de nombreuses crises, révoltes et tentatives révolutionnaires de la bourgeoisie avant qu'elle réussisse à abattre l'ordre féodal.
(Cela dit, il y a une différence fondamentale entre le passage du féodalisme au capitalisme et le passage du capitalisme au socialisme.
C'est que la bourgeoisie a pu développer son pouvoir économique sous l'ancien régime, ce qui n'est pas le cas du prolétariat. Mais c'est un peu HS.)
a écrit : Erou
le capitalisme doit laisser la place et si la révolution ne le renverse pas, il se survit, il prolonge son agonie
Ben oui, le capitalisme a survécu en raison de l'échec de la vague révolutionnaire de l'entre deux guerres. Ce qui montre bien qu'il ne s'effondre pas tout seul. Mais le capitalisme est un mode de production qui, en dehors de ses crises périodiques, ne peut pas stagner, il doit toujours aller de l'avant, accumuler toujours davantage de capital, extirper toujours davantage de plus value au prolétariat, donc toujours développer la production et les forces productives.
Quant à parler d'"agonie", on en a déjà maintes fois parlé sur ce fil. Qualifier le capitalisme d'"agonisant" entre 1945 et 2008 est totalement incongru.
Je me répète en d'autres termes :
Tant que qu'on prend pas en compte l'activité plus ou moins indépendante, opposée du prolétariat vis à vis de la bourgeoisie, c'est à dire tant qu'on prend pas en compte le rôle subjectif propre au prolétariat, ses organisations : associations, syndicats, parti politiques, luttes plus ou moins révolutionnaires, l'URSS ... bah on voit pas la part du pouvoir économique développé par le prolétariat, la classe ouvrière mondiale en particulier.
La discussion tournera en boucle. Trouvez vos points en commun, l'un comme l'autre vous pouvez pas nier la classe ouvrière fondement du Marxisme, du Léninisme, du Trotskisme, évaluez la part du pouvoir économique et politique(association, syndicats, parti politique) de la classe ouvrière mondiale, le rôle de l'URSS dans ce pouvoir, l'influence pour l"économie mondiale.
On peut pas trouver dans Marx quoique ce soit sur l'URSS dans le monde, sur la classe ouvrière mondiale à partir des années 20 ... ça été le rôle de Lénine et surtout de Trotsky. Cette étude faut continuer à la faire après la mort de Trotsky en 1940.
Dans les années 30 par exemple les dirigeants sociale démocrates et staliniens ont eu un grand rôle pour subordonnées la classe ouvrière à la bourgeoisie, ne serait qu'aux États Unis le pays la plus avancés. C'est pas le nombre de militants et de dirigeants du prolétariat, c'est pas la combativité du prolétariat qui manquait à cette époque. Par manque de perspectives révolutionnaires, la classe ouvrière, la classe paysanne a permis aux capitalisme pourrissant de se survivre.
Ça on peut le faire dans les années 40 - 50 jusqu'à maintenant.
C'est tout ça la part du pouvoir économique de la classe ouvrière dans le cadre du système d'exploitation capitaliste pourrissant. On peut pas nier que la 2ème guerre mondiale a fait basculer l'humanité dans l'économie de guerre à nouveau, comme la première ... les années 20 et 30 étaient une transition à une nouvelle crise plus conséquente. L'état Ouvrier dégénéré à suivis sur ce terrain, restant 2ème puissance économique et militaire de la planète.
Depuis la fin de la 2ème guerre mondiale, le capitalisme avec toutes les guerres aux 4 coins du monde ... avec aujourd'hui quasiment 3 milliards(la population de 1900 était de 1.6 milliard, de 1950 était de 2,5 milliards, aujourd'hui 7 milliards) de mal nourris et de crève la faim "a intégré" la crise, l'économie de guerre, la transformation des forces productives en forces destructives à une vaste échelle.
Malgré toute cette économie de guerre, cette transformation des forces productives en forces destructives, une partie du prolétariat parvient à satisfaire quelque peu ses besoins et à développer au ralentis, exceptionnellement le nucléaire, l'industrie spatiale, l'informatique, la génétique, la robotique, l'urbanisme, les transports, les communications, l'éducation, les loisirs, les vacances pour satisfaire leurs besoins, voir s'épanouir au travers leurs associations, leurs syndicats, leurs partis politiques, des services publiques.
C'est sûr, c'est pas révolutionnaire en soit, c'est progressiste dans le cadre du capitalisme.
C'est tout ça la part du pouvoir économique de la classe ouvrière.
ça me fait penser à ces chiffres :
a écrit :
-10 - Il a calculé que 2 474 000 000 personnes participaient, au milieu des années 1990, à la main d'œuvre globale non-domestique. Parmi celles-ci, près d'un cinquième, soit 379 000 000, travaillaient dans l'industrie,
-11 - 800 000 000 dans les services,
-12 - et 1 074 000 000 dans l'agriculture.
On voit pas la main d'oeuvre travaillant pour l'armée directement ou indirectement. En tout cas la majorité de celle ci n'est pas au chômage, mal nourris, affamées. Elle travaille encore, à encore des salaires, peut subvenir plus ou moins à ses besoins, avoir quelques loisirs, quelques vacances.
Rappelons que c'est au milieu des années 90, 2.4 milliards d'êtres humains sur 6 milliards, et les choses ne se sont pas arrangées depuis pour la classe ouvrière, les classes exploitées en générale, pour l'armée de réserve, les dictatures, les guerres, la malnutrition, la famine dans le monde, sans parler du parasitisme des finances mondiales.
Malgré l'entrave absolu qu'est devenu le capitalisme, la classe ouvrière(379 millions au milieu des années 90) arrive a développer, du moins à entretenir au minimum son pouvoir économique au sein du capitalisme, c'est son caractère progressiste. Tout ça grâce à ses luttes, ses associations, ses syndicats, ses partis politiques et un levier plus conséquent l'URSS ... URSS, elle aussi gangrénée par la bureaucratie, URSS disparu officiellement dans les années 90, mais un état ouvrier dégénéré, lui, se survivant.
La classe ouvrière a un rôle bien plus important dans le pouvoir économique et politique au 20 ème siècle qu'aux 19ème siècle, indépendamment du capitalisme, opposée au capitalisme. Ce qu'il lui a manqué c'est ses militants, ses dirigeants communistes révolutionnaires, des Trotsky, des Lénine, des Bolchéviks aux 4 coins du monde, pour renverser totalement la bourgeoisie, détruire le capitalisme.
Si la classe ouvrière ne jouaient pas de rôle ... pourquoi la bourgeoisie ne laisserait pas toute l'économie s'effondrer, ne transformerait pas tout en guerre, en famine, en épidémies ... il y a de la résistance en face ... c'est des bonnes femmes, des bon hommes en chair et en os, intelligent, en lutte, se défendant, même si certains démoralise, désespèrent par manque de perspectives politiques révolutionnaires, par manque de militants, de dirigeants. Les travailleurs tiennent tête à la bourgeoisie.
A+